Etre élu Diplômé de l’Année 2017 et gagner 1100 euros, ça vous tente ?
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- Le 20 juin 2017
Organisé par Adzuna, le moteur de recherche d’offres d’emploi en ligne, ce concours est ouvert à tous les étudiants diplômés cette année et l’année dernière.
Modalités d'inscription : pour participer, il suffit de s'inscrire sur ce lien avant le 30 juin 2017 23h59 GMT. Ensuite, demandez à votre entourage de voter pour vous !
Le candidat ayant le profil le plus original et le plus de votes sera en lice pour obtenir le gros lot : 1100 euros, un stage en France ou en Angleterre, une session de coaching CV et 200 euros à dépenser en cours en ligne.
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Portrait de Patrice Cheramy (GE 81), Directeur Général du Crédit Agricole Atlantique Vendée
Comment êtes-vous arrivé dans la banque ? A ma sortie de l’école, j’étais intéressé par l’export dans le domaine de l’agroalimentaire. Et en fait, je me suis retrouvé dans la banque de proximité, en France. En fait, à ce moment-là, pour des raisons personnelles, je ne souhaitais plus partir. Pour l’anecdote, ma femme étant allemande, je fais de l’international à la maison ! En fait, notre projet professionnel est aussi fait d’opportunités qu’on saisit ou pas et moi j’ai saisi l’opportunité d’aller travailler dans la banque. Au début, je me disais que ce n’était que pour quelques années, histoire de mieux connaître le monde de l’entreprise et puis finalement, ça fait bientôt 37 ans que j’y suis ! Quand on est à l’école, on ne sait pas ce que c’est une banque exactement. En fait, je me suis découvert un profond intérêt pour les créations d’entreprises, la proximité avec les acteurs du monde économique et cela correspondait bien à mon tempérament. Dans une banque coopérative et mutualiste, j’ai découvert aussi la prise de décision sur place : rien ne remonte au siège et puis des valeurs fortes : je suis dans une banque où le dialogue est la base de toute construction bancaire. Au fil du temps, après des expériences terrains, j’ai été conduit à des parcours de sélection interne qui m’ont amené à la fonction de directeur général Autonomie, responsabilisation, capacité à entreprendre sur le territoire sont les sujets qui m’animent au quotidien. Si c’était à refaire, est ce qu’il y a des choses que vous feriez différemment ? Je ne suis pas du genre à regarder en marche arrière en disant « si j’avais su, j’aurais fait autrement ». On ne peut pas vivre de regrets. Le rôle d’un chef d’entreprise c’est viser la perfection mais ce n’est pas toujours l’atteindre. La vie professionnelle est faite de réussites, parfois d’échecs et les échecs sont parfois plus constructifs. On apprend à 20 ans, 30 ans, 62 ans aussi. Les raisonnements que l’on tenait il y a 10 ou 20 ans ne sont plus valables aujourd’hui. Il y a des fondamentaux mais il y a aussi des changements de paradigmes qu’il faut capter pour se projeter dans l’avenir. Quels sont les fondamentaux qui restent et quels sont les changements ? Parmi les fondamentaux de l’entreprise, il y a en premier lieu, la valeur du patrimoine humain : il ne faut jamais l’oublier : c’est ça qui crée la valeur de demain ! L’autre valeur clé selon moi, c’est la profitabilité : sans cela, il n’y a pas d’emploi, pas d’innovation ni de développement. Autre valeur fondamentale : il est important de ne pas confondre activisme et activité. Je dirais qu’il y a aussi la force de l’investissement rentable, qui permet de donner une capacité à innover. Enfin, parce qu’on vit dans une société de l’immédiateté, nos entreprises sont des entreprises à transformer. Se transformer demande du temps et de l’appropriation de la part des hommes. Une entreprise qui se restructure en 10 mois, c’est possible sur le plan technique mais sur le plan humain cela demande du temps. L’environnement va plus vite, on ne peut pas aller plus vite tout seul, il faut guider, accompagner les collaborateurs dans le changement. On voit bien que les changements génèrent des inquiétudes. Il faut aider les collaborateurs à se projeter à long terme. Voyez-vous d’autres éléments de changement ? Il y a un vrai élément de changement, c’est toute la question de la numérisation qui va s’installer de façon significative dans l’entreprise. Cela peut être de nature à faciliter un certain nombre de choses, notamment en libérant le collaborateur de certaines tâches répétitives et en lui permettant de se recentrer sur la valeur à apporter à l’entreprise. Il faut être en mesure d’accélérer le mouvement, de raisonner de manière agile. Dans l’univers du numérique, les offres se construisent progressivement, étape par étape et ne sont pas forcément finalisées dès le début. C’est pour cela que nous avons lancé le village de l’innovation qui accueille et accompagne un certain nombre de start up. Cela permet de construire un modèle avec un écosystème d’entreprises, d’enseignement, de recherche pour favoriser cette transformation des start up. Quand on parle changement de paradigme, il faut avoir une vision du contexte économique et politique et en même temps, je continue à penser qu’il y a un environnement très porteur pour les jeunes qui arrivent sur le marché du travail. Avez-vous connu un échec qui vous a permis de rebondir ? Au-delà des échecs, je crois surtout à la force de l’expérience terrain, humaine, ou de l’expérience avec les clients. Ce sont des sujets qu’on apprend souvent de façon théorique à l’école. J’ai commencé à apprendre mon métier en étant confronté aux problématiques du terrain, du client. Il ne faut pas négliger cet aspect-là. L’expérience terrain a un sens. Souvent on omet cette expérience terrain et pourtant, qu’on soit une start up ou pas, on est vite confronté à des problématiques de cette nature là. Un échec ça peut être dû à une erreur d’évaluation d’un marché, de l’acceptation des hommes sur un projet. Il faut trouver le juste équilibre entre avoir un temps d’avance et être trop en avance sur son temps. Parfois je me suis planté car j’étais trop en avance et ça ne marche pas. Pour moi, le 2ème type d’échec vient quand on pense que c’est la technologie qui transforme. Lorsqu’on doit associer automatisation et humain, la vitesse de la transformation se fait à la vitesse de l’humain et pas de la technique car les hommes ne sont pas toujours prêts. Il faut respecter un temps d’assimilation sinon on se trompe. J’aime bien quand vous rappelez la force de l’expérience terrain. Aujourd’hui, on est beaucoup dans le test and learn : ça devient un mode de gestion de projet… On a parfois un prisme purement économique et le reste on le laisse de côté. Parfois de jeunes consultants sans expérience terrain ont un raisonnement purement économique. Ces jeunes-là, avec 4/5 ans d’expérience terrain, n’auraient pas tenu le même raisonnement là. Dans nos entreprises, c’est pareil. J’insiste beaucoup sur la force de l’expérience. Dans les start up, le problème souvent ce sont les réseaux, les marchés, l’offre commerciale à construire, l’élaboration des contrats. Ce n’est pas la question technologique. Qu’auriez-vous envie de dire à nos jeunes ? Ce que j’ai envie de dire à des jeunes : l’expérience terrain est essentielle ! Le paradigme actuel de notre environnement pose une vraie question sur la capacité et l’esprit d’entreprendre. C’est vers ça qu’il faut qu’ils se dirigent. Cela ne veut pas dire forcément créer une entreprise dès le début. Mais je me construis une expérience dans une entreprise et après je me lance. L’enthousiasme aussi ! Il n’y a pas de réussite sans enthousiasme. Il y a des équipes qu’on conduit. C’est se dire que dans cet environnement, j’ai un rôle à jouer, que je sois dans une ONG, start up, entreprise, peu importe ! Et je ne suis pas seul ! Un projet ne se construit pas seul : je suis connecté à des réseaux professionnels, des salariés, fournisseurs, clients. Je m’appuie sur tout un environnement. Je dirais à des jeunes d’être attentifs à cet environnement, on ne sera pas le pdg d’une grosse boîte demain matin. Un parcours se construit progressivement il est fait aussi d’opportunités : on saute dans le train ou pas. C’est aussi la question de la prise de risque. Je leur dirais aussi que le monde dans lequel ils vivent n’est pas franco français mais c’est la planète. Votre marché de l’emploi c’est la planète ! Les opportunités que vous avez sont absolument considérables. Si vous structurez et organisez votre démarche, il y a beaucoup de choses à faire. Est-ce qu’on est dans un monde dans lequel il y aura plus d’entrepreneurs d’ici 10/20 ans ? Oui je crois, le monde de l’entrepreneuriat va être de plus en plus valorisé. Il y a une prise de conscience du rôle des grandes entreprises pour tirer les plus petites. Dans le village de l’innovation : on ouvre nos carnets d’adresse aux entreprises pour qu’elles puissent construire leur avenir. Le rôle des ETI est important. En France, on a un déficit avec nos exportations : il faut réguler cette dimension-là, à mon sens, c’est le rôle des grosses boîtes de tirer les autres. Exporter ça ne s’improvise pas. Comment voyez-vous l’école demain ? J’ai une vraie question sur le modèle économique. Je considère que la seule variable d’ajustement qui consiste à augmenter les frais de scolarité a des limites car dans ce concert-là, je n’aurais jamais pu intégrer l’école or une partie de la richesse de l’école c’est sa diversité. Cette diversité a tendance à disparaître aujourd’hui et c’est un risque pour l’école. La question du modèle est essentielle. Le fait de rester seul sera durablement un poids lourd à porter. J’aimais bien l’idée de rapprochement avec l’Ecole Centrale de Nantes par exemple, dans une logique de formation duale, et je pense que c’est une voie qu’il faut sans doute explorer encore davantage. Il faut aussi se différencier des écoles sans prépa qui peuvent venir nous concurrencer. Des jeunes qui n’ont pas exactement le même niveau mais qui se disent à quoi bon faire une prépa, autant faire une école en 5 ans. On a parlé numérisation mais il faut aussi garder du temps pour des grandes disciplines comme le management. Il y a aussi des sujets à porter encore davantage comme les valeurs d’écologie, de développement durable : ça aussi c’est une préoccupation des entreprises. Je recherche aussi particulièrement la capacité d’analyse : par exemple, l’analyse stratégique des secteurs qui peuvent être assez vite uberisés. Aujourd’hui on a du mal à avoir des profils qui maîtrisent bien ce sujet, cette capacité à prendre du recul. En conclusion, je dirais qu’il faut de l’enthousiasme, de l’enthousiasme et encore de l’enthousiasme ! Quand on recrute, on a envie d’avoir des profils qui restent curieux. En école, les étudiants sont très curieux, ils vont vérifier leurs connaissances dans les livres, sur internet. Parfois quand ils arrivent dans l’entreprise, ils considèrent que cette autoformation est finie et comptent trop sur l’entreprise pour les former.
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- Le 1 juin 2017
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Moving the traditional Vietnamese food industry forward
Dzung Pham Ngoc (MBA 12) Dzung Pham Ngoc of Vietnam has a background in supply chain and purchasing management, primarily in the manufacturing sector. She speaks English, a little French, some Chinese and, of course, Vietnamese. In addition to her MBA from Audencia Business School, she holds a Master in Business Administration and Management from the French Vietnamese Centre for Management Education (Vietnam) and a Bachelor in International Business from the Foreign Trade University (Vietnam). Current occupation: Dzung is the co-founder of GreenV., JSC, a food-processing company that specialises in the production of traditional Vietnamese foods. Based in the capital city of Hanoi, her company currently sells foods such as Vietnamese sour sausages, Nem Phung (a dry snack made from pork) and Nem Tai (traditional Vietnamese spring rolls) to restaurants and groceries. “At GreenV., JSC, our slogan is ‘feel the green’. We put the health of consumers at the forefront of everything we do,” says Dzung. Motivation: Dzung founded the company in 2014 in an effort to advance the efficiency and safety of traditional food production in Vietnam. “Most traditional foods here are produced by hand and may have sanitation problems,” she says. “We wanted to provide a hygienic process with better-quality ingredients and better packaging for shipping.” It has been very rewarding work, Dzung says. However, she notes that any new company has a lot of challenges at the beginning. “In Vietnam, there are so many regulations and policies you must follow; furthermore, we started at a very small scale but had to go to very big suppliers to get quality materials and ingredients. This can be difficult.” When asked about how she initially addressed these challenges, Dzung says cheerfully, “I didn’t think too much about the challenge of it because when you overthink, it might seem too challenging!” She notes that her background in supply chain and purchasing management, her training at Audencia and her family’s restaurant background have all been helpful. “We keep improving and applying new technologies, and as a long-term goal, we hope to move to more sustainable production and packaging.” Personal interests and passions: Dzung loves travelling, music and movies. “Since I work in the food industry, my love of travel is also like study! I can go to other places to see what the food is like there and how they make it.” Staying in touch with Audencia: Dzung is still very close with some of her classmates and stays in touch with them via both social media and in-person visits. “There is an Audencia Alumni chapter in Vietnam, and I went to Ho Chi Minh City to meet some people there.” She also took a trip to Indonesia to see a classmate, and says that sometimes, alumni from France come to Vietnam. Advice to students and graduates: As words of advice and encouragement, Dzung says, “When you start doing anything, it can be very difficult, but don’t give up. This is true for your studies and your career. If you give up now, it will be much harder to restart. If you have enough courage, you can follow your passion and reach your goal.” She also emphasises the importance of finding a good mentor. “This is especially true for young people who may have limited experience and knowledge. Get help with how you should go about pursuing your goal!” Dzung says she is happy to have met professionals in Vietnam through good friends, and they are now her mentors. Most memorable experience at Audencia: “When I came to Audencia for my MBA studies, it was the first time I had stayed that long in a foreign country; it affected me a lot. It is so different from Vietnam!” Dzung remembers being very busy studying and struggling with French. “But the professors are so professional, and the students are very nice. They are the best. And in my classmates, I now have friends from all over the world.” Dzung says that her time at Audencia really opened her eyes to the possibilities. “If you search for the right solution, you can accomplish your goals. If you know good people, it will be much easier!”
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- Le 23 juin 2017
Autres actualités
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Our alumni communities in Beijing and Shanghai start to get dynamized
The global presence of Audencia alumni is always our strength. Beijing and Shanghai, two of the largest and fastest growing cities in the world have attracted more and more people to explore. Hundreds of Audencia alumni have come to work and live here. In order to reunite our alumni and build stronger connection among them, Audencia Alumni has created its Beijing and Shanghai communities. Led by two enthusiastic ambassadors, Eugenia LAO (IMM 2012) and Yuan JI (MBA 2011), Shanghai community had its kickoff event on May 26th and the one in Beijing is taking place on this Friday. “ As an initial step, we aim to animate the community by involving our alumni in Shanghai and neighboring cities to participate in a variety of activities on a regular basis. ” - Eugenia LAO, Ambassador Shanghai “ If you’ve always been thinking about expanding your network, enriching your social life, getting professional advices, advancing your career, or having an effective talent pool for your business, then join the community and enjoy the remarkable resources. Your Audencia experience never ends! ” - Yuan JI, Ambassador Beijing
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- Le 15 juin 2017
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INFOMELESS REMPORTE LE FONDS #CLASSGIFT
Menée en octobre dernier par la promo 2016 et les collaborateurs d’Audencia Business School, la campagne #ClassGift a permis de collecter 2090€. L'objectif ? Amorcer un fonds dédié à financer de futurs projets étudiants. Pour cette première édition, la Fondation Audencia a reçu plus de 20 candidatures, un vrai succès ! Découvrez l’ensemble des projets et le processus de sélection dans cet article. La gagnante ? Victoria Mandefield avec son projet Infomeless. Victoria est étudiante ingénieur-manager à Audencia et a choisi de mettre ses compétences en ingénierie au service d’un projet à fort impact sociétal. Son idée ? Utiliser le numérique pour informer les personnes en situation de grande précarité (sans-abri, réfugiés). Victoria explique “Le déclic Infomeless s’est produit alors que je prenais le bus : sous l’abribus dormait un sans-abri, contrastant avec l’écran tactile de l’abri. Et si cette technologie pouvait l’aider, lui qui dormait dessous ?” Son produit ? Une plateforme pluriforme et multilingue (à découvrir dans cette vidéo) : Un site internet en open data : “Les associations pourront gérer leurs propres structures (accueil de jour, bagageries, etc.) afin de garder les informations à jour aisément. Elles pourront également indiquer leurs prochains évènements sur le calendrier pour mieux se coordonner entre elles.“ Une appli mobile : “D'après nos sondages, environ 20% des personnes à la rue ont un smartphone, en particulier les jeunes et les réfugiés, et ce nombre s’accroît très rapidement. L'application servira ainsi aux personnes à la rue, aux bénévoles en maraudes et aux citoyens souhaitant aider le sans-abri qu'il croise.” Des bornes interactives : “Afin d'atteindre toutes les personnes dans le besoin sans conditions de ressources. Elles seront disposées dans les structures d'accueil et pourront informer des milliers de personnes dans le besoin qui y passent chaque année”. Victoria et son équipe se servent des méthodes fréquemment utilisées au sein de l’école pour développer et tester leur produit. Elle souligne “En plus de notre avantage technologique, notre solution a été développée pour et avec les personnes à la rue. Nous utilisons la méthode du Design Thinking pour concevoir le système et le tester en permanence auprès des utilisateurs. Nous avons ainsi la certitude du besoin et de l'adéquation de notre solution. Nous impliquons donc toutes les parties prenantes dans notre développement : Les villes (les mairies de Paris, Nantes et Bordeaux sont très intéressées par notre solution), les associations, les personnes à la rue, les citoyens, à travers la création d'une communauté de citoyens qui nous remontent des nouvelles informations” Actuellement en summer school à UC Berkeley, Victoria remercie l’ensemble des donateurs avec un message vidéo. Le Class Gift souligne l’importance de la mission portée par la Fondation Audencia : soutenir les projets qui contribuent au rayonnement de l’école. L’objectif demain ? Financer l’ensemble des projets audacieux #MadeinAudencia. En soutenant la Fondation Audencia, les donateurs permettent à l’école de soutenir et d’inspirer ceux qui inventeront le monde de demain. Initié par les plus grandes institutions, ce modèle s’appuie sur la générosité et la fierté des diplômés et amis de l’école. L'objectif ? Aller toujours plus loin dans l'excellence.
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- Le 21 juin 2017