J’ai réellement l’international dans le sang, au sens propre du terme!

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  • Le 1 janvier 2012
Nom: Cécile LE GOFF
Fonction actuelle: 
Diplôme Audencia: Bachelor EAC 09
Nationalité: Française
Résidence:  



Interview Cécile LE GOFF 
Un profil indéniablement international ! Cécile revient sur ses souvenirs en tant qu’expatriée aux 4 coins du monde.
         
Tu es entrée à l’EAC en 2006. Avais-tu déjà en tête que tu parcourrais le monde comme tu l’as fait ? USA, Inde, Chine, Allemagne !
J’ai réellement l’international dans le sang, au sens propre du terme! De mère polo-ukrainienne étant devenu américaine à 15 ans, de père ayant entre autre vécu en Iran, j’ai pris quelques habitudes dès mon enfance !
En terminale, j’ai visité plusieurs salons, dont un sur lequel Julien POTONY, à l’époque étudiant aujourd’hui diplômé, a su me convaincre de rentrer à l’EAC : possibilité d’étudier à l’étranger, de partir en stage aux 4 coins du monde et d’assister à des interventions de professionnels ayant un background international. C’est devenu une évidence : mes études supérieures se feraient à l’EAC et nulle part ailleurs !
         
Parmi toutes ces destinations, laquelle t’a le plus surprise ?
Les Etats-Unis m’ont conquise sur un point précis : même si l’on est jeune, si l’on a l’envie, si l’on ose, les entreprises et les organismes nous ouvre énormément d’opportunités.
En Inde, tout est différent de ce que l’on connaît en France. On pense blanc, ils pensent noir : cela rend les échanges très riches ! Il faut donc réapprendre à communiquer, s’adapter sans cesse. Même si cela demande beaucoup
d’énergie, la découverte des fonctionnements, des process et des relations humaines est passionnante. Il faut s’armer de patience, faire sa place et s’accrocher pour y trouver un équilibre qui devient palpitant.
         
Quels souvenirs marquants gardes-tu de ton cursus à l’EAC ?
Mon semestre d’études à Longwood, aux Etats-Unis, indéniablement ! Nous étions une petite équipe de l’EAC avec qui je suis restée très amis ; nous avons donc su créer des liens forts là-bas. Les contacts avec les étudiants américains nous ont également tellement apporté ! Les garçons de l’EAC se sont intégrés dans l’équipe de rugby,
nous avons pu ainsi créer des liens forts autour de cette équipe multiculturelle ! Par ailleurs, le fonctionnement des cours est très différent : les intervenants nous envoient les contenus avant le cours pour que l’on s’en imprègne avant d’arriver en classe, c’est assez intéressant. Globalement, s’observer soi-même dans un environnement étudiant étranger est riche de découvertes personnelles !
         
As-tu le sentiment que la notion de réseau ou la cooptation présente en France, est égale présente dans les pays que tu as côtoyés ?
En France, nous avons la chance d’avoir des écoles qui développent cette notion de réseau, ce qui facilite les échanges. Aux Etats-Unis, le contact est naturellement plus facile à mon sens, ne serait-ce que hiérarchiquement au sein des entreprises. En Inde, j’ai pu rencontrer beaucoup de monde parmi les expatriés en me mêlant à eux le week-end, lors de brunchs, de sorties, etc… Les expatriés se rassemblent beaucoup entre eux car il n’est pas toujours évident de vivre quotidiennement au sein d’une culture si atypique pour nous, occidentaux. Il faut oser aller dans ce « cercle » des expatriés !
         
Tu n’as finalement jamais occupé de missions en France. Cela fait-il partie de tes projets à moyen ou long terme ?
Je ne crois pas pour le moment. J’ai su saisir une belle opportunité en Allemagne, je reste ! J’ai décroché ce poste en ne sachant pas parler allemand mais en valorisant mon anglais et en leur promettant que j’allais leur montrer de
quoi j’étais capable. Il y avait une carte à jouer, j’ai joué cette carte !
   
Quel conseil pourrais-tu donner aux étudiants qui auraient envie de s’expatrier mais qui n’osent pas franchir le pas ?
Je me souviens de l’une des valeurs de l’école qui résume bien ma philosophie : « Saisir les opportunités de la vie ». Il faut élargir le champ des possibles, ouvrir les yeux sur le reste du monde, oser découvrir ! Ceux qui craindraient ce genre d’expérience peuvent se rassurer en se disant que c’est toujours très enrichissant et que finalement nous ne sommes jamais seuls.
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