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- Le 26 mai 2016
La confiance et l’entraide, 2 mots pour décrire mes années passées à EAC
Nom: Pierre-Marie SERVEL
Fonction actuelle:
Diplomé Audencia: Bachelor EAC 2011
Nationalité: Française
Residence:
Après plusieurs années au Canada, de retour en France sur un poste de d’Account Executive chez Microsoft, Pierre-Marie porte un regard sur ses expériences et ses années à l’EAC.
Pierre-Marie, sur les réseaux sociaux professionnels, tu te décris comme « passionné par le développement de nouveaux business et la mise en place de partenariats innovants ». Peux-tu nous en dire davantage ?
Je suis effectivement passionné par la création de valeur. Construire une relation professionnelle sur le long terme, avec la notion de donnant-donnant, est quelque chose de très stimulant. Quand une personne me donne une idée, j’ai rapidement en tête la manière de la monétiser.
D’ailleurs, aujourd’hui, je sais exactement là où je veux aller : je souhaite à terme créer mon entreprise, car ce n’est pas l’idée qui est forcément le plus important, mais la manière de l’exécuter. On peut avoir la meilleure idée du monde, si on ne sait pas comment la mettre en œuvre, elle disparait. C’est cela que j’ai envie de faire dans quelques années, et mes expériences actuelles me donne de l’expérience pour savoir implémenter.
Tu dis également avoir un intérêt particulier pour le marketing digital. Dans quelle mesure celui-ci est-il désormais incontournable ?
Le digital représente un quart des dépenses publicitaires dans le monde. Tout le monde est connecté aujourd’hui. Il est donc essentiel de se demander comment adresser ces utilisateurs. Ce sur quoi je travaille, c’est sur le « search », donc l’acquisition de trafic via le référencement sur moteurs de recherches. Cette composante du marketing digital est passionnante : comment mettre un produit ou un service devant le client potentiel ? Quel moyen digital utiliser pour aller chercher mon audience, notamment en fonction de la typologie de ma cible ?
Parlons maintenant de tes expériences à l’international. Dans le désordre : Malte, Toronto, Londres, Montréal, Waterville. D’où t’es venue cette envie de « visiter » le monde ?
Mon affinité pour l’international est venue très vite, au contact de membres de ma famille qui eux-mêmes partaient vivre des expériences professionnelles aux quatre coins du monde. Ils en revenaient avec tant de choses à raconter que je me suis rapidement dit que cette vie serait aussi pour moi. J’ai naturellement sauté le pas avec ce que proposait l’EAC, et j’ai attrapé le virus !
Un attrait particulier pour le continent américain ? Pour quelles raisons ?
En partant en semestre d’études dans le Maine, je souhaitais satisfaire mon envie de découvrir les Etats-Unis, d’améliorer mon niveau d’anglais, mais aussi de jouer dans une équipe américaine de basket-ball, ma passion depuis toujours. J’ai donc intégré dès mon arrivée l’équipe de l’université en participant ainsi au Championnat Universitaire nord-américain. J’ai eu le statut d’« étudiant/athlète », en ayant en tête que de mes résultats à l’université dépendait ma pérennité dans l’équipe!
Mais plus largement, je me sens « Citoyen du monde », tel que nous l’a inculqué l’EAC. L’EAC m’a invité à vivre des expériences fabuleuses, telles que le semestre d’études aux USA, mais aussi la possibilité de connaître mes premières expatriations de quelques mois. J’en suis revenu avec une belle ouverture d’esprit, une adaptabilité forte. Et que de rencontres sur place, de personnes aux parcours variés ! Ce sont réellement ces expériences qui ont façonné ce que je suis aujourd’hui.
Ces différentes expériences ont-elles été une valeur ajoutée dans ta candidature chez Microsoft chez qui tu es aujourd’hui Account Executive ?
Oui, notamment sur le niveau d’anglais que j’ai pu développer durant mes différentes expériences aux Etats-Unis, au Canada et en Grande-Bretagne. Par ailleurs, mon VIE m’a permis de prendre des responsabilités qui ont rapidement représenté un accélérateur de carrière. Enfin, ma persévérance, qui fait écho notamment à mon passé de sportif, a été reconnue également.
Pour terminer, 2 mots qui caractérisent tes années passées à l’EAC.
La confiance. L’EAC m’a toujours fait confiance, en me permettant notamment d’intégrer la filière International Business. C’est cette spécialisation qui m’a conforté dans mon choix d’orienter ma carrière vers l’international. D’ailleurs, aujourd’hui, je suis intégré dans une équipe multiculturelle, ce qui bouscule les codes en matière de management, de collaboration, etc…
L’entraide. La notion de promotion soudée était très forte lorsque j’étais étudiant et elle est restée quasi intacte maintenant que nous sommes tous diplômés, 6 ans après. Nous avons vécu des moments forts, personnellement, professionnellement, scolairement. Et aujourd’hui, nous sommes une bonne soixantaine à être restés en contact, à se voir régulièrement, à faire vivre le réseau que nous avons initié grâce à l’EAC. Et qui sait, ce réseau peut aussi se transformer en opportunités professionnelles ! Cela fait bien entendu écho à l’intervention de Gaspard ATEDZOUE dès mon arrivée à l’EAC, qui évoquait ces notions indispensables : la nécessité de travailler avec des personnes fiables, de mettre de la pertinence dans nos projets personnels et professionnels et travailler son image en entreprise.
