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    • Le 1 janvier 2012

    Un stage à l’étranger est très formateur, permet de mieux se connaître et de dépasser ses limites.

    Nom: Léna Pailler Fonction actuelle:  Diplôme Audencia: Bac+3 Scom  Nationalité: Française Résidence:   J’ai effectué mon stage de trois mois en Afrique du Sud, à Cape Town où Je travaillais pour Inverdoorn, une compagnie qui organise des safaris. En tant qu’assistante marketing, j’étais en charge de la communication digitale. Ma mission principale était d’améliorer le référencement du site internet à travers la création de plusieurs sites web en anglais, français et espagnol. Je gérais également la mise en page du site, son contenu et de la création d’un logo. J’ai beaucoup appris pendant ce stage et je pense que les compétences web que j’ai acquises sont aujourd’hui indispensables. Grâce à cette expérience j’ai également pu découvrir une nouvelle culture, améliorer mon anglais et visiter un pays que je ne connaissais pas. Je suis convaincue qu’effectuer un stage à l’étranger est très formateur, permet de mieux se connaître et de dépasser ses limites.

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    • Le 1 janvier 2012

    Learning French is vital if you want to work in France

    Name: Iuliana Megelea Current position: Performance Management Consultant at PwC in Paris Degree earned at Audencia: IMM 10 Other degrees: BSc in Mathematics and Informatics in Applied Engineering, University Politehnica of Bucharest Nationality: Romanian Residence: Paris, France  Professional path As Performance Management Consultant in the finance department at PwC, Iuliana enjoys her responsibilities from both a technical and human perspective: “I get to work with a lot of companies and see how they are organised, how they work. I learn a lot every day because each company is different, and every person is unique. It is important to adapt your speech, methods, etc. to the individual.” She keeps all of this in mind in order to provide clients with the best solutions to their current budgetary challenges. Of course there’s a lot of research involved, but Iuliana says “it’s very rewarding at the end of a project when you see how the client’s work has improved.” In a previous position as a first-time project manager at 2B Consulting, she helped to implement software from IBM to improve the soft coding and budgeting for the owner of a large chain of supermarkets. “It worked in the same way as a consulting company. We implemented the software for all the smaller chains, while also keeping the larger corporation and how they manage their projects in mind, translating their problems into technical terms. And at the human level, I experienced managing the team and budget, in addition to the other challenges of the clients.” She loves her current job, but one day she hopes to start her own company in either consulting or analytics and work internationally, traveling across the globe – and visiting some of her closest friends from the IMM class of 2010. Passions Iuliana Megelea is passionate about a lot of things – from international travel and outdoor sports, to consulting and analytics, to quality time with friends and family – but everything she does, she does mindfully. “I try to always be correct, to treat others with respect and in the way I would want to be treated. This applies to my personal and professional life,” she says. And because of this, Iuliana seems to thrive in areas where both accuracy and consideration matter, whether it’s speeding down the slopes, reaching for her next hold while rock climbing, or finding the best solution to the complex budgetary challenges her clients at PricewaterhouseCoopers face on a daily basis. In fact, it’s Iuliana’s passion for internationalisation and tailoring client experiences to their specific needs that is part of her motivation to become an entrepreneur. Most memorable experience in France Iuliana’s passions for international travel and business are what brought her to the International Master in Management programme at Audencia Nantes in 2009, which had a long-lasting effect on her personal and professional life. “It was a whole new world for me, with such a broad range of subjects. And in my class, we were 26 nationalities out of 30 students – a great experience.” But what she treasures most is the lifelong connections she made. “The moments spent with my friends in the IMM programme are priceless, because I have best friends from all over the world now.” Iuliana talks with her IMM friends weekly, and each year, they pick a destination to meet. “Last year we met in France, and this year we plan to meet somewhere in Asia!” Advice to international students looking to work in France Iuliana has one very important piece of advice: learn French! And know that the more languages you speak, the more international your work is likely to be. Iuliana speaks Romanian, French and English fluently and has a limited working proficiency in Spanish. “I didn’t really speak much French when I came to study at Audencia, but I learned a lot as I communicated more and more with peers and colleagues.” Staying in touch with Audencia Alumni In addition to keeping in touch with the close friends she made in the programme, Iuliana is also getting involved in the Audencia Alumni network this year: “It’s important to keep in touch with the network – especially when I had such an amazing experience.” Iuliana goes to Audencia Alumni networking events when she can and plans to attend an Entrepreneur’s event later this year.

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    • Le 1 janvier 2012

    Le stage est un réel tremplin pour appréhender un domaine particulier

    Nom: Isabelle Perrot Fonction actuelle:  Diplôme Audencia:  Nationalité: Française Résidence:   J’ai eu l’opportunité de réaliser mon stage de Cycle Bachelor au sein du département Développement numérique d’ARTE France. Je m’intéresse aux nouveaux médias ainsi qu’aux productions web qui ne cessent d’être innovantes. Ce stage fut donc un réel tremplin pour appréhender ce domaine. Pendant trois mois, j’ai accompagné le pôle web en tant qu’assitante d’édition et de production web sur les différentes plateformes existantes (ARTE Future, ARTE Creative et ARTE Cinema) et sur des projets transversaux (création de jeux vidéos, courts métrages en 360° et en réalité virtuelle). J’y ai découvert un univers : la production web et bi-média. Ce stage confirme mon choix de projet professionnel : travailler dans le domaine de la production web et des nouveaux médias. J'envisage d'effectuer mon stage de 1ère année de Cycle master dans une société de production spécialisée dans le digital.

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    • Le 1 janvier 2012

    L'apprentissage, un réel atout !

    Nom: Marie Leclercq Fonction actuelle: Consultante Social Media Junior, WE ARE SOCIAL Diplôme Audencia: Bac +5 Scom 15 Nationalité: Française Résidence:   Depuis janvier, j’ai intégré l’agence We Are Social, où je réalise mon apprentissage en tant que Consultante Social Media Junior. Dans ce cadre, j’effectue des missions variées comme la participation à l’élaboration de la stratégie digitale de différentes marques, des missions de community management avec la création des calendriers de publication, l’administration et la modération de pages et de la création de contenu avec la rédaction de blogs post en interne et externe. L’apprentissage « Manager en stratégie digitale » proposé par SciencesCom représente pour moi une véritable opportunité. En effet, ce format d’enseignement permet à la fois de bénéficier de notions académiques, directement applicables au sein d’une organisation et d’être intégré dans la stratégie à moyen terme de l’organisation à travers des missions à responsabilités. Le rythme de l’apprentissage est de 4 jours en entreprise, 1 jour à l’école. Ce rythme, parfois dense, me permet d’être au coeur des projets et de m’impliquer véritablement. Une expérience enrichissante et professionnalisante !

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    • Le 1 janvier 2012

    Faire ses 1ers pas dans un groupe mondial, dynamique, leader de son secteur est une belle expérience

    Nom: Johanne Belzit Fonction actuelle: assistante Communication Corporate au pôle digital du groupe L’Oréal Diplôme Audencia: Bac +5 Scom 2014 Nationalité: Française Résidence:   Je suis actuellement assistante Communication Corporate au pôle digital du groupe L’Oréal pour mon stage de fin d’études. Après un CV déposé sur le site du groupe et deux entretiens, le responsable RH m’a proposé un poste dans le digital, compétence désormais indispensable sur un CV. Le grand atout de ce stage est la diversité des missions. Dans une équipe de 4 personnes, je travaille sur trois projets différents qui me permettent d’acquérir une vision très complète du secteur. Je participe notamment à la définition et à la mise en oeuvre de la stratégie de communication globale des pages Facebook et Instagram «Beauty For All by L’Oréal ». Je suis également en charge de la communication autour du lancement international du premier portail Intranet global du groupe. Un gros projet interne qui me permet d’être quotidiennement en relation avec différents pays. Enfin, je gère en complète autonomie une plateforme réservée aux « top managers ». Horaires denses, collaborateurs brillants, secteur en mutation…faire ses premiers pas au sein d’un groupe mondial, dynamique et leader dans son secteur, est une très belle expérience qui me donnera, j’espère, la chance d’exercer plus tard à l’international.

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    • Le 1 janvier 2012

    La communication digitale en pleine expansion dans le secteur de la banque et des assurances

    Nom: Simon Sallandre Fonction actuelle: BNP PARIBAS CARDIF Diplôme Audencia: Bac +5 Scom 15 Nationalité: Française Résidence:   J’ai effectué mon stage de 1ère année de Cycle master chez BNP Paribas Cardif en tant que Chargé de missions au Planning Stratégique. Ce qui m'a conquis dans cette offre de stage était la richesse du poste et des missions qui m’étaient confiées. Dès mon arrivée, j'ai été très rapidement intégré par mon équipe qui me considérait comme un collaborateur à part entière. Cela s’est traduit par des missions et responsabilités à forte valeur ajoutée, mais également un travail important pour me familiariser avec le monde de l'assurance et de la banque. Mes missions répondaient à mes attentes et allaient même au-delà. La dimension du planning stratégique de cette entreprise permet de travailler l'identité et la valeur de marque aussi bien en externe qu'en interne. Enfin, j'ai pu constater au cours de ce stage que la communication digitale était en pleine expansion dans le secteur de la banque et des assurances, qui communiquait très peu auparavant sur les supports digitaux (réseaux sociaux, applications...). Un secteur d'avenir donc pour les communicants en stratégie digitale !

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    • Le 1 janvier 2012

    Se préparer simultanément aux métiers de la communication et de la création de contenus

    Nom: Daniel BÔ Fonction actuelle: PDG de QualiQuanti Diplomé Audencia: Bac + 5 Scom 85 Nationalité: Française Residence:   DANIEL BÔ : LE PAPE DU BRAND CONTENT Après SciencesCom (et HEC), Daniel Bô travaille en agence de publicité (Saatchi, Lintas et Equateur) notamment sur des budgets média (TF1, F3) puis il a l'opportunité de faire l'Académie Carat Espace avant de créer son entreprise, dont il raconte l'histoire dans un article de blog. « QualiQuanti est un institut d'études et un laboratoire de recherche qui travaille en priorité sur les marques, la communication et les médias. Ma conviction est que les études et la recherche sont des sources de créativité (creative intelligence) et permettent de produire du contenu qui fait autorité. Nous avons notamment lancé womenology.fr, Ideeslocales.fr et brandcontent.fr, trois sites de contenus qui s'appuient sur les études. » S’intéressant à toutes les formes de communication des marques, il a étudié le publirédactionnel, le placement de produits et les sites de marques. C’est ainsi que Daniel Bô est devenu « le » spécialiste du Brand Content : « le Brand Content est le fait que les entreprises produisent du contenu et deviennent des médias. Red Bull incarne parfaitement cette tendance que nous avons étudiée en profondeur dès 2007 et sur laquelle j'ai co-écrit un livre en 2009 chez Dunod. » Les entreprises ont de bonnes raisons de choisir le Brand Content : « sa force réside pour l’essentiel dans l’expression “Content is king“. Il permet de développer une relation vivante et riche avec le consommateur par le biais des contenus, générer et fidéliser une audience intéressée, créer des bibliothèques de contenus, mobilisables dans les points de contact de la marque : magasins, expositions, réseaux sociaux, médias privés, etc., instaurer un univers culturel auquel le consommateur adhère et s’identifie. Avec les contenus, les marques peuvent s’approprier les atouts réservés aux médias : influence, rayonnement, audience, animation d’une communauté, abonnement, partenariats avec d’autres acteurs. Le contenu de marque peut aussi jouer d’autres rôles : affirmation d’une expertise, génération de leads, monnaie d’échange… S’il a une vraie valeur, il peut être monétisé, avoir son propre business model. Pour vous convaincre de son intérêt, je vous invite à consulter http://veillebrandcontent.fr/ et à voir plus de 2700 initiatives de contenus de marque. » Daniel Bô n’imaginait probablement pas ce que serait son quotidien aujourd’hui précisément lorsqu’il était à SciencesCom, mais un « pont » était déjà en construction : « SciencesCom présente l'immense avantage de préparer simultanément aux métiers de la communication et de la création de contenus. L’école a compris dès 1986 les passerelles qu’il y avait entre les fonctions de journalisme et de communication. A l'heure du brand content où les marques, mais aussi les ONG, les régions, les fédérations sportives, les individus deviennent des médias, cette vision est capitale. »

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    • Le 1 janvier 2012

    Un passionné à l’avant-garde du marketing, de la communication & de la création de nouveaux business

    Nom: Thomas Mathieu Fonction actuelle: Fondateur Gest App Diplôme Audencia: EAC - 2012 Nationalité: Française Résidence:   Entrepreneur né, Thomas Mathieu crée sa première auto-entreprise (Youcom, une agence de communication spécialisée dans la création de sites web, l’achat d’espaces web et réseaux sociaux pour des PME régionales) à 20 ans alors qu’il débute ses études à l’Ecole Atlantique de Commerce. Le digital devient une passion : quand il n’est pas en cours ou avec des clients, Thomas crée des sites web. Après l’EAC, Thomas poursuit ses études à SciencesCom pour assoir et conforter ses connaissances acquises sur le terrain. De l’idée au projet Lors de son stage de fin d’études à l’EAC, Thomas rencontre François-Michel Estival, directeur de MonNuage.com, premier réseau social de voyageurs en Europe. Ensemble, ils partagent la passion de la création d’entreprise et c’est autour d’un café que naît l’idée de GuestApp. « Tout s’est fait assez rapidement : nous avons construit l’idée puis le projet en quelques mois, établi le cahier des charges, trouvé les développeurs et enfin nous sommes allés chercher les financements. » Une application spécifique pour les hôteliers GuestApp commercialise une application pour tablettes à destination des professionnels du tourisme pour gérer leur e-réputation. « Les hôteliers sont démunis face aux sites de commentaires touristiques. Ils ont le sentiment d’avoir une épée Damoclès au-dessus de leur tête et ne savent pas comment la gérer » explique Thomas. Une personne mécontente d’une prestation sera plus encline à laisser un avis, tandis qu’un client satisfait ne prendra pas le temps de faire cette démarche. C’est tout l’enjeu de GuestApp : trouver une solution facile et pertinente pour les hôteliers et les clients. « Nous proposons une application spécifique pour permettre aux clients de laisser leur avis en quelques clics, sans avoir besoin de s’inscrire sur les sites. L’hôtelier se connecte à son compte, pose la tablette dans un lieu de passage et ne s’en occupe plus. Une fois le commentaire saisi, il est exporté automatiquement vers des plateformes d’avis telles qu’Easyvoyage, Trivago et Mon nuage. Tous les avis sont publiés mais l’hôtelier reçoit une alerte lorsqu’un avis négatif paraît. C’est un outil assez complet et surtout évolutif pour répondre toujours mieux aux attentes de nos clients.» Un plus : l’incubateur Symbiose Thomas ne cache pas les heures de travail passées à préparer ses dossiers : lorsque l’on se présente devant de futurs clients ou des financeurs potentiels, il faut être crédible surtout à 23 ans. La ténacité, l’humilité et le sens de l’écoute sont également indispensables. « J’ai appris au fur et à mesure sur le terrain, je me suis confronté aux problèmes et ai cherché les solutions. Mais ce qui m’apporte beaucoup, c’est de pouvoir échanger avec François-Michel Estival et Stéphane Lelièvre, notre tuteur au sein de l’incubateur Symbiose. Chacun apporte son point de vue, son expérience ; c’est très riche.» Concentré sur l’avancée de son projet, Thomas se refuse à toute projection à 5 ans mais prévoit à court terme d’embaucher un développeur et espère 200 clients d’ici 2 ans …

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    • Le 1 janvier 2012

    Studying in a non-English-speaking country takes you out of your comfort zone to learn new things

    Name: Sameer Nawani Current position:  International Trade Advisor at Indo French Chamber of Commerce & Industry, Mumbai Degree earned at Audencia: IMM 11 Nationality : Indian Residence : Mumbai - India  Why did you choose Audencia Nantes to study? The reasons why I chose Audencia Nantes was firstly to study in a non-English speaking country as it takes you out of your comfort zone and pushes you to learn new things. The course structure, diversity in class and the ranking of the school made Audencia an easy choice for my masters. What did you enjoy the most? The best part about studying at Audencia was the diversity in class, class interactions and the perspectives each of the classmates brings. Besides, it gave me the opportunity to explore Europe during my education. The experiences of the professors teaching the class was exceptional and the international exchanges facilitated by Audencia made it a truly International Programme. Studying in Audencia I was very active with international youth affairs and had a chance to participate in numerous International Youth Conferences and represent India in different capacities. After your studies at Audencia Nantes, why did you decide to go back to India? The opportunities & growth in India are immense and given the exposure of studying in France it opens doors to start an International career. What kind of job are you doing right now? I am working with the Indo-French Chamber of Commerce now. In my current role I am consulting French companies entering or expanding in the Indian market. The role involves engaging with them to work on the understanding of markets & opportunities, designing & working on an entry strategy and hand-holding in setting-up their company and office. The role also involves mediation in case of conflicts arising during trade. Besides working at the Chamber of Commerce, along with an Audencia Alumni Umesh Mukhi and contacts from the International Youth Conferences we started an International Think Tank in India that for the development and implementation of concepts of Sustainable Leadership. In our journey of developing this concept we have partnered with organizations like UNESCO, WBCSD and Young European Leaders to name just a few. The two major domains that we are currently focusing on are Entrepreneurship & Education. As a team we have collectively been invited and represented the Sustainable Leadership Initiative in India, France, Serbia, Mauritius, Qatar, Australia & Macedonia. Any tips for our students who are thinking of working in India? The current emerging economies are not only developing as manufacturing hubs for the developed world but also are potentially huge markets for any business. The industries and sectors in these economies are continuously evolving. This requires fresh ideas, out-of-the-box thinking and smart execution capabilities and this is what the students must focus on developing.

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    • Le 1 janvier 2012

    J’ai réellement l’international dans le sang, au sens propre du terme!

    Nom: Cécile LE GOFF Fonction actuelle:  Diplôme Audencia: Bachelor EAC 09 Nationalité: Française Résidence:   Interview Cécile LE GOFF  Un profil indéniablement international ! Cécile revient sur ses souvenirs en tant qu’expatriée aux 4 coins du monde.           Tu es entrée à l’EAC en 2006. Avais-tu déjà en tête que tu parcourrais le monde comme tu l’as fait ? USA, Inde, Chine, Allemagne ! J’ai réellement l’international dans le sang, au sens propre du terme! De mère polo-ukrainienne étant devenu américaine à 15 ans, de père ayant entre autre vécu en Iran, j’ai pris quelques habitudes dès mon enfance ! En terminale, j’ai visité plusieurs salons, dont un sur lequel Julien POTONY, à l’époque étudiant aujourd’hui diplômé, a su me convaincre de rentrer à l’EAC : possibilité d’étudier à l’étranger, de partir en stage aux 4 coins du monde et d’assister à des interventions de professionnels ayant un background international. C’est devenu une évidence : mes études supérieures se feraient à l’EAC et nulle part ailleurs !           Parmi toutes ces destinations, laquelle t’a le plus surprise ? Les Etats-Unis m’ont conquise sur un point précis : même si l’on est jeune, si l’on a l’envie, si l’on ose, les entreprises et les organismes nous ouvre énormément d’opportunités. En Inde, tout est différent de ce que l’on connaît en France. On pense blanc, ils pensent noir : cela rend les échanges très riches ! Il faut donc réapprendre à communiquer, s’adapter sans cesse. Même si cela demande beaucoup d’énergie, la découverte des fonctionnements, des process et des relations humaines est passionnante. Il faut s’armer de patience, faire sa place et s’accrocher pour y trouver un équilibre qui devient palpitant.           Quels souvenirs marquants gardes-tu de ton cursus à l’EAC ? Mon semestre d’études à Longwood, aux Etats-Unis, indéniablement ! Nous étions une petite équipe de l’EAC avec qui je suis restée très amis ; nous avons donc su créer des liens forts là-bas. Les contacts avec les étudiants américains nous ont également tellement apporté ! Les garçons de l’EAC se sont intégrés dans l’équipe de rugby, nous avons pu ainsi créer des liens forts autour de cette équipe multiculturelle ! Par ailleurs, le fonctionnement des cours est très différent : les intervenants nous envoient les contenus avant le cours pour que l’on s’en imprègne avant d’arriver en classe, c’est assez intéressant. Globalement, s’observer soi-même dans un environnement étudiant étranger est riche de découvertes personnelles !           As-tu le sentiment que la notion de réseau ou la cooptation présente en France, est égale présente dans les pays que tu as côtoyés ? En France, nous avons la chance d’avoir des écoles qui développent cette notion de réseau, ce qui facilite les échanges. Aux Etats-Unis, le contact est naturellement plus facile à mon sens, ne serait-ce que hiérarchiquement au sein des entreprises. En Inde, j’ai pu rencontrer beaucoup de monde parmi les expatriés en me mêlant à eux le week-end, lors de brunchs, de sorties, etc… Les expatriés se rassemblent beaucoup entre eux car il n’est pas toujours évident de vivre quotidiennement au sein d’une culture si atypique pour nous, occidentaux. Il faut oser aller dans ce « cercle » des expatriés !           Tu n’as finalement jamais occupé de missions en France. Cela fait-il partie de tes projets à moyen ou long terme ? Je ne crois pas pour le moment. J’ai su saisir une belle opportunité en Allemagne, je reste ! J’ai décroché ce poste en ne sachant pas parler allemand mais en valorisant mon anglais et en leur promettant que j’allais leur montrer de quoi j’étais capable. Il y avait une carte à jouer, j’ai joué cette carte !     Quel conseil pourrais-tu donner aux étudiants qui auraient envie de s’expatrier mais qui n’osent pas franchir le pas ? Je me souviens de l’une des valeurs de l’école qui résume bien ma philosophie : « Saisir les opportunités de la vie ». Il faut élargir le champ des possibles, ouvrir les yeux sur le reste du monde, oser découvrir ! Ceux qui craindraient ce genre d’expérience peuvent se rassurer en se disant que c’est toujours très enrichissant et que finalement nous ne sommes jamais seuls.

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    • Le 1 janvier 2012

    Etre incubées a permis d’être entourées d’autres entrepreneurs et de bénéficier d’un accompagnement

    Noms: Camille Piet & Marion Simon Fonctions actuelles: Fondatrices de L’effête Papillonne Diplôme Audencia:  Nationalité: Française Résidence: France    Camille et Marion, diplômées SciencesCom 2012, se sont lancées dans l’aventure de la création d’entreprise avec l’Effête Papillonne, une plateforme de mise à disposition de locaux professionnels pour de l'évènementiel. Zoom sur leur parcours et leur vied’entrepreneur.   Quel a été votre parcours depuis SciencesCom ? Marion : J’ai effectué mon stage de fin d’études chez KPMG et j’ai ensuite été contactée par un de leur partenaire : l’association nationale « Les Entrepreneuriales », association qui promeut l’entrepreneuriat étudiant à travers un programme d’entrainement à la création d’entreprise dans une quarantaine de campus en France. J’étais chargée de communication. Un poste très polyvalent (web, événementiel, print, RP…) et très enrichissant qui m’a permis de découvrir la création d’entreprise et de rencontrer de nombreux entrepreneurs.   Camille : J’ai été très vigilante quant au choix de mon stage de fin d’études, consciente qu’il pouvait m’offrir un job à la clé ! Je ne me voyais ni travailler dans une entreprise, ni dans une collectivité. En revanche, j’étais très intéressée par les enjeux en lien avec le développement durable. J’ai effectué mon stage au sein du Comité 21, Comité français pour le développement durable, un réseau pluri-acteurs dont la mission est la montée en compétences de ses adhérents sur la mise en place de stratégie développement durable. Après ce stage, j’ai été embauchée comme chargée de communication, puis j’ai poursuivi en tant que chargée de mission RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises).Ce poste a été très enrichissant, avec des sujets passionnants, une équipe stimulante etune réelle montée en compétences et en responsabilités où j’ai pu « intraprendre ».   Qu’est-ce qui vous a poussées à vous lancer dans l’aventure de la création d’entreprise ? Marion : Un besoin personnel de changement, une envie d’aventure, d’entreprendre par moi-même, de se sentir libre dans ses choix et d’apporter du sens à la société à travers un projet innovant et sensé.   Camille : J’ai toujours eu envie d’entreprendre ! À tel point qu’au moment de signer mon CDI, j’ai demandé à travailler à 80% car j’avais une idée de business, je voulais passer de la phase idée à la phase projet. Ensuite tout s’est enchainé : j’ai participé au concours « Business Affinity » porté par la Jeune Chambre Economique de Nantes en décembre 2014, dont le projet a été lauréat. J’en ai parlé à Marion et nous avons décidé de nous associer en janvier 2015.   Comment l’idée vous est-elle venue ? Camille : Travailler dans le développement durable apporte de nombreuses idées. Le projet est avant tout né de convictions fortes et d’une vision d’une société à améliorer. La première conviction est que la richesse de l’entreprise/organisation va au-delà de sa valeur économique. En optimisant ses m², outre les revenus générés, elle renforce son impact sociétal, son rôle sur le territoire, et enrichit sa mission initiale. C’est une manière pour elle de mettre un pied dans l’économie du partage, qui est un enjeu fort de business pour demain (2ème conviction). La troisième conviction est plus personnelle, c’est un regard sur notre fonctionnement. Aujourd’hui, nous prenons peu de temps pour célébrer les événements importants de sa vie avec les siens faute de temps, de moyens… Or, la vie est bien une succession d’événements. Faire en sorte d’en faciliter l’organisation est une manière de recréer du lien et de contribuer au bonheur de tous ! Offrir de nouveaux espaces grâce aux chefs d’entreprises qui ouvrent leurs locaux est une des clés pour en faciliter l’organisation, tout comme la digitalisation. C’est de cette idée qu’est né le nom : ils créent l’effête (les fournisseurs d’espace qui ouvrent leurs locaux), vous papillonnez (le client). Détournement de l’expression l’effet papillon, pour créer un changement positif sur le territoire   En quoi consiste votre quotidien d’entrepreneur ? Camille et Marion : C’est un quotidien très agité où chaque journée est différente (et toujours trop courte !). Nous apprenons sans cesse, nous touchons à tous les domaines (gestion, comptabilité, commercial, relation client, prospection, communication, développement, web, …). Notre quotidien est également rythmé par de nombreuses rencontres enrichissantes. Le tout dans la créativité, la co-construction et la bonne humeur. Nous avons la chance d’être incubées à Audencia, ce qui nous permet d’être entourées d’autres jeunes entrepreneurs et de bénéficier d’un accompagnement.   Quelle formation aviez-vous suivie avant SciencesCom ? Marion : après mon BAC ES, j’ai obtenu une licence à l’Université Catholique de l’Ouest et j’ai ensuite intégré le Cycle master de SciencesCom pour me spécialiser dans la communication d’entreprise et la RSE. Camille : Bac ES, puis BTS communication des entreprises avant un Cycle Bachelor et un Cycle master à Sciencescom. Nos études en communication sont un réel atout et une réelle force pour développer notre société.   Quels sont pour vous les points forts de SciencesCom et quels souvenirs gardezvous de l’école ? Marion : J’en garde un très bon souvenir et quelques-uns de mes meilleurs amis ! Ces 2 années de Cycle master m’ont vraiment fait murir et m’ont ouvert l’esprit sur le monde professionnel. Une formation diplômante proche de la réalité professionnelle. Camille : une école connectée au monde professionnel avec un réseau de qualité ! Une école à taille humaine qui créé des liens et des relations pérennes.

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    • Le 1 janvier 2012

    Les capacités d’adaptation et de transformation d’un territoire face aux mutations à venir.

    Nom: Laurence Ramolino Fonction actuelle: Chargée de recherche-action Diplôme Audencia: Bac+5 Scom Nationalité: Française Résidence:   De la diversité à la biodiversité Du public au privé, du développement local à l’industrie, l’environnement et au développement durable, j’ai testé plusieurs structures et modes de management comme chargée de développement, avant de me lancer à mon compte en janvier 2000, à la naissance d’un deuxième enfant. J’ai créé mon activité, mon bureau dans ma chambre, un bébé sur les genoux, un autre à 4 pattes sous la table. Une bonne entrée en matière pour tester nos ressources internes et nos capacités d’adaptationet de mouvement ! De la gestion de crise à la résilience des territoires Après 15 ans d’accompagnement des décideurs publics et privés et de gestion de conflits sur des projets de territoire, j’ai choisi de reposer ma monture. Ayant expérimenté les rôles d’éponge et de fusible sur les questions de gestion de l’eau, du bois, des déchets, de développement urbain, de l’industrie, j’ai eu envie de développer une offre de services et supports de gouvernance. Cette recherche a été retenue dans le cadre d’une sélection de projets innovants au sein de COFELY INEO, filiale de ENGIE (GDF SUEZ), le groupe souhaitant soutenir l’innovation locale et cultiver son ancrage territorial. Chargée de recherche-action depuis quelques mois, je recueille des témoignages pour observer ce qui fait la vitalité ou au contraire le gel d’un territoire et ses capacités d’adaptation et de transformation face à de grandes mutations à venir. Je m’appuie sur un réseau d’acteurs locaux désireux d’accompagner l’évolution des pratiques et de proposer une alternative à la culture de la peur se réduisant trop souvent à la gestion des risques, voire à l’immobilisme, autour des questions de transition énergétique, d’urbanisation, de mobilité, de changement climatique…. SciencesCom, le goût des autres et le learning by doing. J’ai intégré SciencesCom en 1990 après Sciences-Po Lyon et une maîtrise de Sciences Politiques. Ce qui a été déterminant, c’était le côté expérimental et « touche-à-tout » de l’école et aussi la liberté d’expression et la responsabilité associées. Le principe de l’école-entreprise est essentiel, mettre les mains dans le moteur et ne pas juste « consommer » de la connaissance dans une salle de cours…C’est là peut-être qu’est né mon goût pour la transdisciplinarité qui est au coeur de ma mission aujourd’hui, puisque je rassemble, archéogéographes, sociologues, cartographes, ingénieurs, designers, artistes pour proposer des modes de lecture dynamiques, multiprismes et créatifs des territoires et de l’avenir.

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    • Le 1 janvier 2012

    J'ai fait un tour du monde pour vivre comme un reporter ce qui m’a rendu débrouillard

    Nom: Charles Audier Fonction actuelle: Journaliste Diplôme Audencia: M2 Scom - 2013 Nationalité: Française Résidence:   Au cours de mon Bachelor à SciencesCom, et suite à un exercice d’écriture, j’ai eu l’opportunité de rencontrer la rédaction de GQ. C’est à partir de ce moment là que je suis entré dans le grand bain. Des journées de dingues, des missions diverses et variées et une nécessité d'être au courant de tout dans le monde du Lifestyle : les designers et leurs travaux, les sportifs et leur parcours, toutes les actualités du monde de l'automobile, du High Tech, de la musique…J'ai ensuite entrepris de faire un tour du monde et de vivre comme un reporter. Cette expérience m’a rendu débrouillard, disponible n'importe où et n'importe quand pour les rédactions. En revenant je n'étais plus le "jeune", j'étais devenu opérationnel. J'ai alors voulu repenser les médias à mon niveau et le transmedia m’est apparu comme une évidence. Dans un domaine que je maîtrisais, le surf, on a réalisé un dossier transmedia pour GQ, une première : des pages dans le Mag sur les tendances nautiques, des articles et des interviews sur le web et un film dédié sur l'iPad. Un pari qui s’est avéré gagnant puisque des licences GQ de Condé Nast en Amérique latine et Afrique du Sud ont repris l'idée. À la fin de mon Cycle master, j'avais 3 années intenses de formation derrière moi, un tour du monde dans les pattes et 4 stages à mon actif.SciencesCom m'avait donné les pré-requis académiques dans le journalisme mais aussi les SIC, la sociologie, le management des médias, et l’équipe pédagogique avait su me motiver en me guidant vers les outils nécessaires pour devenir journaliste. Aujourd'hui je valse entre les magazines papiers, la TV en tant que chroniqueur pour le Grand 8, le net et les projets transmedias.En ce moment par exemple je travaille en free-lance sur plusieurs dossiers High Tech tout en préparant une expédition dans le grand nord canadien pour partager les aventures des mushers là-bas. Mais pour le public français, sur son téléphone, sa tablette ou son ordi, avec des photos, des vidéos et des articles pensés en fonction du support ou du moment de la journée... Pour le moment je me contente de me faire une place dans le journalisme. Ca consiste à bosser sans limites, ne pas hésiter à entreprendre et ne pas mettre une idée de côté juste parce qu'on n'a peur qu'elle ne fasse pas mouche du premier coup. Et comme on dit : "Avant d'enfreindre les règles il faut les maîtriser". Alors une fois que j'aurais travaillé dans tout un tas de médias différents, je pourrais envisager de les critiquer puis de les faire évoluer ! Mais chaque chose en son temps."

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    • Le 1 janvier 2012

    Mon quotidien professionnel, c’est la vie typique d’un dirigeant de startup

    Nom: Agathe Fourquet Fonction actuelle: co-fondatrice de usine IO Diplôme Audencia: Bac+4 Sciencescom filiere communication 2006 Nationalité: Française Résidence: Paris  J’ai commencé en tant que consultante presse au sein d’Hopscotch, une agence de relations publiques où je suis intervenue auprès de startups et de Microsoft. Après 5 années, j’ai quitté le monde des agences pour prendre la direction de la communication de Cap Digital, le pôle de compétitivité francilien du numérique pour une mission d’un an et demi. J’ai ensuite piloté la communication de Systematic pendant quelques mois, un autre pôle de compétitivité basé sur le plateau de Saclay en parallèle du lancement de ma structure. J’ai co-­‐fondé Usine IO, une plateforme d’innovation hardware de 1500 m2 au coeur de Paris pour accompagner les porteurs de projets et les grands groupes dans la phase de prototypage jusqu’à l’industrialisation. Vous pouvez découvrir le lieu en vidéo et en photos ! Mon quotidien professionnel, c’est la vie typique d’un dirigeant de startup. Mes missions peuvent aller de la présentation de l’entreprise auprès de grandes entreprises, à l’accueil d’événements d’1h à 48h, au contact avec un plombier pour réparer une fuite ou à l’élaboration de notre stratégie de développement à court et moyen terme. Je suis principalement chargée de la vie du lieu et de la dynamisation de sa communauté, de notre influence auprès de l’écosystème de l’innovation en France et de la partie management des profils que nous recrutons. J’ai 2 associés et nous sommes une équipe de 11 personnes sans qui le lieu ne serait pas ce qu’il est. » Mes souvenirs de SciencesCom « La proximité avec l’équipe, les intervenants, la priorité donnée aux travaux de groupes, l’incitation à la curiosité et à penser « out of the box » font partie des points forts de l'école. Nos métiers sont amenés à évoluer et nous sommes constamment confrontés à de nouvelles disciplines, nous devons faire preuve d’un esprit agile et de flexibilité. Plus nous l’apprenons tôt, plus cela est bénéfique pour notre carrière. Pour moi, SciencesCom c'est les travaux d’équipe en nocturne, l’esprit d’entraide entre les étudiants et les amis que je garde encore maintenant. » Avant SciencesCom : BTS Communication à Montpellier

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    • Le 1 janvier 2012

    Repéré par Vincent Bolloré qui lançait sa chaîne Direct 8

    Nom: Florent Peiffer Fonction actuelle: Journaliste, Itélé Diplôme Audencia: M2 Scom 02 Nationalité: Française Résidence: Paris  J'ai choisi SciencesCom (après SciencesPo Rennes et une année au Mexique à fairede la radio) car je ne savais pas si je voulais aller vers le journalisme ou lemanagement. Cette année m'a aidé à y voir clair, à libérer mon énergie et à utiliser tous les outils nécessaires à mon futur projet. Après l’école, j'ai intégré la société de production audiovisuelle 2P2L en tant que journaliste-enquêteur pour une émission d'actualité destinée aux jeunes (Mon Kanar sur France 3). J'ai appris les bases du métier, l'écriture, la caméra, … et fait de nombreuses rencontres. François Pécheux, journaliste et cofondateur de 2P2L, a notamment cru en moi et m'a fait confiance. Je suis resté plus de 3 ans dans cette société passant du poste d'enquêteur à celui de journaliste sur le terrain. Cela m'a permis de voyager, de réaliser mon premier documentaire « le viol comme arme de guerre » et de faire mes premières chroniques à l'antenne. Repéré par Vincent Bolloré J'ai alors été "repéré" par Vincent Bolloré qui lançait sa chaîne Direct 8 et intégré la rédaction au lancement. L’aventure a duré un peu moins d'un an. Des heures et des heures de direct, sans toujours très bien savoir où l'on va…une expérience étrange mais enrichissante. En 2006, je suis parti faire du reportage quelques mois en tant que pigiste pour 2P2L et pour Canal + qui m'a engagé pour suivre les équipes africaines durant le mondial de football en Allemagne. C'est à cette époque que j'ai eu vent d'un casting pour une nouvelle chaîne internationale : France 24. J’ai été embauché et suis resté 4 ans dans cette chaîne assez extraordinaire : 36 nationalités et une ambiance de start-up. J'ai présenté les JT, d'abord le week-end puis la semaine en matinale, tout en présentant un magazine sur le Moyen Orient. Aux commandes de la matinale d’i>TELE En 2010, j’ai rejoint i>TELE (Canal+). Autre ambiance. Plus tendue, plus attentive à la concurrence… plus professionnelle aussi. J'ai beaucoup travaillé pour trouver ma place dans cette rédaction, j'ai monté quelques marches, franchi quelques obstacles, et me voilà aujourd'hui à la présentation de la matinale week-end, l'une des meilleures audiences de la chaîne. Je suis aussi chargé de la préparation de la tranche, caler les reportages, envoyer les équipes sur le terrain, valider les sujets, trouver les invités. C'est un travail passionnant même s'il est de plus en plus stressant … Certains ; jours on a envie de tout arrêter et puis vous commentez l'élection d'Obama, l'arrestation de DSK, les révolutions arabes ou la mort de Mandela…et vous ne pouvez plus quitter le plateau ! Mes souvenirs de SciencesCom Je garde un bon souvenir de SciencesCom, ces heures passées à essayer de monter les 30 secondes d'images que nous avions tournées, les présentations de campagne de communication, les idées qui fusent et la personnalité des élèves.SciencesCom pour moi c’est cette capacité à faire travailler les gens ensemble, à intégrer les élèves dans une logique professionnelle où l'on doit parfois arrêter de compter les heures. La création d'un lien aussi au sein des promotions. Ce lien est déterminant, on ne crée rien sans 'échange, l'écoute et aussi les franches rigolades…

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    • Le 1 janvier 2012

    Les choses n'arrivent pas sans qu'on les provoque !

    Nom: Arnaud Naintré Fonction actuelle: Directeur général Sisley Amérique du Nord et du Sud Diplôme Audencia: GE 84 Nationalité: Française    Luxe, calme et volupté ? Pas tout à fait, non. Si le secteur est bien celui là – à moins qu’il ne faille ici plutôt parler de cosmétique très haut de gamme, ce que l’intéressé préfère –, la vie d’Arnaud Naintré n’a rien d’un long fleuve tranquille. Le directeur général de Sisley pour l’Amérique du Nord et du Sud est sur tous les fronts, reste en mouvement pour coller aux évolutions d’un secteur hyper-compétitif, et assouvit depuis plus de trente ans sa passion pour le continent américain. Sa feuille de route en sortant d’Audencia ? Blanche, hormis une mention, inscrite en lettres capitales, et qui restera comme le fil rouge de sa carrière : l’international. Arnaud Naintré est un homme précis, et toute sa carrière porte la marque de cette aptitude à comprendre les enjeux et à y répondre au millimètre. “Comme la plupart de mes camarades de promotion, je ne savais pas précisément ce que je voulais faire. En revanche, à la différence de la majorité d’entre eux, je savais que je voulais partir. Loin.” Origines bretonnes et génotype taillés pour le grand large ? Si puiser au cliché est commode pour appréhender la rose des vents tatouée à flan de son existence, l’explication sur la clarté de sa trajectoire est plus compliquée à trouver. Esprit analytique ? Hasard ? Rencontres ? Un mix des trois ? Le résultat, quoiqu’il en soit, ne souffre aucune hésitation. Arnaud Naintré aura construit en trente-cinq ans de carrière un parcours net et sans heurt, logique, contrôlé. L’Oréal, comme point de départ. “J’y suis entré dès ma sortie d’Audencia et j’y suis resté quinze ans. D’abord le marketing, puis le commercial. Au début en France, puis aux États-Unis. L’international, il y a trente-cinq ans chez L’Oréal, n’allait pas de soi. Il faut le faire savoir en interne. Les choses n’arrivent pas sans qu’on les provoque. Je l’ai dit une fois, deux fois, trois fois ; la quatrième était la bonne.” Il veut voyager ? La marque va le lui permettre. États-Unis, Venezuela, États-Unis... Une grande variété de postes et de fonctions dans la division luxe. Qui attire l’oeil de Clarins. Qui se cherche un patron de filiale pour l’Amérique latine. Qui l’embauche. Après le très grand groupe, une entreprise un peu plus petite, où Arnaud Naintré parfait ses compétences. De grand à moins grand pour balayer toutes les problématiques et comprendre tous les rouages ? La stratégie “Naintré” est fonctionnelle. La suite va le prouver en mode majeur. Trois ans chez Clarins, un crochet par l’horloger Technomarine – “c’était finalement assez proche de l’industrie cosmétique” – et puis Sisley. Groupe familial français inscrit sur le très haut de gamme, Sisley n’a rien à voir avec L’Oréal, puissante machine leader sur son marché, pas plus qu’il ne ressemble à Clarins. En revanche, le passage par ces deux maisons, avant de rejoindre le groupe fondé par le créateur de Lancôme, avait tout de la bonne idée. “Je suis toujours resté dans l’industrie sélective cosmétique mais avec un parcours diversifié. L’Oréal était le numéro un, Clarins, une entreprise de taille moyenne, Sisley, une entreprise familiale.” Alors, ce parcours, un choix ? “Vous savez, si vous attendez que les choses vous arrivent, il ne va pas se passer grand-chose. La recherche d’entreprises, de postes nécessite d’être très actif, d’avoir toujours un oeil sur ce qui se passe. C’est ce que j’ai fait.” Comment fait-on pour passer d’un cadre extrêmement précis à la souplesse d’une organisation où les dirigeants abordent la stratégie par téléphone et formalisent peu leurs échanges ? “Nous avons une grande liberté de ton et une approche beaucoup moins politique que dans les très grands groupes, c’est très agréable.” Arnaud Naintré gagne ses galons et prend la direction de la marque pour tous les marchés Amérique du Nord et du Sud. Soit un territoire allant du Canada à l’Argentine. Un – très vaste – terrain de jeu qu’il connaît désormais comme sa poche. Et c’est tant mieux parce que le secteur est ultra-compétitif et que les choses bougent. À toute allure. “C’est très riche en ce moment, tout évolue à une vitesse phénoménale. Le digital fait bouger les lignes, avec des plates-formes e-commerce qui se développent trois à quatre fois plus vite que le marché traditionnel.” Rester en mouvement, ne pas s’endormir – “Impossible ici, nous sommes tous en CDD. Les CDI n’existent pas” – et progresser. Toujours. 

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    • Le 1 janvier 2012

    Un homme de presse qui a innové et multiplié les créations !

    Nom: Cyrille Duval Fonction actuelle: Président-directeur général Le Point Dipôme Audencia: GE 69 Nationalité: Française    Ce n’est plus une carrière, c’est une page d’histoire ! Brillant économiste de la presse, Cyrille Duval aura accompagné toutes les grandes mutations sociales et sociétales de ces quarante dernières années. Acteur d’une aventure médiatique hors du commun, l’actuel P.-D.G. du Point aura surtout permis à des hommes de conviction d’avoir une tribune à la mesure de leurs idées. En cela, il est l’artisan discret mais essentiel de l’exercice démocratique. La presse va mal. Les journaux sont en danger. La démocratie est menacée. Oui. Et non. Oui, parce que, c’est vrai, l’économie de la presse, fondée pour partie sur les ventes au numéro et les recettes publicitaires, a été éreintée par l’essor de la gratuité, la percée du digital et les changements de comportements des lecteurs. Non, parce que comme l’a prouvé Cyrille Duval récemment au Point, et avant cela au Figaro, des réponses existent. La première a un nom très simple à retenir. Il s’agit de la qualité. La deuxième n’est pas plus mystérieuse : elle se fonde sur la connaissance fine de son lectorat. La troisième, enfin, repose sur la créativité et l’inventivité. Mais ne vous y trompez pas, ce triptyque au faux air de Candide est probablement l’une des choses les plus difficiles à atteindre et à associer pour un patron de presse. Pour y parvenir, il faut que les hommes qui occupent les postes clés – à savoir le rédacteur en chef, le directeur général et les équipes qu’ils animent – soient visionnaires, professionnels jusqu’à la déraison, et unis. C’est pour cela que Cyrille Duval, avant de travailler pour des journaux, a toujours travaillé pour et avec des hommes : “Ma carrière a été marquée par trois hommes d’exception. Le premier s’appelait Robert Hersant, le deuxième François Pinault et le troisième Franz-Olivier Giesbert.” Sacrée galerie ! Comment en est-il arrivé à être à tu et à toi avec ces trois monstres sacrés ? Petit retour en arrière : “En sortant d’Audencia, passionné d’automobile, je suis entré comme chef de publicité chez Fiat Automobile France. Ce n’était pas le bon choix. J’avais la passion de l’automobile, pas de l’industrie automobile.” La nuance – de taille – le fait changer de braquet et l’oriente vers le service publicité du Figaro. Il restera trente ans dans cette entreprise. “J’ai évolué tous les deux ans. Quand Robert Hersant a racheté le titre, je suis devenu le patron de toute la publicité avant d’être nommé président de la régie publicitaire Publiprint, régie du Groupe Hersant qui, en plus du Figaro, comportait près de 40 titres.” La progression se poursuit, inexorable. Il devient directeur du Figaro, puis de la Socpresse, la holding du groupe Hersant. “On a innové, tout le temps. On a d’abord rajeuni le journal, qui était vieillissant. Et ensuite on a multiplié les créations : Le Figaro Économie, Le Figaroscope, Le Figaro magazine, Madame Figaro, des suppléments chaque année pour investir tous les marchés.” Le Figaro est transformé. Et, avec lui, toute l’économie de la presse française qui change peu à peu de modèle. L’artisan de cette révolution copernicienne aura toujours bénéficié du soutien du “papivore” – le succès n’aurait pas été possible autrement – et son décès, le 21 avril 1996, met un coup d’arrêt à cette aventure de trente ans. “Quand Robert Hersant est mort et que Serge Dassault a racheté le Groupe, j’ai réalisé mes actions et je suis parti.” Il rencontre alors François Pinault, propriétaire du Point, qui l’appelle au chevet de l’hebdo. Ce dernier a une immense réputation mais un équilibre financier précaire. Les lettres de créance acquises au Figaro le qualifient mieux que quiconque pour redresser le titre. Quarante-huit heures de réflexion et action : “J’ai retrouvé Franz-Olivier Giesbert, que j’avais côtoyé pendant quinze ans au Figaro.” Les deux hommes s’estiment – euphémisme énorme ! – et connaissent la valeur d’un bon diumvirat. Ils se mettent au travail. Les ventes du Point passent de 300 à 400 000 en dix ans, à rebours de la majorité des autres journaux, qui perdent du lectorat, l’inscription dans le digital – qui progresse très vite – n’érode pas l’édition papier. Le pari est gagné. “Franz-Olivier Giesbert est le seul patron de presse à appeler un lecteur un “client”. On a fait un produit qui correspond au client.” Ça a l’air si simple…

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    • Le 1 janvier 2012

    La constitution d’une bonne équipe est la responsabilité première d’un dirigeant

    Nom: Dominique Bamas Fonction actuelle: Directeur général de Manitou Diplôme Audencia: GE 82 Nationalité: Française     Dominique Bamas aurait-il horreur de la ligne droite ? Sa carrière, en tout cas, ressemble au tracé du circuit de Monaco. Les virages en épingle à cheveux, les changements de pneumatiques par gros temps et un sens ardent du collectif et de la gagne ont fait du pilote un fin manoeuvrier courtisé par de nombreuses écuries.  S’il fallait poursuivre dans la veine automobile, on pourrait dire que l’entame de carrière de Dominique Bamas s’est faite sur Formule 3000 et qu’il évolue désormais à bord d’une monoplace performante au sein de l’élite de la Formule 1. 1982. Dominique Bamas sort d’Audencia Nantes après une majeure en finance et s’oriente assez logiquement vers un diplôme d’expert-comptable. Diplôme qui lui offre une très belle première montée en gamme. L’Ordre lui décerne le prix du meilleur mémoire d’expertise comptable, publie ses travaux et lui ouvre des perspectives de carrière intéressantes. “J’avais 28 ans et j’évoluais alors au sein du cabinet PW. J’y ai passé quatre années... avant de racheter mon propre cabinet.” Cabinet qu’il fusionne bientôt avec une autre institution de la place nantaise. Le nouvel ensemble comprend sept associés et cinquante collaborateurs. L’accès à la notabilité, des revenus importants auraient tôt fait de canaliser toute autre trajectoire que la sienne et de fixer un homme à son destin. Oui, mais voilà, Dominique Bamas rêve d’autre chose : “Six ans plus tard, je me suis dit qu’il serait intéressant pour moi d’élargir un peu mon horizon, d’aborder des sujets plus internationaux.” Deuxième changement d’écurie. Le groupe Roullier, basé à Saint-Malo, est un des leaders français dans le domaine de la nutrition des plantes et des animaux. Il y fait son entrée. Il y restera dix-sept ans, occupant tous les postes à responsabilité : directeur financier de filiale, directeur de la consolidation, directeur financier du groupe, membre du Comex. Il part en Espagne s’occuper des activités du groupe, rentre en France et prend la présidence de la division Chimie. Les résultats obtenus dans le développement des segments matières premières, nutrition animale, plasturgie et activités minières, en France comme à l’international, le mettent sur le podium. Et en situation désormais d’être chassé par de gros poissons. Sa force ? Leadership, passion du management, sens du collectif, modestie : “Je me suis toujours entouré de gens meilleurs que moi. La constitution d’une bonne équipe est la responsabilité première d’un dirigeant. Il ne faut jamais craindre de vous associer à des gens qui vous sont supérieurs, cela permet de pouvoir déléguer, d’avoir de bons conseils et de bonnes recommandations. Et naturellement, cela vous fait progresser.” Cette intelligence et cette humilité n’échappent pas au groupe Axéréal, qui l’appelle en 2008 : “Axéréal est la première coopérative céréalière de l’Hexagone. Elle venait juste de naître de la fusion de deux groupes leaders, que je devais unifier.” La quatrième écurie du pilote n’est pas une maison simple à conduire. Le mode de gouvernance peut tourner au casse-tête : “Le conseil d’administration fonctionnait sur un mode paritaire avec deux groupes de neuf administrateurs qui disposaient des mêmes pouvoirs.” En cas de consensus, les choses avancent. Dans le cas contraire, c’est la panne sèche. Dominique Bamas s’aperçoit qu’il n’aura pas les coudées franches pour mener son projet à bien. L’aventure coopérative s’arrête. Administrateur indépendant du groupe Manitou depuis 2009, il en devient le directeur général dans un rôle de management en transition en 2013. Ce circuit-là ne sera pas simple à négocier non plus, il le sait d’emblée. “Le management de transition est une expérience assez complexe puisque vous avez l’obligation de jongler entre les affaires courantes et les projets structurants pour l’avenir, projets dont vous savez que vous ne les porterez pas jusqu’au bout. C’est un poids et des responsabilités supplémentaires.” Travailler d’arrache-pied pour des résultats qui seront portés au crédit d’une autre équipe ? L’humilité de Dominique Bamas l’empêche, semble-t-il, de s’embarrasser de tels calculs. Il continue à négocier ses virages. Avec brio.

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    • Le 1 janvier 2012

    Un vice-champion du monde 2010 en Match Racing qui ne déroge pas à ses convictions.

    Nom: Gregoire Evrard Fonction actuelle : Directeur opérationnel de North Sails. Diplôme Audencia: GE 96 Nationalité : Française    Une philosophie de l’excellence et de l’éthique ; un sens des responsabilités qui décuple sa liberté d’entreprendre en lui donnant sens et impulsion. Greg Evrard est un homme étrange. À 40 ans, il a la sagesse du vieil homme, le corps – et le palmarès – d’un sportif de haut niveau et la vision déployée d’un entrepreneur de PME ultra-technique, aux prises avec des réalités économiques complexes ! Il me semble que nous avons une responsabilité. Les diplômés qui sortent d’Audencia font partie des 3 % à qui il sera donné d’aller sur des postes importants, dans des entreprises de renom ou dans des PME. Cette possibilité donne des responsabilités. Si des gens comme nous abdiquons nos rêves, mettons en berne nos passions, laissons nos convictions – quelles qu’elles soient – se dissoudre, cela risque de poser un problème.” Plaidoyer pro domo ? Absolument pas. Certes, Audencia Nantes – et son début de carrière chez Decathlon – ont bien permis le maintien opérationnel de ses capacités à naviguer. Bien sûr, sa position actuelle chez North Sails le met en permanence au contact des réalités d’une PME et lui impose, ce faisant, de grandes responsabilités vis-à-vis de la cinquantaine de salariés de l’entreprise. Mais ses paroles ne peuvent pas être entendues au travers du seul prisme de l’expérience personnelle. Non. Le directeur opérationnel de North Sails tient en réserve une approche beaucoup plus étendue et profonde : “Le fait de ne pas lâcher ce qui nous fait vibrer permet de comprendre le sens des décisions que l’on aura à prendre. Et dans la solitude du dirigeant, de celui qui a à décider, c’est parfois la dernière chose qu’il nous reste. Nos convictions.” Et des convictions, Greg Evrard en a. “La loyauté par rapport à sa propre carrière et son éthique impose des choix. Ces choix peuvent parfois paraître risqués, voire dangereux pour l’entreprise ou pour votre propre carrière. Mais tant qu’ils ont du sens, tant qu’ils permettent de rester en phase avec vos convictions profondes, il est essentiel de savoir les faire. Ce sont eux qui vous permettront de gagner le respect des autres, mais aussi de vous-même.” Comment maintient-on intact ce sens de la justice après vingt années de carrière ? Il nous faut peut-être retourner dans les années 90 pour le savoir. 1993. Greg Evrard sort de prépa HEC voie générale pour passer le concours d’Audencia Nantes, une école qui l’attire. Diplôme en 96 – majeure contrôle de gestion pour disposer d’outils concrets –, service militaire, puis retour chez Audencia pour reprendre des études en master Management du sport, et enfin prise de poste chez Decathlon, à la direction Ouest : “Dès mon embauche, j’ai été confronté au passage aux 35 heures et à l’arrivée de l’euro, que j’ai contribué à gérer au sein d’une direction administrative et financière. Très vite, j’ai été en charge d’une équipe, avec la responsabilité du recrutement et du management. Une période intense et riche.” Qui se double, sur le plan sportif, d’un saut dans l’élite mondiale. “De 1999 à 2004, j’ai gagné deux tours de France à la voile et je suis entré dans les cinq premiers mondiaux en Match Racing.” Decathlon lui ouvre grand les portes du sommet – poste au sein de la direction générale de la distribution, à Lyon – mais le met, ce faisant, devant un dilemme : le sport ou la carrière ? “Je ne réfléchis pas en termes d’obligation de choix. Le côté ‘c’est ça ou c’est ça’, je ne supporte pas bien. Si on a une passion, on ne l’abandonne pas. On l’aménage.” Greg Evrard fait la navette entre Lyon et l’Ouest, où sont basées ses équipes. Le “ou” s’efface au profit du “et”. 2004, nouvelle proposition de Decathlon. Au même moment, North Sails, leader dans le domaine de la voilerie, lui “offre” la direction du site de production France. Entre le géant nordiste et la PME de Vannes, le combat est inégal… mais tourne à l’avantage de la seconde : “Il y avait la dimension géographique, bien sûr, mais surtout l’envie d’intervenir plus stratégiquement dans une structure petite, mais internationale.” Il devient directeur adjoint. Le chiffre d’affaires double entre 2005 et 2011. Mais là n’est pas l’essentiel. “Ma plus grande fierté, pour le moment, c’est d’avoir tenu bon en 2009, pendant la grosse année de crise, y compris face aux dirigeants du groupe. J’ai pris l’engagement de ne pas perdre d’argent, tout en refusant de réduire les effectifs. J’y suis parvenu même si cela a dû parfois se faire au détriment d’intérêts financiers personnels.” Est-il besoin d’ajouter quelque chose ? Le vice-champion du monde 2010 en Match Racing n’a aucune idée de l’endroit où il sera dans vingt ans : “Ce serait triste, non ?” En revanche, ce qu’il espère est clair : “Ne pas avoir dérogé à mes convictions.” CQFD ?

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    • Le 1 janvier 2012

    Aider les entreprises à se transformer

    Nom: Erik Campanini Fonction actuelle: Associé du cabinet BearingPoint, en charge de l’activité conseil marketing, vente et service clients pour la France et responsable de l’offre de conseil digital au niveau monde. Diplôme Audencia: GE 96 Nationalité: Française Résidence:     Le conseil. Un univers composite passionnant… et déterminant. À l’heure du changement de paradigme sociétal et économique, au moment où la rapidité des échanges entre les individus – et entre les individus et les marques – n’a jamais été aussi élevée, le conseil apparaît comme l’interface décisive pour préparer et prévoir, et augmenter, demain, sa capacité d’action. Erik Campanini, associé chez BearingPoint, arme les entreprises pour leur permettre de maîtriser leur destin. Un pied ici, l’autre dans le futur.  Le monde bouge ? Non, il mute. Et à toute vitesse. Comprendre ce qui est à l’oeuvre aujourd’hui n’est pas une mince affaire. Séparer le bon grain de l’ivraie, déterminer ce qui relève de la tendance de fond et ce qui tient de la mode, dissocier les voies de garage darwiniennes des grandes évolutions systémiques est pourtant vital pour les entreprises. Problème : la complexité de ce qui se joue en ce moment, couplée aux pressions du court terme des dirigeants, freine, gêne ou empêche cette analyse. Au risque de propulser les organisations, mal préparées et donc fragilisées, dans un monde nouveau. Au péril, dans le pire des cas, d’en voir certaines disparaître. Solution : faire appel à quelqu’un du calibre d’Erik Campanini. Son métier, simplifié à outrance : aider les entreprises à se transformer pour affronter le maelström. Principalement dans le domaine du digital. Ses outils pour atteindre cet objectif ? Un bagage académique solide et vingt années d’expérience. “En sortant d’Audencia, en 1996, j’ai été faire mes classes dans une petite SSII – Micropole / Univers Informatique –, dans laquelle j’étais responsable de la relation commerciale avec des grands comptes internationaux. Durant cette période, j’ai également été amené à développer des partenariats qui m’ont mis au contact d’Arthur Andersen.” Il rejoint le prestigieux cabinet au début du siècle, enchaîne les missions et devient un spécialiste reconnu dans le domaine de la relation client digital et l’impact des nouvelles technologies dans la transformation des entreprises. À 35 ans, il est le plus jeune consultant à entrer au comité de direction. Il est associé du cabinet qui a changé de nom et qui s’appelle désormais BearingPoint. “Les mutations de ces vingt dernières années ont profondément modifié la manière de piloter une société. Dans le domaine du conseil, nous avons été très sollicités pour accompagner ces changements. Nous avons travaillé sur l’optimisation des process – à l’aune de ce que permettaient les nouvelles technologies –, nous avons rationalisé... Mais demain, la priorité sera sûrement de pouvoir offrir aux organisations, aux hommes et aux femmes qui les animent, plus de souplesse et d’agilité.” Pour suivre ce mouvement, il étoffe ses compétences par des cycles de formation ultra-pointus orientés sur l’humain. “Je suis certifié Coaching and Team Building, Programmation Neurolinguistique et formé à la Process Communication.” La révolution est déjà en marche. Erik Campanini fourbit ses armes : “Nous devrons proposer des solutions innovantes pour permettre aux gens de mieux travailler ensemble dans des organigrammes plus plats.” Un principe que le cabinet BearingPoint a déjà appliqué en interne. “La différence entre l’organisation de certaines entreprises que je suis amené à conseiller et la nôtre tient sans doute à la simplicité de nos processus de décision. En tant que membre du comité directeur, je peux décider très vite, dans le cas d’un rachat d’entreprise, par exemple.” La rapidité de prise de décision est un enjeu crucial. En interne, mais également dans le domaine de la relation clients, où le real time marketing pourrait bien devenir la norme. Le real time marketing ? Une action qui consiste à réagir immédiatement, et de manière pertinente, à un événement générateur de contact entre le client et la marque. “L’entreprise doit répondre au premier contact par une offre calibrée en fonction du profil, du contexte et du canal utilisé.” Un domaine où les entreprises françaises accusent encore un certain retard. Qu’Erik Campanini les aidera à combler ? Sans aucun doute ! 

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