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    • Le 6 décembre 2013

    Le travail d'équipe permet d'avancer et de créer des interactions bénéfiques à l'entreprise

    Nom: Bruno Cathelinais Fonction actuelle: Président du directoire du Groupe Bénéteau, Diplôme Audencia: GE 78 Nationalité: Française Résidence:     Il est des hommes qui craignent les coups de tabac et d’autres qui se révèlent dans la tempête. Bruno Cathelinais fait assurément partie de la seconde catégorie. Et la métaphore marine n’est pas seulement une allusion à son secteur d’activité : le président du directoire du Groupe Bénéteau est un barreur adroit qui aime le gros temps et les corrections de trajectoire en périodes chahutées. Juin 1978. Bruno Cathelinais sort d’Audencia Nantes. Il a en poche une solide expertise en finance comptabilité, un rêve doublé d’un objectif – être directeur financier à 30 ans et directeur général à 40 – et la volonté de s’orienter le plus tôt possible vers la PME : “Un endroit où l’on voit plus rapidement le résultat de ses actions.“ Ce corpus en trois points le conduit chez Manitou. Auditeur interne pour les filiales internationales. Le choix s’avère payant. En deux ans, il accède aux responsabilités administratives et financières d’une filiale du groupe basée à Poitiers. La PME devient son laboratoire, un lieu d’analyse et de modélisation des principes qu’il appliquera plus tard. Elf Aquitaine l’invite à rejoindre une “petite“ filiale de 150 personnes spécialisée dans la chimie fine. “Cela m’a beaucoup plu. J’ai pu appréhender tout ce qui était production, commerce, organisation…“ Bref, comprendre les interactions entre les gens et entre les services, qui régissent la dynamique d’une entreprise. Les interactions. Un mot clé dans la conception entrepreneuriale de celui qui rejoint, en 1989, le Groupe Bénéteau en tant que directeur financier. Il a 32 ans, soit deux ans de chute par rapport à son planning prévisionnel de carrière ! Qu’à cela ne tienne, il sera directeur général du groupe à 39. Le retard est compensé.Mais la première tempête est là. “Quand je suis entré dans le métier, en 1989, la plaisance vivait une crise majeure, la première crise de cette ampleur. Durant des périodes comme celle-ci, les changements qui bouleversent le paysage concurrentiel vous imposent de repenser votre stratégie, de corriger votre trajectoire et de rester en mouvement. Ce sont des moments de risques et d’opportunités. Notre réponse, à l’époque, a été de nous rapprocher de Jeanneau. Ce fut un bon choix.“ Si le groupe change de dimension, la vision de Bruno Cathelinais reste la même.“La dynamique d’une entreprise est basée sur la compétence des individus mais aussi sur leur connivence. Nous essayons de garder un mode de fonctionnement de PME avec beaucoup de fluidité dans les échanges, même si nous sommes 6 000. Nous voulons rester des entrepreneurs : trouver de nouveaux marchés, de nouveaux clients, des idées nouvelles dans la façon de faire…“ 2008. Nouvelle crise. Plus rude que la précédente.Les marchés mondiaux dévissent de 50 à 60 %. La réponse à la crise des années 90 a permis au groupe de se constituer des réserves qui sont immédiatement injectées dans la réorientation stratégique à laquelle s’astreint l’entreprise. Le mouvement, toujours, et la prise de risques en période de tension. Le marché se réduit de moitié ? Bénéteau ne s’adresse qu’à 40 % du cadre mondial de la plaisance ? Désormais, ce sera 80 %, appuyés sur une politique ambitieuse d’implantations en Amérique latine et en Asie, de diversification vers le bateau à moteur, segment nettement plus large que celui du voilier, et vers l’habitat léger qui présente de vraies similitudes avec l’aménagement de bateaux. “Lorsque les marchés rebondiront, je pense que l’on s’apercevra du changement de dimension de l’entreprise.“ Audencia Nantes, elle, y croit. Elle lui décerne, en 2012, le Grand Prix du dirigeant à l’occasion du centième anniversaire de l’Association des diplômés. Elle ne se trompe pas. Le plan 2015 produit ses premiers résultats, le chiffre d’affaires remonte, sans atteindre encore les niveaux de 2008, mais suffisamment pour retrouver la confiance. Bruno Cathelinais continue, inlassablement, à tisser des liens et forme désormais la relève. “J’ai 55 ans et j’aime cette idée de transmission, de penser que j’aurais contribué à construire l’équipe qui prendra la suite.“ Laisser les rênes aux jeunes, donc ? “Oui, mais pour cela, il faut que ceux qui y aspirent montrent qu’ils en ont vraiment envie. Dans une PME, une personne un peu différente, qui prend des risques, est tout de suite détectée. La chance et l’audace sont les moteurs de la réussite.“ 

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    • Le 29 novembre 2013

    Le rôle de « Chef d’orchestre » est passionnant, avec une forte possibilité d’innover

    Nom: Sarah DUPOUY Fonction actuelle:  Diplôme Audencia: EAC 08 / GE 11 Nationalité: Française Résidence:   Interview Sarah DUPOUY - 29 novembre 2013   Sarah DUPOUY a su mener son début de carrière avec cohérence. Elle nous parle du fil rouge de son parcours de formation et professionnel…   Tu es rentrée à l’EAC en 2005, avais-tu déjà en tête de travailler dans le marketing ? Lorsque je suis rentrée à l’EAC, j’étais persuadée de vouloir occuper un poste permettant à la fois du relationnel, de l’analyse de chiffres et de la réflexion stratégique, sans mettre de mots sur un poste précis. Rapidement, grâce aux cours, le marketing m’a fait rêver car il rassemblait tous ces critères et donnait en plus la possibilité de laisser parler son imagination et sa créativité.   Tu as fait le choix de la poursuite d’études, et es donc une des premières diplômées à avoir intégré Audencia. Comment as-tu opéré ce choix ? En 2ème année à l’EAC, j’ai pris conscience que dans « marketing », il y a « marque ». Selon moi, pour apprendre les meilleures techniques marketing, il fallait donc intégrer les meilleures marques. Et pour cela, un Bac+5 me semblait adapté. J’avais acquis les fondamentaux commerciaux et marketing à l’EAC, ainsi qu’un comportement professionnel fort.  Audencia Ecole de Management a été une porte d’entrée dans des entreprises telles que L’Oréal, Danone et aujourd’hui Pepsico.  Tu as toujours intégré des entreprises de notoriété importante. Quels conseils donner à ceux qui orientent leurs choix dans ce sens ? Il faut être très pragmatique, c’’est-à-dire regarder les pré-requis des recruteurs. Ce qui fait la différence dans une candidature, ce sont les stages et le fil rouge dans le parcours.   Tu es aujourd’hui Chef de produits chez Pepsico, qu’est-ce qui te plaît dans ton quotidien ? Tout d’abord, la diversité. Dans une même semaine, je vais : présenter à notre agence partenaire des chiffres sur la marque, Analyser mes chiffres pour observer l’impact sur les ventes, piloter un brainstorming sur un nouveau packaging, trouver le moyen d’adapter le produit à nos canaux de distribution, travailler sur de l’innovation avec le service R&D, etc… Ensuite, le rôle de « Chef d’orchestre » est passionnant, avec une forte possibilité d’innover dans tout : les campagnes de communication, la manière d’analyser les chiffres les trouvailles en matière de pack, etc… J’apprécie également l’autonomie qui m’est laissée dans l’élaboration de la stratégie marketing, d’où la nécessité d’être en permanence force de proposition. Enfin, le marketing est un service très tangible, notamment sur les produits de grande consommation agro-alimentaire. On peut jouer sur un certain nombre de variables du mix : la texture, le parfum pour l’intérieur du produit, le pack, le design, le code couleur pour l’extérieur. Pour cela, il faut faire preuve de bon sens, se référer à ses propres réflexes de consommation notamment, et donc avoir une sensibilité produit importante.   Tu es amenée à faire passer des entretiens de recrutement. Quels critères seraient rédhibitoires dans une candidature ? Sur le CV et la lettre, bien entendu : l’orthographe ! Mais aussi le manque de rigueur dans la mise en page et l’absence de chiffres qui démontrent une « sensibilité business », essentielle dans le monde du marketing. Durant l’entretien, le manque de bon sens, le manque de structure et de synthèse, le manque d’envie et de « pétillant dans les yeux », le peu d’affirmation de soi. Et pour conclure l’absence d’humilité ! Je me souviens que c’est d’ailleurs une des 5 valeurs de l’EAC : « Rester humble » ! C’est valable lorsque l’on est étudiant, ça l’est toujours lorsque l’on est dans le monde professionnel !

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    • Le 18 juin 2013

    L'engagement humanitaire au cœur de sa vie professionnelle

    Nom: Noémie Amisse - De Goys  Fonction actuelle: Nohém Diplôme Audencia: EAC EGC 02 Nationalité: Française Résidence:   Interview Noémie AMISSE-de GOYS - 18 juin 2013   Noémie AMISSE-de GOYS, diplômée 2002, a su mettre son engagement humanitaire au cœur de sa vie professionnelle. Elle crée en 2009 sa fondation et sa société. Noémie revient pour nous sur ses aspirations…   Tu es sortie de l’EAC en 2002. Quels souvenirs gardes-tu de ces années passées à l’école ? De très bons souvenirs ! L’EAC est une école de la vie, qui fait grandir ! Tout d’abord l’EAC m’a permis d’acquérir les bases du commerce et du marketing. Mais au-delà des bases, c’est une école très pragmatique, en phase avec le terrain. On est ensuite aguerri pour aller devant un prospect ! Ensuite, je retiens le côté international. Je suis d’abord partie 6 mois en université à Longwood aux Etats-Unis. Puis 3 mois en stage à Mexico. Enfin 6 mois en stage à Barcelone. L’ensemble de ces voyages m’a réellement appris à me débrouiller et à gagner en autonomie ! J’ai aussi pris le goût des cultures différentes de la mienne.   Quel parcours professionnel as-tu suivi depuis ta sortie de l’EAC ? J’ai complété mon diplôme de l’EAC par un master spécialisé dans la stratégie de communication internationale. J’ai effectué un stage dans une agence de communication culturelle, dans laquelle j’ai été recrutée. J’y suis restée 4 ans avant de créer ma propre société. Par ailleurs, en parallèle de mes études, j’ai toujours souhaité donner un vrai sens à mes stages et ma vie personnelle. Le fil rouge = l’humanitaire. Ainsi, je me suis beaucoup investie dans la vie associative, notamment au sein du service communication de l’UNICEF. J’avais également réalisé une étude de marché pour des produits cosmétiques bio et équitables au sein de l’EAC.   Tu es donc aujourd’hui à la tête de la société Nohém que tu as créée en 2009. Peux-tu nous en dire davantage ? Créer mon entreprise était un souhait depuis longtemps. J’ai évolué dans un milieu familial d’entrepreneurs. Et j’avais envie de ce challenge : mettre toutes ses forces dans un projet qui tient à cœur, vibrer pour ce projet et apporter de la valeur ajoutée !  Ainsi, même si c’est un projet difficile, très administratif, responsabilisant, être entrepreneur est une aventure géniale ! Nohèm commercialise des produits de soin visage et corps de luxe, biologiques et éthiques. Nous avons notamment des partenariats avec des instituts, spas et hôtels 4 et 5 étoiles. L’idée est de commercialiser des produits qui s’imprègnent des cultures du monde entier. Nohèm m’a permis de remporter le Trophée des femmes de l’économie en 2012. C’est un symbole fort de l’engagement de la société sur le thème de l’entreprenariat des femmes. Je suis très militante sur ce sujet ! Et ce type de trophée est aussi un très bon « boostant » pour l’ensemble des 5 salariés de l’équipe ! Tu es également toujours investie dans le milieu associatif. Tu as en effet créé ta propre fondation, la Fondation Amisse. Quel en est l’objet ? La fondation Amisse a pour vocation de promouvoir le bien-être des femmes à travers le monde. Par exemple, nous soutenons des projets de femmes entrepreneurs en Afrique. Nous agissons également au sein du CHU de Nantes auprès des femmes en soins intensifs. Le bien-être, les massages, les soins, arrivent alors en tant que compléments à la thérapie médicale. Nous avons la chance d’être soutenus par la Fondation de France. C’est une petite pierre à l’édifice du bien-être des femmes dans tous les endroits du monde, sujet auquel je suis sensible !   Que peut-on aujourd’hui te souhaiter aujourd’hui ? De développer encore davantage notre implantation dans le monde. Le bien-être est un sujet universel ! Nous connaissons actuellement une phase de développement fort en Asie, aux Emirats Arabes Unis et aux Etats-Unis.   Quels conseils pour les étudiants ? De profiter de ces années pour être à l’écoute leurs expériences professionnelles et à l’étranger. Les futurs étudiants vont vivre beaucoup de choses déterminantes pour la construction de leur parcours professionnel. Je ne crois pas au hasard ! Nohèm est la résultante d’éléments qui coïncident tous entre eux : mes voyages, mon « mental » d’entrepreneur, mon souci du bien-être, mon respect de la nature et des femmes. Un projet, ça se construit !

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    • Le 7 mai 2013

    Etre managé avant de manager

    Nom: Jean-Lou Racine Fonction actuelle: Le Phare Diplôme Audencia: EAC IPAC 1987 Nationalité: Française Résidence:   Interview Jean-Lou RACINE 7 mai 2013   Tu es sorti de l’EAC en 1987. Quels souvenirs gardes-tu de ces années Rue Bisson ? Premièrement, la révélation du marketing ! Ce thème de prédilection m’a poursuivi durant toute ma carrière, jusqu’à aujourd’hui. Ensuite un esprit de camaraderie très fort. C’est ce qui m’a donné l’envie de poursuivre les relations après la sortie de l’école. Enfin l’esprit de réseau. Cette camaraderie, au-delà du côté affectif, facilite aussi le business, soyons honnêtes.   Comment en es-tu venu à créer Le Phare, ton entreprise actuelle ? J’ai eu rapidement envie de liberté et de challenge. Ensuite, ce fut un concours de circonstances, des rencontres, des révélations sur l’idée du marketing. Aujourd’hui, nous sommes à l’aube d’une révolution dans ce domaine. On pourrait l’appeler la 3ème Révolution = la Révolution web ! Les préceptes du marketing sont essentiels, à savoir l’écoute du client, la réflexion sur le marché, sur l’identité de la marque, etc…  Mais aujourd’hui, il me semble que l’on peut oublier la notion de 4P au sens où on l’entendait il y a 15 ans : la publicité de masse n’existe plus, les canaux de distribution ont radicalement changé, la notion de tarification également, sans parler des produits, dont les caractéristiques sont en perpétuelle réadaptation. J’ai donc créé Le Phare en ayant à l’esprit de mettre le client au cœur de mon quotidien et en permettant au digital de servir la cause du client.   Tu as lancé Le Phare en 2000. Selon toi existe-t-il un parcours-type avant de se lancer dans cette aventure de la création ? Un parcours-type, non. Pourtant, aller voir ailleurs avant de se lancer me semble nécessaire : être managé avant de manager, s’inspirer des histoires et parcours des autres, gagner en crédibilité. La création est une très belle aventure, un grand chantier pour explorer le monde qui nous entoure, mais tout n’est pas rose, il faut accepter de se tromper, et souvent de surcroît ! Enfin, avoir une idée est un bon début mais s’entourer de personnes, rencontrer des talents complémentaires, l’association, diriger « collectivement » : c’est ce qui aide à la mise en place de cette idée. C’est ce que nous avons fait avec mes 2 associés en nous complétant sur les savoir-faire suivants : développement commercial, marketing, développement artistique. Quelle valeur as-tu souhaité donner au Phare ? Très clairement, le bien-vivre. Les salariés sont libres, le management est participatif, la transparence est de mise entre tous. Et les projets sont suffisamment diversifiés pour éviter l’ennui !   Parlons techniques de recrutement, sujet sur lequel nous préparons les étudiants à l’EAC. A l’ère des réseaux sociaux, le CV, la lettre de motivation et l’entretien ont-ils encore leur place ? Oui, bien sûr et heureusement : un CV bien fait, sans faute d’orthographe notamment ; une lettre bien construite, circonstanciée, qui propose un projet, qui révèle le candidat ; un entretien dans lequel le savoir-être compte plus que le savoir-faire ! Oui, je recrute sur ces critères !   Et les réseaux sociaux, quelle utilisation en fais-tu ? Je parlerais plutôt de réseaux tout simplement : sociaux mais aussi physiques, là où l’on peut rencontrer réellement les gens. Tous les réseaux professionnels mais aussi les réseaux personnels, liés à nos activités sportives, artistiques, écoles des enfants, etc…  Grâce aux réseaux, les affaires et les relations vont plus vite. J’y consacre du temps, je sais qu’ils sont signe d’enrichissement mutuel.

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    • Le 15 avril 2013

    Etudier parmi des personnes d’horizons différents m’a permis de devenir ce que je suis aujourd’hui !

    Nom: Bertrand Macé Fonction actuelle: Village Motos Diplôme Audencia: EAC IPAC 2000 Nationalité: Française Résidence: Nantes  Interview Bertrand MACÉ – Diplômé EAC 2000 - 15 avril 2013   La moto est sa passion … l’entrepreneuriat aussi ! Relier les 2 est donc en toute logique son quotidien professionnel !   Tu es sorti de l’EAC en 2000, quels souvenirs marquants gardes-tu de ces 3 années ? Le mot qui me vient immédiatement à l’esprit, c’est l’enrichissement. J’ai trouvé à l’EAC une réelle richesse grâce aux rencontres que j’ai faites, notamment avec les autres étudiants. Etudier parmi des personnes d’horizons différents m’a vraiment permis de devenir ce que je suis aujourd’hui ! Et je regarde avec plaisir aujourd’hui ce que mes copains de promo sont devenus ! La deuxième chose que je retiens c’est la culture de l’entreprise, le concret. Les mises en situations concrètes auprès d’intervenants professionnels m’ont vraiment marqué. Le terrain était le maître mot des 3 années passées à l’école.   Quels liens gardes-tu aujourd’hui avec l’EAC ? Tout d’abord des liens affectifs. Les 3 ans passés à l’EAC ont été 3 ans de plaisir, c’est donc tout naturellement que je reste attaché à mon école. Ensuite des liens professionnels : j’essaye de m’investir dans cette école qui a pris une très belle ampleur, notamment grâce au rattachement à Audencia Group. Cela passe notamment par l’accueil régulier de stagiaires.   A ce propos, peux-tu nous dire ce que tu attends des étudiants durant ces périodes de stages ? Très clairement, j’attends d’eux qu’ils n’aient pas peur d’aller au contact physique des prospects et des clients. L’appréhension peut être légitime mais je suis convaincu qu’ils peuvent vraiment prendre du plaisir dans ce contact direct. Les outils de communication, téléphone et réseaux sociaux, ne sont pas inutiles mais en aucun cas ils ne doivent remplacer ce contact en face à face : ils sont un très bon complément et doivent préparer le contact direct. On peut donc imaginer des stagiaires qui aient à la fois une vision commerciale et des capacités dans le Community management : ils nous aideraient alors à adapter ce nouveau mode de communication dans le secteur de la moto, milieu communautaire dans lequel la fidélisation clients passe beaucoup par le contact direct. Je cherche aussi des personnes qui savent être curieux et inventif. Quand on arrive devant un mur, 2 options : soit on le percute et ça fait mal, soit on prend une échelle, c’est de loin la meilleure des solutions !   Tu es aujourd’hui à la tête de Village Motos. Pourquoi cette envie de diriger ta propre structure ? Depuis très jeune, j’ai été mêlé au milieu de l’entrepreneuriat. C’est une culture familiale pourrais-je dire… J’ai 2 mentors : mon père qui m’a inculqué les notions de gestion et d’organisation et mon beau-frère, Pierre-Alexandre GERARD, diplômé lui aussi de l’EAC, auprès duquel j’ai acquis de l’intuition et de la créativité. Ces éléments constituent un bagage intéressant me semble-t-il pour se lancer dans l’entrepreneuriat.   Pour terminer, quels conseils donner aux étudiants de 3ème année qui seront diplômés dans quelques mois ? Tout d’abord, ne pas avoir peur de serrer des mains et d’aller sur le terrain ! Beaucoup d’étudiants veulent occuper des postes à responsabilités, en touchant seulement au marketing. Pourquoi pas ! Mais il me semble nécessaire de passer par cette étape avant d’aller vers d’autres missions et responsabilités : les fondamentaux tels que le SONCAS, et autres techniques de vente apprises à l’EAC sont absolument essentielles ! Ensuite, considérer sa vie professionnelle comme un escalier. Il existe des moments où l’on monte sans difficulté, naturellement, dans la logique des choses. Et d’autres où il faut s’armer de patience pour franchir une marche un peu haute : passer par des postes transversaux, faire des détours, développer des compétences nouvelles. C’est cela qui rend la vie professionnelle riche !

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    • Le 12 février 2013

    Un jeune humoriste nantais qui monte!

    Nom: Romuald MAUFRAS Fonction actuelle: Humoriste Diplôme Audencia: EAC -2005 Nationalité: Française Résidence: Paris  Interview Romuald MAUFRAS – Diplômé EAC 2005 - 12 février 2013   Si nous osions, nous dirions que Romuald MAUFRAS mène une double vie... Tout du moins, il a réellement une double compétence atypique dans le réseau des diplômés de l’EAC Découvrez les motivations de ce « drôle de commercial »   Comment te présenter ? Commercial ou show-man ? Si on me demande ce que je fais dans la vie, je réponds : « Je vends du matériel médical ». C’est en effet cela qui occupe la majeure partie de mon temps et qui est le plus « visible ». Mais cela dépend du contexte et des personnes que j’ai en face de moi. Parfois, j’ajoute que je suis humoriste. Parce que c’est le cas !   Reprenons dans l’ordre. Peux-tu nous en dire davantage sur ta vie professionnelle ? Je suis délégué hospitalier pour la société Asept Inmed , un distributeur de matériel médical. Mes clients sont donc les cliniques et Hôpitaux. J’occupe ce poste depuis 7 ans ½. J’avais réalisé mon stage de fin d’études dans cette même entreprise, en répondant à une offre parue à l’EAC. J’ai dû parvenir à faire mes preuves puisque j’ai été embauché ! Je me sens bien dans cette entreprise et dans ce poste. Et je dois aussi reconnaître que mon patron me soutient dans mon rôle d’humoriste.    Justement, comment t’est venue cette idée de te lancer sur scène, c’est audacieux non ? J’ai commencé par m’inscrire à des cours de café-théâtre à la Compagnie du café-théâtre de Nantes, en octobre ???? En mai ????, j’ai participé au Festival des élèves puis intégré le Groupe tremplin qui nous demande d’écrire un sketch par mois. L’objectif était alors de présenter ces sketchs durant les Scènes ouvertes. Petit à petit, j’ai gravi des marches et je suis parvenu jusqu’à la finale, que j’ai remportée ! J’ai ainsi gagné le droit de présenter un spectacle durant une semaine, à la Compagnie du café-théâtre, en janvier dernier. Très sincèrement, je ne pensais pas aller jusque-là en m’inscrivant tout simplement à des cours de théâtre ! Il me semblerait maintenant décalé de ne pas saisir ces belles opportunités ! Là où d’autres rêveraient de se produire sur scène, je ne me vois pas refuser ces propositions…   Quelles sont tes sources d’inspiration sur scène ? Le fil rouge de mon spectacle est ma vie au bureau. Je me sers donc de ce que j’observe dans ma vie de commercial, en décrivant un business man, un gourou de la vente, etc… tout en grossissant leurs traits, bien entendu ! Et se greffent ensuite sur ce thème des scènes que les gens peuvent vivre au quotidien : le cadeau d’anniversaire raté, les vacances à l’UCPA, les relations hommes femmes, etc… A mon sens, ce sont les situations probables, vécues, qui font rire. J’essaye de traiter des sujets certes déjà vus mais en y joignant des arrangements nouveaux.   Dans l’autre sens, te sers-tu de tes talents d’acteur dans ton poste de commercial ? Vendre un produit et vendre une blague : même combat ! Je suis persuadé que la mécanique de l’humour est la même que celle d’un processus de vente : des étapes bien précises, une préparation bien ficelée et beaucoup de travail ! Ensuite, les 2 premières minutes sont décisives, dans une situation comme dans l’autre : si la phase découverte se fait mal, pas de vente à l’issue de l’entretien ; si la première blague ne passe pas, pas de rire pendant 1h30… Enfin, on est dans les 2 cas dans une relation de séduction : il faut trouver les clés pour que le prospect ou le spectateur m’accordent un peu de leur temps.    « Aller au bout de ses rêves », « Saisir les opportunités de la vie », « Prendre plaisir à travailler ensemble » sont 3 valeurs de l’EAC. Laquelle choisis-tu ? Sans hésiter « Prendre plaisir », c’est la base de tout ! C’est ce à quoi j’aspire dans tout ce que j’entreprends : dans ma vie personnelle, devant mes clients et sur scène !   Une blague pour conclure ? Le mieux est de venir me voir sur scène ! Je serai à la Compagnie du café-théâtre aux dates suivantes : du 7 au 11 mai, du 2 au 6 juillet et du 16 au 20 juillet.

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    • Le 13 septembre 2012

    Choisissez bien vos stages, pas par dépit ou « à la va vite ».

    Nom: Estelle Drosnet Fonction actuelle: Pierre FRANCOIS Diplôme Audencia: Bachelor EAC 2012 Nationalité: Française Résidence:   Interview Estelle DROSNET 13 septembre 2012   A la sortie du lycée, pourquoi avoir choisi une formation en bac+3 ? Je savais que je voulais faire une école de commerce mais en 3 ou 5 ans, j’avais un doute. La solution du bachelor me permettait de me poser les bonnes questions au fur et à mesure et de valider un diplôme à l’issue des 3 années. Pourquoi l’EAC ? Pour le réseau d’entreprises qui gravite autour d’elle, notamment grâce à son partenariat avec la CCI.   Quelle méthode as-tu utilisé pour identifier ton stage de fin d’études ? J’ai toujours été attirée par le secteur de l’agroalimentaire. J’ai donc décidé d’orienter mes recherches vers ce milieu. En termes de missions, en entrant à l’EAC, je n’étais pas fixée. Peu à peu, notamment grâce aux cours Calypso, le métier de commercial terrain s’est dessiné. Pour ce dernier stage, j’ai joué la carte de l’audace. J’ai établi un fichier des entreprises de l’agroalimentaire et j’ai passé du temps sur une opération de phoning : appeler le DRH de ces entreprises me semblait être le meilleur moyen de me démarquer ! Et cette méthode a porté ses fruits ! Je suis tombée au bon moment lorsque j’ai appelé Mr Pierre FRANCOIS, de la SAS Alain François. Cette société produisant et commercialisant du foie gras, avait un projet de développement à l’export et en France. Je suis arrivée au bon moment ! C’est ensuite que j’ai découvert que Pierre FRANCOIS était un diplômé de l’EAC lui aussi !   Quelle a été la suite de ton diplôme ? Grâce à ce stage, j’ai été embauchée dans la société. J’ai commencé mon stage en février et dès mars, Pierre FRANCOIS  m’a proposé un CDI pour l’issue de mon stage. Une opportunité que j’ai évidemment saisie ! Tout était en effet réuni : le secteur, la mission et l’international !   Ce choix d’aller directement sur le marché de l’emploi a –t-il été difficile ? Non, pas du tout ! Je n’ai aucun regret ! Je suis ravie de privilégier le terrain plus que la formation. Et il n’est pas dit que je ne reprendrai pas un master en formation continue, ce que m’a proposé Pierre FRANCOIS pour les années à venir…   Qu’est-ce qui te plaît dans ce poste ? Avant toute chose, l’autonomie sur les projets. Je travaille sur 2 projets majeurs. Le premier, en France : le développement d’une marque locale en GMS. La société m’a laissé carte blanche sur ce sujet, de la création de la marque à la prospection, en passant par le choix du packaging, etc… Cette polyvalence « commercial/marketing » est passionnante ! Le second, à l’international : il est ici question de diversifier les débouchés. Nous nous rendons compte que la consommation de foie gras, contrairement à la France où elle est très saisonnière, se fait toute l’année, il est donc opportun de se positionner sur le marché mondial. Pour conclure, quels seraient tes conseils envers les étudiants de 1ère année qui viennent d’intégrer l’EAC ? Premièrement, Je leur dirais de bien choisir leurs stages, de ne pas les choisir par dépit ou « à la va vite ». Deuxièmement, dès le premier stage, il est important d’être très impliqué, de se montrer sous son meilleur jour. N’oublions pas que l’on se crée son réseau dès cette première expérience, qu’il est donc important de laisser une bonne impression aux personnes que l’on côtoie dans l’entreprise… le monde est petit ! Enfin, je tiens à dire que le cours Calypso m’a beaucoup appris. Il est essentiel de se poser les bonnes questions, dès l’entrée à l’EAC, afin de construire peu à peu son projet, et de l’adapter à nos propres envies !

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    • Le 1 mars 2012

    Avoir l’envie, posséder cette petite flamme qui convainc un recruteur !

    Nom: Corinne Grignon-Michaud Fonction actuelle: Gérante de société Diplôme Audencia: EAC IPAC 1983 Nationalité: Française Résidence:   Interview Corinne Grignon-Michaud - 1er mars 2012   Quel a été votre parcours depuis que vous êtes diplômée ? J’ai d’abord travaillé 2 ans dans la grande distribution, chez Leclerc, en tant que chef de rayon chaussures et prêt-à-porter. Puis j’ai intégré la CCI en tant qu’assistante de formation, pendant 2 ans. Après cette expérience, j’ai été 15 ans Responsable régionale et formatrice dans le groupe ETAM, précisément pour l’enseigne 123. J’ai eu l’opportunité de participer à la croissance du groupe. Mes fonctions m’ont permis d’être très présente sur le terrain et porte-parole de la direction, missions très enrichissantes ! J’ai ensuite repris une activité de formatrice indépendante auprès de l’EAC, de différentes CCI de la région (Cholet et la Roche sur Yon notamment) et d’autres structures. J’ai  animé des modules tels que Merchandising, Techniques de vente, Management du point de vente, entre autres. En parallèle de ces activités de formation, nous avons ouvert successivement, mon mari et moi, plusieurs magasins : Patrice Bréal (Groupe Beaumanoir), Cache-Cache, San Marina. Notamment Cache-Cache/Bonobo sur Savenay, en août 2010, point de vente d’une surface de 360 m². Aujourd’hui je gère nos magasins mais j’ai cessé mes activités de formatrice depuis août 2010.    Si c’était à refaire ? Je referais tout de la même façon ! Les choses arrivent comme elles doivent arriver. Je n’ai jamais subi les choses, que ce soit en tant que salariée ou en tant que manager. Bien sûr, on doit souvent se plier à des règles mais je me suis toujours sentie libre de mes actes. J’ai notamment adoré ce que j’ai fait pendant 15 ans chez Etam mais j’ai pris la décision de partir lorsque ma vision sur l’évolution du groupe différait de celle de ma direction.   Qu’est-ce qui vous épanouit dans votre fonction de Gérante de sociétés ? Une chose essentielle : faire grandir les gens que je manage, notamment en leur permettant de développer de nouvelles  compétences. Cela passe aussi bien sûr par le fait de leur dire quels sont leurs axes de progrès. C’est également partager un but commun qui est la réalisation des objectifs de chiffre d’affaires. Le moyen pour y parvenir : travailler et avancer ensemble. Autre point que j’apprécie : cette gymnastique permanente entre les 4 enseignes que je pilote et les stratégies spécifiques à chacune d’entre elles. Quelles sont les qualités nécessaires pour occuper ce poste ? Cela va paraître évident mais il faut clairement aimer les gens, les comprendre, identifier les moteurs de chacun, être à l’écoute. Mais attention, il est également essentiel de rester dans son rôle de manager, savoir fixer des limites, être empathique sans excès. Je ne suis pas quelqu’un de pouvoir, je me souviens que j’ai été managée avant de manager ! Enfin, pour bien encadrer, il faut impérativement être juste ! Des conseils à donner aux étudiants et jeunes diplômés ? Avant toute chose, avoir l’envie, posséder cette petite flamme qui convainc un recruteur ! Mais aussi mettre de la cohérence dans son parcours et savoir démontrer cette cohérence, ce liant. Quand vous vous présentez devant un recruteur, vous devez lui montrer qui vous êtes, ce qui fait que vous êtes là aujourd’hui, ce qui fait que vous êtes convaincu de la justesse de votre projet. Enfin, tout simplement être acteur de son projet, ne pas subir les choses, les vivre pleinement et en cohérence avec sa personnalité et ses envies !   

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    • Le 1 janvier 2012

    PDG d'un groupe investi dans divers sociétés dans le domaine du divertissement et des technologies

    Nom: Denis Thebaud Fonction actuelle: Président-directeur général d’Innelec Multimédia. Diplôme Audencia: GE 69 Nationalité: Française Résidence:     Denis Thébaud est un homme de fer. Volontaire, ambitieux, organisé, il a construit, en trente ans de carrière, un groupe cohérent et compact, intervenant aux endroits stratégiques de la chaîne de valeur des produits multimédia : logistique, distribution, édition et désormais plate-forme de téléchargement, font de la galaxie Innelec un acteur qui compte et de Denis Thébaud un homme puissant. Mais pas encore arrivé à destination, loin s’en faut. L’homme ne s’embarrasse pas de préambule ni de coup d’oeil trop appuyé dans le rétroviseur. Droit au but, toujours. Cela fait partie de la “doctrine Thébaud”. Un ensemble de 29 règles strictes qui le guident dans le monde des affaires et qu’il a consignées en 2010. On y trouve le respect de la parole donnée – bien sûr –, la vérité, l’obligation de ne rien promettre que l’on ne pourrait tenir ainsi que des maximes qui dénotent une expérience assez sûre dans le domaine de la prise de risque. Ainsi, la quatorzième, qui stipule que “tout ce qui peut aller mal ira mal“. Comprendre qu’il ne faut pas compter sur la chance pour décrocher la timbale mais sur la prévision, la vigilance et l’anticipation. Denis Thébaud est un homme qui dispose d’un sixième sens pour le danger et d’une méthode rodée pour agir. “Je pense qu’il est nécessaire de multiplier les sources d’information et de les recouper. Cela implique de cultiver son réseau d’informateurs, de faire appel à des spécialistes tout en veillant, in fine, à conserver un jugement généraliste.“ Les décisions, on le voit, ne se prennent pas à l’emporte-pièce. Et pourtant ! 1983. Denis Thébaud est directeur de la distribution chez Sprague Electric où il est entré en 1971. Il s’y plaît, mais la visite du salon d’informatique familial ECTS, qui se tient à Londres, va faire voler en éclats cette stabilité apparente. En 24 heures. “Quand je suis entré et que je suis allé sur le premier stand, j’ai vu une jeune fille qui jouait sur des jeux. Je lui ai demandé qui était son patron. Elle m’a répondu ‘le patron, c’est moi’. Elle programmait des jeux – pour le ZX 81 de Sinclair, qu’elle distribuait dans plusieurs pays. Mais pas en France. J’ai pris une nuit pour réfléchir. Et le lendemain, j’y suis retourné avec des propositions concrètes à faire aux éditeurs. Ils ont suivi.“ Lui démissionne dans la foulée. Il a 35 ans. L’aventure Innelec Multimédia vient de commencer. Ses économies sont immédiatement mobilisées pour lancer son offre de vente par correspondance de produits multimédia. Il recrute des agences de publicité, réserve des espaces et... fait face à une grève géante organisée par la Poste. Qu’à cela ne tienne. Il contourne et invente... la vente par téléphone. La première alerte le rend prudent. La deuxième, onze ans plus tard, le met en difficulté. “Un de mes fournisseurs a déposé le bilan et j’ai eu des problèmes de trésorerie. Je trouve un partenaire prêt à remettre de l’argent, qui arrive le jour de la signature en me disant qu’il n’a pas un sou. Tout le montage s’effondre. Je suis alors en cessation de paiement.“ La réponse ne tarde pas. Elle est sans appel : “J’ai décidé de me recentrer sur mes affaires les plus rentables et de me séparer de la moitié de mon personnel. Je suis redevenu profitable en deux mois. J’ai pu poursuivre ma route.“ Les états d’âme n’étant pas dans sa nature, Denis Thébaud reprend à marche forcée sa route vers les sommets. “En 1996, j’ai définitivement apuré cette histoire. En 1998, Innelec Multimédia était cotée en bourse.“ Deux ans avant cet exploit, en 1996 donc, il fonde Focus Home Interactive. Complémentaire d’Innelec, Focus édite ses propres jeux et connaît de beaux succès. Distributeur physique pour les grandes surfaces et les détaillants avec Innelec Multimédia, éditeur avec Focus Home Interactive, il manquait la livraison dématérialisée. Le projet débute en 2010. Allbrary est une late-forme de distribution online pour les livres, les logiciels, les jeux vidéo, la musique... La version bêta sera en test début 2014, elle a les ambitions de son fondateur : “Je souhaite concurrencer Google, Amazon et Apple. C’est un marché de 150 milliards d’euros. Je ne vois pas pourquoi je n’en prendrais pas une part.“ Effectivement.

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    • Le 1 janvier 2012

    Aller au bout de ce que l'on entreprend et être l'artisan de ses succès et de ses échecs

    Nom: Philippe Serzec Fonction actuelle: Directeur associé du cabinet Deloitte Diplôme Audencia: GE 92 Nationalité: Française Résidence: France    Pour comprendre le parcours de Philippe Serzec, il est nécessaire d’intégrer quelques données clés le concernant. D’abord, le refus sans appel d’être en situation, un jour, d’avoir à regretter quoi que ce soit. Ensuite, une tendance franche à s’imposer des challenges pour s’obliger au dépassement. Enfin, la nécessité de changer d’horizon intellectuel tous les deux ans. Un corpus idéologique à vous chahuter une carrière ! La preuve. Étudiant, Philippe Serzec n’aime ni la comptabilité ni la gestion. Ce qui l’attire, c’est le marketing. Il fera donc... de la finance ! “Je connectais bien avec les questions liées au marketing mais je me suis dit, puisque tu es à l’école, puisque la discipline de l’École est en mesure de te faire acquérir des bases solides dans le domaine de la gestion financière, c’est le moment ou jamais. Je savais qu’une fois sorti d’Audencia, je n’aurais jamais la volonté de me remettre sur ces matières-là. Que l’on fasse du commercial ou du marketing, avoir une compréhension des enjeux financiers me paraît nécessaire.“ Cette analyse résume l’homme – c’est sérieux, c’est astucieux et c’est utile – et le conduit à choisir Contrôle de Gestion - Audit en majeure. Puis à s’inscrire au DECF. Il entre chez KPMG à Caen, afin de disposer d’une expérience en audit, si d’aventure un poste de directeur financier lui était offert, et se prépare à partir au service militaire. L’inscription au DECF lui permet de faire son service en VSNE au… Mali. “J’ai débarqué à Bamako sans avoir jamais mis les pieds en Afrique. Découvrir des pays où les ressorts culturels, la structure de la société et donc de pensée vous échappent complètement a toujours attisé ma curiosité.“ Il arrive en tant que directeur financier d’une petite structure dépendante d’un groupe familial bordelais, agent Caterpillar pour le Mali. À 23 ans, en charge d’un service de quatre personnes, il vit le 12 janvier 1994 en direct : “La dévaluation du franc CFA a été une expérience intéressante. Du jour au lendemain, tous nos achats en dollars auprès de Caterpillar valaient deux fois plus cher en contre-valeur franc CFA.“ Expérience intéressante ? Sacré baptême du feu, oui ! Il rentre en France, à Caen, et retrouve son poste chez KPMG, des fourmis dans les jambes. “Je suis monté à Paris chez Ernst & Young grâce à un copain de promo. Je ne voulais pas attendre la fin de la saison d’audit pour y aller et je pensais que KPMG m’aurait remis, à Paris, sur des dossiers de grande distribution pour lesquels je n’avais pas une passion débordante.“ Philippe Serzec, en analyste pointu, comprend vite les limites imposées par un modèle. Et détecte tout aussi rapidement les voies alternatives pour les dépasser. Ernst & Young, donc, puis une demande de départ en échange ; toujours cette curiosité et ce même appétit. Après le Mali, ce sera Singapour. Dix-huit mois sur des missions d’audit, pour des clients français et étrangers et les premières expériences d’audit d’acquisition. De nouvelles compétences. Un objectif identique. “Le moteur a été le même que pour le Mali, découvrir une culture que je ne n’appréhendais pas du tout.“ Grandir au contact de l’altérité, en somme. Il revient en France et rejoint le département Due Diligence. Une ligne de services alors de 25 personnes – qui passera à 120 en moins de trois ans – spécialisée dans l’audit d’acquisition, et Arthur Andersen en ligne de mire. Fusion. “Je voyais cela comme un enrichissement supplémentaire et je me suis exposé, parfois au mauvais moment ou avec les mauvaises personnes...“ La leçon de politique est intégrée et le fait reprogrammer son logiciel de carrière. “J’ai longtemps pensé que le mentoring n’était pas pour moi. Que je devais me faire seul et pouvoir être seul comptable de tous mes actes. C’était une erreur.“ Il quitte Ernst & Young pour rejoindre l’associé, devenu Managing Partner du Département à son arrivée chez Deloitte, qui lui avait fait découvrir le monde des transactions à son retour de Singapour. Ce qui compte avant tout, surtout en conseil, ce sont les hommes et le projet : “Le statut d’associé ne m’a pas attiré parce qu’il pose socialement son homme. Non, ce que je souhaitais, c’était explorer d’autres dimensions.“ Son nouveau statut devrait le combler : désormais en charge de la structuration et du développement du segment small et mid caps – comprendre PME et ETI –, il devra accompagner les fonds de capital-développement et de LBO, les entreprises familiales et patrimoniales, ainsi que les mid caps cotées, en matière de due diligences, autrement dit d’analyses comptables et financières avant cession ou acquisition. Un sacré programme ! De quoi lui permettre, sans doute, de changer d’horizon intellectuel... tous les deux jours ?

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    • Le 1 janvier 2012

    Faire un MBA après un diplôme d'ingénieur pour acquérir une autre compétence dans le management

    Nom: Jerome Pasquet Fonction actuelle: Directeur Général et Co Fondateur 10-Vins Diplôme Audencia: MBA 06 Nationalité: Française Résidence:     Ambition, rencontres, double compétence. Ce tiercé, touché dans l’ordre, vaut aujourd’hui à Jérôme Pasquet d’être directeur général d’une entreprise qu’il a cofondée en décembre 2012, après quinze années passées dans le conseil et le supply chain management. De supply chain, il est encore un peu question aujourd’hui, mais appliqué à un tout autre domaine que ceux qu’il a connus jusqu’ici ! Diplômé en 1997 de l’École d’ingénieurs en génie des systèmes industriels, Jérôme Pasquet a toujours su qu’il acquerrait une autre compétence dans le domaine de la gestion. Histoire d’être armé pour la création d’entreprise ? “Oui, c’était là, très présent. J’ai eu cet exemple. Mon père, profession libérale, a créé son affaire.“ En attendant d’avoir le déclic décisif, Jérôme Pasquet entame une brillante carrière dans le domaine du conseil et de la supply chain – la science de l’organisation et de la planification logistique –, à l’étranger d’abord, puis en France ; logistic manager au Royaume–Uni pour le compte de Schneider Electric, consultant supply chain pour Cap Gemini / Ernst & Young, consultant senior chez PwC… puis IBM. Pour Jérôme Pasquet, c’est le moment. L’intitulé du cursus suivi à Audencia laisse peu de place au doute quant à sa signification future : “MBA Business Development and entrepreneurship“. 2006. Exit IBM, direction Yves Rocher. Il y restera presque cinq ans, le temps de rencontrer ses deux futurs associés. Après un détour de deux ans chez Manitou – cette fois en tant que supply chain planning manager –, il se lance : “J’ai toujours eu envie de m’orienter vers le créneau B to C. Et mon idée était d’allier le numérique et le physique.“ Ce sera 10-vins.com : “Nous faisons de la distribution de vins, c’est entendu, mais notre approche est de passer de la bouteille au verre et du verre à la bouteille ! Nous livrons des coffrets avec des échantillons de vins – l’équivalent d’un verre – à nos abonnés et nous organisons une dégustation ‘en réseau’, via Twitter ou une webcam, avec notre oenologue. Si le vin plaît, il est commandé.“ Concept innovant, marché compliqué ; raison de plus pour se rapprocher de l’incubateur Centrale Audencia Nantes : “Le passage par l’incubateur nous a été bénéfique à deux titres. D’abord, dans le domaine de la vente et du marketing, ensuite dans les facilités offertes par l’École Centrale, car 10-vins.com comporte un volet technique important.“ En effet, le prochain développement de la société passera par la mise au point d’une machine capable de mettre le vin dans des conditions optimales de service – en termes d’aération et de température –, reprenant ainsi le fameux business model Nespresso… mais appliqué au vin. Santé !

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    • Le 1 janvier 2012

    Intermédiaire d’affaire entre le Moyen-Orient et l’Europe

    Nom: Houssam Nasrawin Fonction actuelle: Fondateur Mideast Capital Diplôme Audencia: GE 09  Nationalité:  Résidence:  Houssam Nasrawin (GE09) a fondé Mideast Capital, intermédiaire d’affaire entre le Moyen-Orient et l’Europe en 2012. Il est également à l’origine de Arab Business Leader, un club présent dans 33 pays qui a pour but de promouvoir le monde arabe. Il a aussi récemment lancé GCC Capital société de conseil pour aider les entreprises à s’implanter au Moyen-Orient. Voir l'interview!

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    • Le 1 janvier 2012

    Croire en ses capacités, savoir changer sa vision de dirigeant avec un objectif précis mais évolutif

    Nom: Patrick Iliou Fonction actuelle: Directeur général adjoint de l’Olympique Lyonnais Diplôme Audencia: GE 93 Nationalité: Française Résidence:     La mobilité, selon Patrick Iliou, est une qualité incontournable dans la carrière d’un dirigeant et recouvre plusieurs notions. Au sens premier du terme, elle est bien géographique et permet aux jeunes diplômés, comme aux dirigeants chevronnés, d’acquérir compétences et ouverture d’esprit. Mais pour le DGA de l’Olympique Lyonnais, la mobilité est aussi – et peut-être avant toute autre chose – une vision du rôle de dirigeant qui favorise la prise de hauteur. Et l’assemblage de compétences acquises au travers de rencontres et de différentes fonctions occupées au long d’un parcours professionnel. Patrick Iliou reste un fervent supporter de l’audit. Ne comptez pas sur lui pour céder aux modes et aux tendances factices qui le considèrent, parfois et à tort, comme un choix par défaut. L’audit est un atout maître pour avancer. “À mon époque, dans les années 90, c’était la ‘voie royale’. Nous étions près de 90 % à nous y porter. C’est différent, semble-t-il, aujourd’hui. Pourtant, je demeure persuadé que c’est une excellente discipline pour bâtir les fondations d’une carrière.“ Pourquoi ? “Parce que vous allez pouvoir être en contact et analyser, en peu de temps, le fonctionnement de dizaines d’entreprises, que vous auriez mis plusieurs années à connaître si vous étiez passé par chacune d’elles.“ Parole de spécialiste. Et preuve à l’appui. 1993. Patrick Iliou entre chez KPMG Audit après un stage. Il y reste trois ans et, comme souvent dans l’audit, est embauché par l’un de ses clients. “Les Comptoirs Modernes de Rennes m’ont fait une proposition et je les ai rejoints. La personne qui m’a recruté était un ancien d’Audencia, ce qui prouve l’importance des rencontres et la nécessité d’un réseau fort au sein d’une école.“ Les Comptoirs Modernes de Rennes (magasins STOC) deviennent CHAMPION (Groupe Carrefour) et l’ascension de Patrick Iliou, au sein du groupe de distribution, s’effectue rapidement par le biais de fonctions très diverses. “J’ai quitté l’audit pour les fruits et légumes, pour un parcours initiatique déterminant ! Ensuite, j’ai connu plusieurs postes : directeur d’un supermarché à Rennes, puis directeur financier et directeur des achats et de la logistique.“ Enfin, il prend la direction d’un réseau de supermarchés, d’abord à Bourges, puis à Lyon. Il change d’échelle. “Là, c’était un peu différent, je gérais 2 200 personnes et 600 M€ de chiffre d’affaires en direct !“ Entré dans la grande distribution grâce à une rencontre, c’est également une rencontre qui l’en fera sortir. “Un soir, en 2006, j’ai rencontré le président de l’Olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas. Nous avons discuté et il m’a parlé de ses projets : développer le merchandising du club et le projet de Grand Stade de Lyon. L’homme m’a plu. Comme ses projets.“ Il se jette alors à 120 % dans ce nouveau défi en veillant à conserver l’approche terrain et la remise en cause systématique apprise dans ses précédentes missions. “C’est quelque chose qui est important. Rester concentré sur sa mission et ses objectifs, à plus forte raison quand le milieu dans lequel vous évoluez est assez médiatique.“ Une attitude que ses années Audencia Nantes auront participé à développer : “L’École, au-delà des savoirs académiques qu’elle a pu me fournir, a surtout contribué à me forger une personnalité ouverte et m’a offert les moyens de m’adapter à des situations très diverses.“ Et question adaptation, Patrick Iliou a dû mettre les bouchées doubles pour réussir à passer, sans sas de dépressurisation, de la grande distribution au monde du sport et de l’élite sportive. Le chantier du Grand Stade (405 M€) qui m’a été confié est un dossier passionnant. Les clubs de football sont assez dépendants des droits télé. Or, comme pour toute entreprise, il est important de diversifier ses revenus. La réponse des grands clubs européens, dont nous faisons partie, a été de se porter sur des relais de croissance, en l’espèce, les grands stades. Et les formidables succès, tant en termes d’affluence que de revenus, du Bayern de Munich avec l’Allianz Arena ou d’Arsenal avec l’Emirates Stadium démontrent la pertinence de ce modèle économique.“ Mais ici, le business et la version transversale de l’entreprise ne suffisent plus, il faut intégrer d’autres dimensions, comme l’aménagement du territoire, les projets d’agglomération, la vision “métropole européenne“, la création d’emplois et de valeurs... Bref, savoir faire preuve de mobilité intellectuelle afin d’associer des compétences qui ne vont pas de soi mais dont la complémentarité permet de résoudre des problématiques multiples. 

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    • Le 1 janvier 2012

    Connexing, une start-up qui commercialise des téléphones issus de parcs obsolètes et remis à neuf

    Nom: Yves Le Gohebel Fonction actuelle: Président fondateur de Connexing. Diplôme Audencia: EMBA 08 Nationalité: Française Résidence: France    La manière utilisée par Yves Le Goehebel pour devenir entrepreneur ne manque pas de sel. Trivialement parlant, on pourrait même dire que c’est assez gonflé. Souhaitant, depuis son premier diplôme – un DUT obtenu il y a 22 ans –, monter une entreprise, et attendant une idée de génie qui tardait à venir, il a franchi le Rubicon en quadra décidé, et fait de son ancien employeur son premier sous-traitant. Ne jamais rien lâcher. C’est, en somme, la leçon administrée de main de maître par Yves Le Gohebel. Retour en arrière. Nous sommes en 1987. Le jeune homme termine son DUT Techniques de commercialisation avec une idée fixe : devenir entrepreneur. Qui se heurte à une idée reçue : “Il me faut une idée de génie.“ Toutes ces idées qui se percutent grippent la machine à entreprendre. C’est la panne sèche. Yves Le Gohebel entre en salariat comme on loupe une finale sur blessure, décu, mais nullement résigné. Mars 2003. Yves Le Gohebel débarque chez Itancia, une entreprise du Maine-et-Loire qui a commencé son activité, en 1991, en commercialisant des matériels de téléphonie éco-recyclés, avant de se diversifier et de grandir. Yves Le Gohebel en devient bientôt le directeur général opérationnel et suit, toujours en poste, un cursus d’Executive MBA chez Audencia Nantes. L’accès aux responsabilités ? Le déclic à l’approche de la quarantaine ? La cause importe peu. Yves Le Gohebel, au culot, décide d’aller voir son PDG pour lui parler de son projet : créer une entreprise qui commercialisera des téléphones fixes issus de parcs obsolètes et remis à neuf... par Itancia. Bingo. Le patron suit, séduit par cette idée d’essaimage. À peine sorti de son MBA, Yves Le Gohebel est incubé. Il restera quatre mois. Quatre mois seulement ? “L’endroit est vite devenu trop petit pour nous. Je devais accueillir de nouveaux collaborateurs. Pour autant, je continuais à jouir de mon statut d’incubé malgré mon départ et les conseils dont j’ai pu bénéficier ont été cruciaux.“ Mars 2009. Connexing – c’est son nom – est lancé. “À chaque téléphone vendu, nous plantons un arbre, nous en avons planté 12 000 l’année dernière, nous en planterons 8 000 de plus cette année.“ Recyclage, dynamisme, responsabilité sociale et environnementale – une trajectoire furieusement Audencia – et un succès qui enfle. 2013, Connexing s’appuie sur un staff de 25 collaborateurs, compte 2 500 clients en portefefeuille – plutôt des grands comptes – et réalise 7 millions d’euros de chiffre d’affaires pour 10 prévus l’année prochaine ! Yves Le Gohebel n’a peut-être pas eu l’idée de génie qu’il souhaitait avoir quand il était plus jeune – qu’est-ce que ça aurait été ! – mais il a démontré, de toute évidence, tout l’intérêt de ne pas abandonner ses rêves.

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    • Le 1 janvier 2012

    Directeur général Marques du groupe chargé du développement de la stratégie monde

    Nom: Yann Hinsinger  Fonction actuelle: Directeur général Marques du Groupe ERAM Diplôme Audencia: GE 91 Nationalité: Française  Residence: France   Le produit. Peu importe son origine, pourvu qu’il soit de qualité. Peu importe qu’il soit alimentaire, en bois, grand, petit, qu’il soit en laine d’Écosse ou en jersey, pourvu qu’il faille le distribuer… Le produit est – et a toujours été – la passion de Yann Hinsinger. Pas de plan de carrière – des rencontres. Pas de plans tirés sur la comète, mais une ambition : distribuer des produits avec brio. 1991. Alors que certains de ses camarades de promotion fondent sur les grands groupes publics qui s’ouvrent sur l’extérieur – France Télécom/Wanadoo, la Poste… –, alors que d’autres, empruntant la voie royale commerciale, investissent des maisons comme Danone ou Suchard, Yann Hinsinger, seul ou presque, monte au front, direction : la grande distribution. Un choix étrange pour ses contemporains, évident pour lui : “Je partais du principe que le secteur d’activité n’avait finalement que peu d’importance. Ce qui m’intéressait, c’était le marketing produit. J’étais attiré par le produit.“ Et pour y accéder, le mieux est encore de passer par le terrain. Ce que fait Yann Hinsinger. Groupe Mulliez. Auchan. Chef de rayon. Lequel ? “Quand vous entrez chez Auchan, vous ignorez quel rayon vous sera attribué. J’aimais l’alimentaire. J’ai eu le textile homme.“ À 22 ans, il hérite en fait d’une véritable petite PME – “À cette époque-là, chaque rayon était indépendant, vous aviez vos comptes d’exploitation, la responsabilité de votre résultat, vous deviez surveiller et gérer vos achats...“ Les 18 personnes qu’il a sous sa responsabilité l’obligent, par ailleurs, à une formation accélérée et in vivo du management en zone de turbulences. “Les rythmes étaient fous – 13 heures par jour, 6 jours sur 7 ! – mais quelle ambiance…“ Yann Hinsinger aime être au coeur du réacteur. Ça ne lui réussit pas trop mal : il devient référent national pour les acheteurs qui s’apprêtent à partir en Asie, à la centrale d’achat de Villeneuve- d’Ascq. Centrale qui lui fait un appel du pied pour qu’il la rejoigne. Ce n’est pas du goût de son directeur de magasin, qui lui refuse cette mobilité. Mauvaise méthode. Yann Hinsinger n’est pas quelqu’un que l’on retient par la contrainte. “J’ai quitté Auchan et rejoint Pimkie. Acheteur, chef de produit, chef de groupe – un petit d’abord, un gros ensuite – puis directeur des achats.“ Le produit, toujours, qui le propulse vers les hautes sphères. Des questions sur la stratégie, un peu de lassitude aussi, et voilà Yann Hinsinger qui vole vers de nouveaux horizons, après douze ans de bons et loyaux services chezPimkie. Il répond à une annonce parue dans Le Journal du textile et candidate pour le poste de directeur général du groupe ERAM. La marque aux slogans cultes a besoin de se repenser et de faire peau neuve pour renouer avec les bénéfices. Elle prend le taureau par les cornes et charge Yann Hinsinger de restructurer l’entreprise. Les équipes, séduites par cette volonté de modernisation et la pugnacité du nouveau DG, adhèrent immédiatement. “Il y avait une mentalité d’entreprise de production, il fallait entrer dans une logique de distributeurs.“ Les résultats suivent. Le chiffre d’affaires repart. Les bénéfices suivent bientôt. Mais Yann Hinsinger est déjà ailleurs, toujours dans le groupe détenu par la famille Biotteau, mais ailleurs. Tati, colosse aux pieds d’argile – 600 millions d’euros de chiffre d’affaires mais des marges faibles ou inexistantes –, a besoin d’un coup de fouet. Yann Hinsinger applique la même méthode mais en l’adaptant au monde du hard discount. On restructure les équipes afin de former une direction générale de combat capable de voler de ses propres ailes et on rationalise. C’est chose faite en trois ans. Désormais directeur général Marques du groupe, chargé du développement de la stratégie monde et des acquisitions de marques. Yann Hinsinger – tout en gardant un pied dans l’opérationnel, mais comment pourrait- il en être autrement ? – ajoute donc un axe stratégique à sa carrière. En s’appuyant naturellement sur son expérience du terrain. “C’est très intéressant de savoir profiter de son expérience passée pouraller de l’avant.“ Au regard de celle qu’il accumule désormais, la suite risque d’être passionnante ! 

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    • Le 1 janvier 2012

    Entrepreneur passionné qui accompagne les gens pour développer leurs propres projets numériques

    Nom: Vincent Roux Fonction actuelle: Codirecteur d’Intuiti Diplôme Audencia: GE 04 Nationalité: Française Résidence: France    Vincent Roux est fondamentalement un entrepreneur et un entrepreneur fondamentalement humain. Son cursus à Audencia a dû être aménagé pour lui permettre de concilier cours et activités entrepreneuriales ; son sens de l’écoute et sa capacité à travailler en réseau lui auront par la suite offert de belles réussites et autant de rencontres. Il y a quelque chose d’admirable chez cet homme. Ce n’est pas tant sa réussite qui séduit – l’agence conseil Intuiti, référencement et webmarketing, est pourtant bel et bien une success story – que sa profonde humanité. À dire vrai, il n’est pas impossible que sa réussite, Vincent Roux la doive autant à ses talents d’entrepreneur qu’à sa générosité. Il a érigé l’intérêt manifeste qu’il porte à ses contemporains en business model et fait de la relation clients une zone si confortable que l’expression de besoins tourne à l’évidence. Vincent Roux et ses associés ont créé au sein de leur agence – 23 salariés, 2,5 M€ de chiffre d’affaires – un laboratoire d’écoute. Drôle de concept ? Pas tant que ça. “On est parti d’un postulat simple : chacun de nous est victime de ses idées reçues. Dans le domaine du web, il y a beaucoup de proclamations d’expertise. La question était de savoir qui allait être juge de paix.“ Leur réponse est unanime : “C’est l’utilisateur. Il fallait donc que nous l’écoutions. Notre métier, au fond, est d’accompagner le client à structurer sa propre réflexion, jusqu’à en faire un projet opérationnel qu’il aura lui-même contribué à créer.“ Ne jamais aller contre l’humain, faire avec ce qu’il est, en toutes circonstances. La réussite de l’agence tient sans doute à cela. Et aussi au fait que les associés – ils sont trois – ont compris très tôt que leur rôle ne serait pas d’avoir une expertise globale – “nous avons des experts pour chacun de nos métiers“ – mais bien de donner un cadre dans lequel les salariés pourraient s’épanouir. “L’une de mes plus belles rencontres, c’est à mon premier salarié que je la dois. J’avais 24 ans, il en avait quasiment 30, et on a commencé face à face dans un petit bureau, une salle d’exposition de carrelage ! Notre collaboration a duré presque huit ans.“ L’humanité et l’amitié comme fils rouges. Et Audencia Nantes, comme fil conducteur. “L’École a été importante pour beaucoup de choses dans mon existence. Les rencontres que j’y ai faites, les contacts provoqués lors de mon incubation.“ Une période faste pour lui, comme pour l’École, puisque c’est à travers son accompagnement – par son professeur d’entrepreneuriat – que sera prototypé le mode de fonctionnement de l’incubateur. La rencontre avec Arnaud Chaigneaux, l’un de ses associés, qui sort lui aussi d’Audencia Nantes, comptera également énormément. “J’ai aussi appris à Audencia une vertu essentielle : savoir se remettre en question.“ Nul doute qu’il y soit parvenu. Et de quelle manière !

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    • Le 1 janvier 2012

    Développer Timberland France, Espagne et Portugal à travers des réseaux de distribution variés

    Nom: Anthony Bunn Fonction actuelle: Directeur général de Timberland - France / Espagne / Portugal Diplôme Audencia: GE 94 Nationalité: Française Résidence: France    Des miles. Beaucoup, beaucoup de miles. Et une collection de passeportsqui doit prendre de la place sur les étagères ! Passionné par la mode et l’Europe de l’Est, maître ès dynamiques commerciales, Anthony Bunn sillonne le monde depuis toujours. Et en business class depuis vingt ans. Son trajet domicile/travail du moment ? Paris - Madrid - Lisbonne - Barcelone - Paris. Son moteur ? L’empathie, les rencontres, l’amour du travail d’équipe et de la vente. La Terre est ronde, nous allons vous donner les moyens de la faire tourner.” Sans ce slogan, qui vantait l’École au mitan des années 90, la vie d’Anthony Bunn eut été sans doute très différente. “Quand j’ai lu cette phrase, j’ai tout de suite voulu faire Audencia. Ça me parlait.” Il faut dire que le jeune homme d’alors est un habitué des aéroports et du jetlag. Anthony Bunn, enfant “long courrier”, vit dans le sillage de parents dont la maison s’établit sur plusieurs fuseaux horaires. Alors, forcément, fatalement... “L’aspect international de l’École a été déterminant. J’ai adoré ces trois années. Audencia vous permet de comprendre et d’appréhender ‘the Big Picture’, en même temps qu’elle vous offre une vraie proximité avec des étudiants très différents de vous. J’y ai appris le travail d’équipe, et j’ai pu assouvir ma passion pour l’Europe de l’Est : Roumanie, dans le cadre d’un voyage humanitaire et Pologne, pour réaliser une étude de marché.” L’autre grande fibre d’Anthony Bunn, c’est la vente, le marketing, le développement produit et la communication. “Mon premier emploi correspondait à cette dimension commerciale. Je suis entré chez Timberland pour développer les ventes dans le Grand Ouest. Je couvrais alors trente départements.” Départements ? Oui, départements, et pour formateur – et prometteur – qu’ait été ce premier poste, Anthony Bunn se cogne sur un horizon trop bas pour lui. Il se rêve en voyageur des grands espaces. Ferrero lui offre son ticket pour l’Est : “Ils m’ont recruté pour développer le marché Europe centrale/Europe de l’Est. J’étais basé au Luxembourg et je passais mon temps à voyager.” Oui, mais s’il a pu renouer avec les aéroports, quelque chose lui manque encore pour être pleinement satisfait. “Je me suis aperçu que la mode m’attirait plus que l’agroalimentaire.” Sa nouvelle destination devra donc être un mix mode/ export. Il décroche la “timbale” en 1998 : “Je suis entré chez le lunetier L’Amy en tant que chef de zone export en Europe centrale. Ce poste m’offrait l’aspect mode qui m’avait plu chez Timberland et l’aspect international de Ferrero. J’étais aux anges.” D’autant plus qu’à l’Europe de l’Est viennent bientôt s’ajouter des destinations aussi exotiques que l’Afrique du Sud, le Chili ou l’Argentine, sans compter le Portugal ou la Grèce. Il acquiert également une autre compétence : la gestion d’entreprises. “Je gérais de petites business units. J’avais un bureau à Anvers, un autre à Rotterdam.” Le globe-trotter est bientôt chassé par Quicksilver, qui lui propose un poste qu’il ne peut refuser : directeur commercial Europe pour la division technique, soit les montres, les lunettes, le néoprène – comprendre tout ce qui touche aux combinaisons marines – et le snowboard. Il y reste six ans, restructure les filiales française et espagnole, triple le chiffre d’affaires. “J’ai aussi développé l’export et accru mon expérience en allant travailler à Dubaï, en Égypte.” Et en Russie, où sa connaissance de la toundra locale lui permet d’implanter la marque. Le cap du million de kilomètres franchi depuis longtemps, Anthony Bunn renoue avec ses premières amours. Timberland. “J’avais envie de changer et mon ancien boss m’a rappelé. J’avais comme perspective la direction de Timberland France. À très court terme.” C’est chose faite en 2011. Très vite, cependant, la marque est rachetée par le groupe VF Corp – 10 milliards de chiffre d’affaires, un portefeuille de marques impressionnant : Eastpak, North Face, Kipling... – et pour Anthony Bunn, deux nouveaux pays à gérer ; l’Espagne et le Portugal. De peur qu’il s’ennuie ? “Le contexte dans ces deux pays, historiques pour Timberland, n’est pas exceptionnel en ce moment. J’ai donc dû restructurer toute l’équipe ibérique, réaffirmer l’orientation outdoor lifestyle qui est désormais au coeur de notre positionnement. L’organisation au Portugal est différente, mais c’est notre pays ‘Triple A’ où la consommation de produits Timberland par habitant est la plus importante au monde.” Nouveau challenge, des miles qui s’empilent. Et un appétit intact. 

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    • Le 1 janvier 2012

    Le double diplôme, un avantage dans la vie professionnelle

    Nom: Sébastien Bouillet Fonction actuelle: President Fondateur Gamoniac Diplôme Audencia: GE 10 Nationalité: Française Résidence:     "La double formation Audencia, c'est appréhender un service, un produit dans une entreprise pour savoir le vendre en mettant en avant à la fois les aspects techniques et l'aspect utilisation... faire rêver les gens !" son interview en video : Sébastien Bouillet

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    • Le 1 janvier 2012

    Etre à l'écoute du client

    Nom: Alain Mitaux Fonction actuelle: Fondateur d’Alinéa Diplôme Audencia: GE 69  Nationalité: Française Résidence:    Vauvenargues, le moraliste, avait pour chaque état une citation et pour toute situation un bon mot. Ce qui est étrange, c’est que la plupart d’entre eux s’appliquent à merveille au parcours d’Alain Mitaux. “Un homme sans passion est un roi sans sujet” ? L’essence même de la trajectoire du créateur d’Alinéa. “Il est bon d’être ferme par tempérament, et flexible par réflexion” ? Sa définition même du manager ! Furieuse coïncidence ! Voilà un homme à qui l’on ne fera pas dire que la grande distribution est un monde sans âme et que rien de ce qui s’y fait n’est intéressant. Il a pour ces métiers une passion intacte et tout son parcours, depuis son entrée chez Auchan en 1975, porte la marque d’un intérêt qui ne s’est jamais démenti : “Je dirais que la grande distribution est extrêmement simple dans son principe, mais extrêmement compliquée dans sa réalisation. C’est un monde passionnant, plein d’opportunités, de technicité, qui proposede très nombreuses passerelles entre les fonctions, entre les enseignes, et entre la France et l’international.“ Alain Mitaux sait de quoi il parle, pour avoir éprouvé, vite et sans heurt, la plupart des fonctions opérationnelles d’un grand magasin. “Je suis entré chez Auchan pour quitter l’industrie, qui ne me correspondait pas et parce que la situation géographique du poste que l’on me proposait m’intéressait. J’ai débuté comme responsable de rayon.“ Un poste qu’il quittera vite au profit de celui de responsable de département, puis de directeur adjoint. Six ans après son arrivée, Alain Mitaux est directeur de l’hypermarché d’Aubagne, 10 000 m2 et 600 personnes, mais une idée, désormais, le taraude : la création d’entreprise. “J’avais antérieurement créé un magasin de brocante avec mon épouse. Après mon divorce, j’ai eu l’envie de créer à nouveau. Je ne souhaitais pas aller vers les services centraux ; j’aime trop le terrain.“ Comme souvent – toujours ? – dans les grandes histoires, la collision entre plusieurs facteurs détermine la suite des événements, leur imprimant vitesse et mouvement. Alain Mitaux se met au travail et planche sur un projet de création d’un magasin de centre-ville consacré à la décoration et aux meubles anciens. Au même moment, une initiative vient percuter sa réflexion : “Gérard Mulliez, patron du groupe Auchan, émet l’idée, lors d’un meeting d’encadrement, d’offrir la possibilité à tous les dirigeants de la société de créer une affaire tout en restant les patrons de leur propre unité. En cas de succès du projet, on y mettrait des gens et des ressources pour le faire avancer et, éventuellement, le jour où tout cela prendrait corps, nous y serions associés.“ Une telle aubaine, à ce moment-là, ne se refuse pas. Alain Mitaux se précipite. L’idée de Gérard Mulliez pour diversifier son groupe est brillante. Mais trop en avance, sans doute, pour l’époque ; les managers n’adhèrent pas. Sauf quelques-uns. Dont, bien sûr, Alain Mitaux. “Ma décision est prise, et j’en fais part à ma hiérarchie. Je propose le développement d’une chaîne de magasins dans le domaine du mobilier et de la décoration – secteur inexistant dans le groupe –, et plus précisément, dans le domaine du jeune habitat. J’en perçois tout le potentiel avec le développement d’enseignes telles que Ikea, Habitat ou Fly. J’aurai à convaincre le groupe – en premier lieu un comité stratégique créé à cette occasion – du bien-fondé de mon projet. Le processus sera long : il débute en 1985 et j’obtiendrai le feu vert au cours de l’année 1988. Mais je suis déterminé… Lorsque Gérard Mulliez – que je rencontre pour obtenir l’aval définitif – me dit au final que je vais devoir démissionner pour me consacrer pleinement à mon projet (contrairement à l’idée initiale), je décide – et curieusement personne n’y verra rien à redire – de créer un premier magasin de 3 000 m2 au lieu des 1 000 m2 qui avait donné lieu à d’âpres négociations. “ Après une année d’apprentissage de ce nouveau métier, et la mise au point du concept, le succès est au rendez-vous, et les ouvertures s’enchaînent. “En 2006, quand j’ai quitté la direction générale, Alinéa s’appuyait sur un réseau de 13 magasins de 3 000 à 10 000 m2, réalisait un chiffre d’affaires de l’ordre de 260 M€, et comptait 1 700 salariés.“ Alain Mitaux reste au conseil d’administration jusqu’en 2009, avant de tourner définitivement la page. “Je laisse un groupe en ordre de marche qui est appelé à créer deux ou trois magasins par an.“ En 2013, l’enseigne compte 23 magasins et poursuit son développement. “La nature a donné aux grands hommes de faire, et aux autres de juger.“ Furieuse coïncidence, décidément.

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    • Le 1 janvier 2012

    C’est une année d’expatriation en Australie qui m’a véritablement poussé à me lancer !

    Nom: Julien Tourme Fonction actuelle : Monsieur Lucien Diplôme Audencia: Bachelor EAC 2008 - Bac+5 Sciences Com filière communication 2010 Nationalité: Française Résidence: Paris  « C’est avec un double bagage en commerce et communication d’Audencia Group, Bachelor à l’Ecole Atlantique de Commerce (2008) et Cycle master à SciencesCom (2010), que j’ai décidé de créer mon entreprise en 2014 : Monsieur Lucien. Fraîchement diplômé du Cycle master de SciencesCom, j’ai commencé mon parcours professionnel chez l’annonceur en tant que chargé de communication et community manager pour travailler ensuite en agence en tant que chargé de clientèle et chef de projet. C’est une année d’expatriation en Australie qui m’a véritablement poussé à me lancer : découvrir de nouvelles façons de fonctionner et l’envie de créer devint alors un réel besoin. J’ai envisagé plusieurs idées d’entreprises et choisi de capitaliser sur le savoir-faire acquis au cours des dernières années en me lançant dans une activité que je maîtrisais et dans un secteur à fort potentiel : le commerce de proximité et les petites entreprises. C’est ainsi que j’ai créé Monsieur Lucien. » Monsieur Lucien, une agence de proximité « Aujourd’hui, Monsieur Lucien est le conseiller en communication qui aide les commerces de proximité, les artisans, professions libérales, TPE et PME à développer leur activité en améliorant leur visibilité et notoriété sur Internet. Que ce soit un coiffeur, un boulanger, un architecte, un poissonnier, un restaurant, une agence immobilière, une TPE ou encore une PMA… Ils répondent tous à un besoin que recherchent les consommateurs : la proximité ! Ils se situent à 100m, à un pâté de maison, voire dans la rue parallèle… et pourtant nous ne les voyons plus. Il faut renouer le lien entre les consommateurs et le commerce de proximité. Ce que je recherche avant tout, c’est une activité utile et nécessaire pour apporter un service de conseil à la fois stratégique et opérationnel. L’idée est que ces entreprises aient une communication web pertinente et adaptée à leur budget. Ce n’est pas parce que l’on est « petit » que l’on n’a pas le droit à une communication web. » Mes souvenirs de SciencesCom : des moments forts ! « Les ®micros-agences : de nombreuses heures passées à travailler en groupe sur des problématiques totalement différentes. Un moyen efficace de se confronter à la réalité de la vie professionnelle. Des soirées, (voire des nuits) à bosser pour présenter des soutenances le lendemain matin. De la « bonne » fatigue ! Le séminaire européen : évidemment une très bonne ambiance de promo mais aussi de nombreuses rencontres professionnelles, des façons de fonctionner différentes. C’est ce qui a confirmé mon envie de m’expatrier un an en Australie. La disponibilité des intervenants : SciencesCom, sans tomber dans le cliché de la famille, c’est beaucoup plus que des intervenants. Il y a un véritable suivi, une écoute. Ce n’est pas compliqué d’entrer dans le bureau d’Olivier Pohardy ou de Florence Touzé, toujours disponibles et d’échanger. »

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