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    • Le 16 décembre 2021

    Découvrez The Mag #18: Notre nouveau numéro axé sur le bien-être en entreprise

    Nous avons le plaisir de vous présenter The Mag #18 !  Pour ce nouveau numéro, nous avons décidé de vous parler de bien-être, et notamment du bien-être de nos étudiants et diplômés en entreprise. De beaux articles à découvrir dans cette édition :  ☑️ Bien-être au travail, la prise de conscience continue ! ☑️ Face à la crise, exit la déprime et place au bien-être ! Claire Delpech et Aurelien Guihéneuf, deux alumni psychothérapeute nous parlent de l’impact de la crise sur la psychologie des salariés au travail ☑️ Happiness manager, véritable métier ou simple effet de mode ? Noémie Jamin, Responsable communication, bonheur et développement chez Greenaffair nous livre son témoignage ☑️ Entreprises, libérez-vous ! Chantre de l’entreprise libérée, Alexandre Gérard a fait prendre ce virage radical aux entreprises de son groupe Inov-On à la fin des années 2000. Un management qui s’apparente à une véritable philosophie dont il nous rappelle les grands principes. ☑️ Mais aussi : Un focus sur le programme "Be well Being" axé sur le bien-être des Audenciens, les prochaines remises des diplômes, un retour sur les évènements du réseau des diplômés, un focus sur des alumnis engagés qui innovent pour un monde plus vert ☑️ Et bien d'autres sujets à découvrir absolument !   Découvrez The Mag #18 Nous vous souhaitons une bonne lecture et nous avons hâte de pouvoir vous retrouver très vite.   L'équipe de rédaction de The Mag

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    • Le 3 décembre 2021

    Découvrez les témoignages vidéo des Alumni issus de Mastères spécialisés

    Découvrez dès maintenant les témoignages vidéo de 6 alumni issus de Mastères spécialisés.  A travers ces vidéos, ils nous parlent de leurs parcours et du programme de Mastère spécialisé qu'ils ont suivi chez Audencia.  - Audencia Mastère Spécialisé APTE - Témoignage de Charles DEVAUX Promo 2021 : https://youtu.be/md7XQebD0ps   - Audencia Mastère Spécialisé APTE- témoignage d'Elsa RONDELEUX- Promo 2021 : https://youtu.be/Q4Hsm8zhDR0   - Audencia Mastère Spécialisé APTE - Témoignage de Manon CHAPPARD - Promo 2021 : https://youtu.be/d7M81w_HmLc   - Audencia Mastère Spécialisé SFIR - Témoignage de Mathilde GARDIC Promo 2021 : https://youtu.be/D6rfPcf5XNE   - Audencia Mastère Spécialisé MCI - Témoignage de Lucas POIRIER - Promo 2021 : https://youtu.be/wHiBv0k7wj4   - Audencia Mastère Spécialisé MCI - témoignage de Bérangère CARO - Promo 2021 : https://youtu.be/1yCv15UPRV0  

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    • Le 3 novembre 2021

    Bloom Campers, un beau projet à découvrir

    Nicolas Gumy, diplômé Bachelor 2018 d'Audencia est responsable du développement commercial et marketing chez Greenfib. Il vient de lancer officiellement sa campagne d'investissement pour son projet Bloom Campers que nous souhaitons vous faire découvrir !  Quelle est l'histoire de Bloom Campers ? Après avoir acheté un ancien fourgon EDF en 2019 pour partir à l'aventure, Nicolas réalise que les voyages en van deviennent très populaires et que nous sommes aujourd'hui très nombreux à adopter cette solution mais que ce mode de transport est loin d'être neutre en terme d'impact écologique. C'est alors qu'il décide de créer Bloom campers.  Bloom Campers qu'est ce que c'est ?  ? Des combis vw mythiques, aménagés pour l’aventure et convertis en électrique grâce à un partenariat avec la société Rétrofuture. Cette solution permet un mode de voyage slow afin de pouvoir profiter de l'aventure en van en limitant son impact sur l’environnement. ? Un projet d'agence de location de ces combis rétrofités à Vannes. ? Des partenariats touristiques avec des acteurs locaux, pour désaturer les zones surfréquentées et valoriser les lieux à fort potentiel. Un projet qui s'inscrit dans une démarche éco-responsable qui fait éco à la démarche de l'école et du plan stratégique ECOS 2025. Pour en savoir plus sur ce projet, découvrez le sur LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/bloomcampers/posts/?feedView=all   

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    • Le 2 novembre 2021

    Maxime de La Raudière : exemple d’un parcours professionnel réussi

    Pour réussir, il faut parfois savoir provoquer les opportunités professionnelles.  Ce n’est pas Maxime de La Raudière (GE 2019) qui dira le contraire. À 27 ans, il est, depuis deux ans, directeur général adjoint de Selectra, une entreprise spécialisée dans la comparaison et la souscription des contrats de la maison (électricité, gaz, accès à Internet, assurances, alarmes...). Rencontre... Quand il regarde en arrière, Maxime de La Raudière n’est pas peu fier du chemin parcouru. Il faut dire qu’il s’est donné les moyens de ses ambitions. Tout d’abord, en décrochant, de 2015 à 2019, plusieurs stages «sélectifs» de 6 mois lors de ses études à Audencia et du programme Grande École. Il intègre alors Jumia pour faire du contrôle de gestion, Bpifrance en tant que chargé d’études innovation, Selectra comme assistant d’un des fondateurs et décroche son stage de fin d’études en venture capital chez Quadrille Capital. Quatre années également jalonnées par un double diplôme à l’ISFA Lyon et Centrale de Lyon et ponctués de cours en programmation informatique. Diplôme en poche, il explore alors trois pistes. L’une d’elle : « décrocher une place au sein de l’équipe dirigeante d’une start-up en forte croissance ». Compétiteur dans l’âme, il n’hésite pas à décrocher son téléphone et faire valoir son stage chez Selectra. Pari gagné ! A 25 ans, le jeune diplômé est nommé directeur général adjoint de cette entreprise qui regroupe 1 500 collaborateurs. « Au début, j’ai dû faire mes preuves pour confirmer ma légitimité », confie Maxime. « Le couteau-suisse de l’équipe dirigeante » Travaillant principalement sur de la stratégie et du business development, il pilote aujourd’hui une équipe de 5 personnes et gère une petite dizaine de projets. Ses missions sont, elles, très diverses : « lancer de nouvelles activités (vente d’alarmes et de panneaux scolaires, par exemple), structurer celles existantes, être un point de contact pour certains partenaires (Enedis et GRDF), mener des entretiens de recrutement (environ 3 par mois), faire de la gestion de projet, étudier l’implantation potentielle de Selectra dans de nouveaux pays... », énumère Maxime qui enchaîne tous les deux mois des allers-retours à Madrid où sont situés les bureaux principaux de l’entreprise. Une diversité de missions qui demande de cultiver une certaine « polyvalence », de diffuser de « l’énergie positive » et d’être doté d’« un bon leadership ». Alors si son parcours peut en inspirer plus d’un, Maxime a un message à délivrer : « Trouve ce pourquoi tu es fait et ce pour quoi tu es bon ».   Florence FALVY

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    • Le 25 octobre 2021

    #Portrait - Morgan Rouillard (GE 18 ing-man) - Fruits et Légumes

     La logistique est l’un des piliers de la mondialisation  Autrefois un brin sportif, Morgan Rouillard (GE 18) court, à présent, davantage après ses fruits et légumes, un monde exigeant qui ne dort jamais ! Avant même l'obtention de son double diplôme, Morgan se lance à l'assaut de ces denrées périssables et climatosensibles. Cet ingénieur-manager garde la banane en toutes circonstances et peut s'appuyer sur sa patience, son grand sens de l'écoute pour mener à bien ses missions. Actuellement acheteur fruits et légumes chez LIDL France, Morgan se confie sur son métier et cette filière bien spécifique... sans nous raconter de salades bien sûr !   1) Qu’est-ce qui vous a attiré en premier : le métier d’acheteur ou le secteur ‘fruits et légumes’ ? Après un bac S, j’ai choisi de m’orienter vers le monde de l’Agriculture et de l’Alimentation pour deux raisons : - L’Homme aura toujours besoin de se nourrir ce qui implique que les métiers liés à l’alimentaire seront toujours présents ; - La répartition de la nourriture sur la planète est très mal faite. On peut nourrir l’ensemble de la population mondiale avec l’ensemble des ressources que l’on cultive/élève. Or la famine est encore présente dans de nombreux endroits. Je trouvais ce défi très intéressant. J’ai donc choisi de suivre le cursus ingénieur à l’ESA (Ecole Supérieure d’Agriculture) à Angers. N’étant pas issu du monde agricole et étant intéressé par tout ce qui touche au commerce, il m’a paru évidement de postuler à Audencia pour suivre le programme Ingénieur-Manager avec la majeure 'Supply Chain et Achats'. Pourquoi 'Supply Chain et Achats' ? Tout simplement parce que la logistique est l’un des piliers de la mondialisation et permet à toute entreprise d’atteindre ses objectifs en terme de temps et de réduire ses coûts. Quant à l’achat, c’est un domaine qui m’intéresse avec la négociation des prix et le relationnel avec le client. Il s’agit d’une fonction majeure au sein des entreprises. Suite à cela, j’ai réalisé mon stage de fin d’études en tant qu’acheteur Fruits et Légumes à Leclerc, à la Scamark plus précisément (entité qui gère les marques distributeurs de Leclerc). J’ai été embauché et je suis resté un an à ce poste avant que LIDL me contacte pour devenir acheteur Fruits et Légumes chez eux. Cela fait maintenant trois ans que j’y suis. J’ai saisi cette occasion car même si Leclerc est n°1 en part de marché en grande distribution, LIDL reste l’une des enseignes les plus surveillées de part sa croissance et notamment en Fruits et Légumes. Par ailleurs, après avoir travaillé dans un mouvement indépendant (Leclerc), je voulais voir comment fonctionne une enseigne centralisée. 2) Quelles qualités et compétences requièrent votre poste ? Les compétences nécessaires à mon poste sont la connaissance produit (que l’on acquiert avec l’expérience), la réactivité (les fruits et légumes sont des denrées périssables et climatosensibles), la prise d’initiative et un bon relationnel (que ce soit vis-à-vis des fournisseurs ou des entrepôts). Il faut aussi être doté d’un esprit d’analyse afin d’obtenir la meilleure rentabilité sur ces produits et éviter les pertes en adaptant sa gamme de produits chaque semaine et en mettant en place des promotions au moment opportun. La rigueur est aussi de mise, mon métier étant avant tout opérationnel. il faut donc être organisé.   3) Votre journée type ? Je n’ai pas de journée type car aucune ne se ressemble. Je suis confronté à de nouvelles problématiques tous les jours. Je parlerai plutôt de semaine type. Chaque semaine, je négocie mes prix d’achat sur l’ensemble de ma gamme (que je fais varier d’une semaine à l’autre en fonction de la saisonnalité). Je fixe les prix de vente et définis les promotions pour les semaines à venir. Je m’assure de la qualité de mes produits à travers des dégustations afin de vérifier le respect des cahiers des charges que j’ai établis et je refuse ou non la marchandise qui arrive dans l’ensemble de nos entrepôts. A plus long terme, je réalise une veille concurrentielle pour garantir la cohérence de ma gamme de produits vis-à-vis de mes concurrents : prospection de nouveaux fournisseurs, lancement de nouveaux produits. Je gère également des projets en lien avec le packaging, la RSE et la communication, tel le lancement d’une nouvelle gamme de pommes de terre issues de l’agriculture régénératrice avec la mise de contrat de type tripartite. Pour m’épauler, un chargé d’approvisionnement s’occupe de la bonne gestion et répartition des volumes que j’achète au sein de nos différents entrepôts.    4) Quelles sont les difficultés, propres à votre domaine d’activité, auxquelles vous êtes confronté ? Les difficultés rencontrées sont surtout d’ordre logistique et climatologique. En effet, un problème de transport (marchandise qui n’arrive pas) peut avoir des conséquences : - Rupture en magasin ce qui peut entrainer une insatisfaction client - Perte du chiffre d’affaires Le climat affecte beaucoup mon métier. En effet, après de fortes pluies, un produit peut être beaucoup plus fragile et donc évoluer beaucoup plus rapidement en magasin, ce qui peut entraîner des pertes. De plus, cela peut provoquer un manque de disponibilité sur un produit et donc l’augmentation considérable de son prix d’achat ainsi que la difficulté à s’approvisionner pour couvrir le besoin de nos 1600 magasins.   5) Quel est votre meilleur souvenir à l'Ecole ? Les campagnes BDE bien sûr (quoi de mieux que de s’amuser) mais aussi les cours de simulation d’entreprise que j’ai pu faire à l’ESA et à Audencia... ce qui dénote des cours magistraux.    

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    • Le 20 octobre 2021

    Les nouvelles du Club Foot

    C'est la reprise pour le Club Foot ! À la suite d’une saison dernière marquée par seulement 4 matchs joués et une montée ratée de peu, la fine équipe repart pour un tour en troisième division du lundi de Fédération Loisir Amateur (FLA). Quelques départs à signaler à l’intersaison, celui de Baptiste Massé (Pau), de Grégoire Nicolle (Escrime), de Baptiste Arnaudo (Cameroun), de Mathias Van Der Meij (Egaré du Canapé) et de Mathieu Beillevaire (Nantes). Niveau arrivées, on se renforce avec le retour de blessure de Florian Niederlander et de Rubens Doucet et la signature de Briac Mauny en provenance de l’AFT. Cela donne donc finalement un joyeux mélange des promotions 2018, 2019, 2020 et 2021. Après déjà deux matchs reportés pour les deux premières journées et une frustration non dissimulée dans ses rangs, l’AAFT pouvait enfin démarrer sa saison le mardi 5 octobre face aux avocats du barreau de paris, équipe tenace contre laquelle nous n’avions pu faire qu’un nul 2-2 en ouverture de la saison dernière. D’entrée de jeu grâce un bon début de match qui mettait sous pression les avocats, un ballon décalé coté gauche revenait dans les pieds de Clément CODRON qui ne se faisait pas prier pour expédier une jolie demi-volée sous la barre du gardien adverse et ainsi marquer son premier but sous les couleurs de l’AAFT (1-0). Après un léger moment de flottement dans notre arrière-garde qui voyait Maxime GENTE réaliser deux beaux arrêts sur des frappes lointaines, Clément PIMENTA s’arrachait pour centrer en retrait sur Simon RAES qui parvenait à marquer de près en une touche (2-0). L’AAFT est installée dans le camp des avocats et le troisième but ne se fait pas attendre : sur une bonne passe dans l’intervalle plein axe, Emilien TABUTEAU parvient à trouver Baptiste LE ROUX, dont la frappe à l’entrée de la surface trompe le gardien (3-0). Ce dernier se muait en passeur quelques minutes plus tard et trouvait Maxime DUVAL dont la belle frappe enroulée allait se loger dans la lucarne des hommes en robe (4-0). Juste avant la mi-temps, Baptiste LE ROUX récupérait un ballon dans le rond central et mettait les gaz jusqu’au but adverse. Il ne sera pas rattrapé et sa frappe croisée toute molle passe sous le pied du gardien, pas exempt de tout reproche sur ce coup là (5-0). Mi-temps. Pour la deuxième mi-temps, la kermesse s’installe, comme on pouvait l’imaginer, mais malgré les chambrages répétés du banc à son égard, Simon RAES prenait la profondeur sur une passe de Maxime DUVAL et concluait d’un joli lob du gauche (6-0). Il ne se fait évidemment pas prier pour remettre en place ses coéquipiers, d’un geste évocateur (fermez là). A noter également un joli coup-franc de Florian NIEDERLANDER sauvé sur sa ligne par le défenseur, qui aurait sans doute mérité mieux. Alors que l’AAFT se dirigeait tranquillement vers une belle victoire et un clean sheet, le n°10 d’en face débordait côté gauche et se faisait sécher par Amaury PENANHOAT dans la surface, penalty indiscutable. Le capitaine adverse le transformait en deux temps malgré un bel arrêt de Maxime GENTE (6-1). Rien à signaler jusqu’à la fin du match, mis à part une échauffourée impliquant Clément CODRON, qui n’hésitera pas un gratifier son adversaire d’un « petite merde » et Rubens DOUCET, qui lui écopera du premier carton jaune de la saison (et spoiler ça ne sera pas le dernier). Rendez-vous le mardi 12 octobre au stade Suzanne LENGLEN pour le deuxième match face à L’Inter Milan du Spectacle, déjà vainqueur de ses deux premiers matchs.  

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    • Le 29 septembre 2021

    #Portrait - Chloé Dasse (GE 13 ing-man) - Art & Entreprise

     J’ai toujours été passionnée par la culture, l’histoire et l’art  Un océan... c’est ainsi que Chloé Dasse (GE 13) définit l’art. Infini, surprenant, insaisissable… tout comme son parcours si riche d'audace, de nouvelles expériences. Ingénieure-manager, Chloé sort régulièrement des cases, que ce soit par le voyage, les milieux qu’elle fréquente, ses activités, pour ensuite intégrer ces nouveautés, ces points de vue différents, pour une vision sans cesse renouvelée. Structurée et organisée comme une ingénieure, décalée comme une commerciale ! En 2020, elle fonde, avec son amie Ayoko, MUSY, une société qui accompagne, conseille les entreprises et les particuliers dans l’acquisition d’œuvres d’art, originales ou personnalisées : investissements, défiscalisation, décoration, recherche d’œuvres particulières ou encore évènementiel. Tout comme l’océan est influencé par les vents et marées, les projets de Chloé sont animés par sa passion et les rencontres. 1) Comment passe-t-on d’un double diplôme d’informatique & génie civil à la création d’une société d’art ? J’ai toujours été passionnée par la culture, l’histoire et l’art. Pendant des années, j’ai écumé les musées d’Europe et me suis entourée d’artistes ou passionnés de culture. Quelques années après l’obtention du double diplôme ingénieure-manager, j’ai créé ma société d’architecture d’intérieur. Je travaillais à la décoration des bâtiments ou à la rénovation de monuments historiques, entre la France et l’Espagne. Nos activités regroupaient le travail des moulures, la peinture de décorations ou de trompe-l’œil. Les artisans avec lequels nous travaillions étaient pour la plupart artistes également. Bien sûr, il y avait d’autres enjeux que l’aspect artistique : les cahiers des charges étaient très complets concernant les techniques à utiliser, la pigmentation, la colorimétrie… Peu à peu, je me suis concentrée sur la dimension artistique. J’ai commencé par mettre de côté la partie gestion de chantier en fermant cette société. A l’occasion d’un weekend, je pars à Oslo visiter le musée Munch pour voir le fameux Cri. Aussi excitée que par la découverte de la Joconde, je me trouve face au tableau, et là… Je m’attendais à ressentir un tout autre sentiment. Je m'attendais à un tableau plus grand, plus impressionnant, plus saisissant. Je m’intéresse quand même à ce que le musée peut m’apprendre sur le tableau en scannant le QR code. J'atterris sur la page explicative de l’œuvre, extrêmement bien construite, et découvre tout du peintre, de son univers, du contexte personnel de la création de l’œuvre, du contexte historique, du tournant de l’histoire de l’art dans lequel elle s’insère… J’avais l’impression de dialoguer avec le peintre, et d’écouter son histoire qu’il me racontait lui-même. Grâce à cette grille de lecture, mon expérience s'est transformée. Après ce weekend, je retourne en Espagne et échange avec une amie Ayoko, aujourd’hui mon associée : la dimension humaine que m’a apportée le musée a totalement changé mon expérience, et combien elle me semble importante dans notre rapport à l’art. Elle s’est retrouvée face aux mêmes problématiques de relations humaines dans le domaine de l’art. Le concept de l’entreprise était né. Nous souhaitions remettre au centre des échanges l'Homme et accompagner de futurs acquéreurs ou collectionneurs dans leur démarche. 2) Que vous a apporté le double diplôme Audencia-Mines de Douai ? J’ai vu dans ce double diplôme deux lectures totalement différentes du monde, et pourtant tellement complémentaires. Mes études d’ingénieur m’ont appris à étudier une situation d'un point de vue technique, à y répondre sous forme de cahier des charges et de gestion de projet. Les solutions sont structurées et rationnelles.  Lorsque j’ai intégré Audencia, j’ai découvert tout ce qui entourait un projet technique. Un nouveau monde, très peu abordé jusqu’à présent en école d’ingénieur : le monde de la finance, du marketing, de la vente. J’y ai appris à déstructurer ma pensée, à la considérer à bien plus grande échelle, à y intégrer de nouveaux paramètres. De façon générale, cette formation conjointe a mis à ma disposition une boîte à outils pour une compréhension globale. J’en ai retiré cette capacité à apprendre, en permanence, à trouver des ressources, à vérifier mes sources, à en trouver de nouvelles, à chercher sans cesse à renouveler mon analyse, une appétence à comprendre, une flexibilité. Elles m’ont transmis le goût de la curiosité et de l’audace. Tout a une solution, il suffit de la trouver.   3) Qu’est-ce qui vous passionne le plus dans votre métier ? L’humain ?. Nous sommes une société de conseil. Nous apportons donc une réponse sur-mesure à chaque personne. Nous recevons et gérons des demandes très différentes, et comme l’art fait appel à l’émotion, ces demandes nécessitent souvent d’être décryptées. Il nous arrive par exemple très fréquemment d’être contactées par des sociétés sur des thématiques fiscales ou par des particuliers pour de l’investissement. Mais systématiquement, à un moment donné, le cœur reprend sa place et le financier se complète de l’émotion. Je trouve cette double lecture passionnante. La rationalité versus le plaisir. La raison versus l’identité personnelle. L’humain est l’élément central de notre travail : avec nos clients, les artistes avec qui nous collaborons, nos partenaires, nos prescripteurs… L’essence même de MUSY réside dans la possibilité de matérialiser le croisement des univers d’artistes avec les envies de chacun. C’est passionnant ! Le processus artistique devient une expérience, une démarche qui nous fait vibrer.    4) Si vous étiez un tableau, quel serait-il ? Quelle question complexe quand on est passionnée d'art ! Cela impliquerait de choisir entre l’art classique et l’art moderne ou contemporain, de rentrer dans une case et d’être une seule œuvre… J’ai souvent eu du mal à choisir, et donc à renoncer. Depuis que j’ai intégré Audencia, j’ai été slasheuse. Deux vies, deux métiers, des études en parallèle, plus de richesses ! Si je poussais un peu cette question, je dirais que la notion de choix est primordiale. C’est le fondamental de la liberté à mes yeux. Après réflexion, je ne serais pas un tableau, mais plutôt une performance, ou une structure d’art éphémère. Je préférerais être une œuvre en constante évolution, en transformation permanente, au gré de mon créateur ou de mon environnement, réinterprétable à l’infini, renouvelant sans cesse son existence.   5) Quel est votre meilleur souvenir à l'Ecole ? J’ai deux souvenirs qui m’ont particulièrement marquée : 1) Celui de l'entretien d’admission à l’Ecole. Plus qu’un entretien, c’était un moment de dialogue et d’échange avec l’interviewer. J'ai trouvé agréable d’être considérée comme une professionnelle en puissance et non pas pour une simple élève. C'est là que j’ai pressenti que j’allais apprendre beaucoup en intégrant Audencia, que j’allais devoir aller plus loin dans l’articulation de ma pensée, mes opinions et mon processus de décision. Dès le départ, l’Ecole s’est positionnée comme la dernière ligne droite avant le monde professionnel, bien plus que comme une formation académique.  2) Celui de mon acceptation à Berkeley. C’était avant tout un objectif personnel tant Berkeley me semblait la destination la plus prestigieuse des summers schools proposées à l’époque. C’est donc là-bas que je devais aller, point. Entre les notes générales et le niveau d’anglais, j’ai fait en sorte que mon dossier soit à la hauteur pour partir. C’était ma victoire personnelle que de pouvoir y aller. En effet, je savais que je serais entrepreneuse. Je travaillais d’ailleurs, à l’époque, à aider un membre de ma famille dans le développement de sa société. J’ai même dû faire un aller-retour San Francisco – Madrid sur 4 jours car nous avions gagné une compétition organisée par Siemens. San Francisco représentait l’El Dorado des entrepreneurs. Je souhaitais découvrir cet environnement, la mentalité associée et m’en nourrir. C’est en effet un positionnement très différent de l’Europe. J’y ai beaucoup appris, notamment une façon d’appréhender les challenges que je gère au quotidien.    

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    • Le 17 septembre 2021

    Estelle Nze Minko (SCom 15), championne olympique de handball et Chevalier de la Légion d’Honneur

    L'équipe de handball féminine a ramené l'or des jeux olympiques de Tokyo et parmi les joueuses se trouvait Estelle Nze Minko, diplômée SciencesCom et fondatrice de the Vbox. Le 13 septembre dernier, Estelle était reçue à l'Elysée avec ses coéquipières où le Président Macron l'a promue au grade de Chevalier de la Légion d’Honneur.   Toutes nos félicitations Estelle!   Pour en savoir plus sur le parcours sportif et entrepreneurial d'Estelle, decouvrez son portrait dans la première collection "Iconic Alumni" d'Audencia  

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    • Le 29 juillet 2021

    Audencia Alumni vous souhaite un bel été !

    Où que vous soyez dans le monde (hémisphère nord ou hémisphère sud), c’est le moment pour Audencia Alumni de faire une petite pause estivale. On vous souhaite un excellent été et on se retrouve en semptembre, à la rentrée ! Bonnes vacances à tous ! L'équipe Alumni  PS : Restons en contact ! Si besoin, écrivez-nous à audenciaalumni@audencia.com 

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    • Le 28 juillet 2021

    Deux alumni à la conquête du Mont Blanc

    Sahin Oba et Pierre Allain, deux alumni - et amis - Executive MBA 2018, ont profité de la pause estivale pour relever un défi personnel et physique: ils viennent de grimper le Mont Blanc. Et puisqu'une image en dit plus long que des mots, ils ont eu envie de partager la vue depuis le sommet avec, en bonus, une dédicace pour la communauté Audencia. Bravo à eux!     #MBA_Community  

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    • Le 12 juillet 2021

    Audencia en immersion... au cœur de l'écosystème Mediacampus !

    Un nouveau format d'événement a vu le jour le 6 juillet dernier. Les Alumni se sont installés confortablement dans leur fauteuil, ont allumé la chaîne « Audencia en immersion » et c'était parti pour une plongée d’une heure au sein du Mediacampus, un lieu unique en son genre, en plein coeur du quartier de la création. "La création et l'utilisation de technologies et d'information responsables est l'un des trois défis que s'est fixée Audencia dans le cadre de son nouveau plan stratégique ECOS" assure Christophe Germain, Directeur Général d'Audencia. Et Sylvie Chancelier, Directrice Audencia SciencesCom, de compléter : "L'ensemble des enseignants [de l'Ecole], de ses intervenants et de ses étudiants peuvent venir, un peu comme un bac à sable, tester de nouvelles façons d'acquérir du savoir ou de faire des expérimentations." ​ Visionnez le replay >   Information responsable "On essaie de faire en sorte que nos étudiants, futurs managers responsables de stratégie de communication, aient une démarche responsable dans les stratégies qu'ils déploieront par la suite. Quand on parle d'aller sur le terrain de l'éthique, cela implique 2 choses : de la compréhension de ce qui se passe -les mécanismes informationnels- et de la fabrication", nous indique Julien Pierre, enseignant-chercheur en Sciences de l'Information et de la Communication à Audencia. L'éducation aux médias est devenue un sujet de société ! "Au Mediacampus, au-delà de la partie étudiante, pédagogique, on souhaite mettre en place des dispositifs à disposition des salariés, des citoyens et aussi des entreprises. A la rentrée par exemple, on va créer des formations à destination des managers et décideurs pour les aider à mieux maîtriser leur information" annonce Estelle Prusker, enseignante-chercheuse en Sciences de l'Information et de la Communication à Audencia et pilote du Mediacampus.   Communication responsable Marion Andro (SCOM 99), co-présidente de l'Agence B Side, place la réflexion de stratégie responsable au coeur de leur modèle : "Pour les entreprises qu'on accompagne, l'impact, [...] c'est à la fois la façon dont on pratique notre métier et aussi le type de projets, le type de clients qu'on va aller chercher." Enseignante-chercheuse en Sciences de l'Information et de la Communication à Audencia, titulaire de la Chaire Impact Positif et auteure de "Marketing, les illusions perdues", Florence Touzé insiste sur l'aspect "indispensable de recréer de la confiance dans un contexte de défiance. Le syndrome de la multinationale a perdu la confiance de son public. Ca ne veut pas dire qu'elles font tout mal. On les voit en ce moment mener beaucoup de chantiers vers de belles transformations et pour autant elles ne sont pas forcément encore crédibles. Il va falloir du temps. [...] La confiance, ca ne se décrète pas. [...] On a beaucoup parlé de petits pas sur les questions de projets à impact positif. Les petits pas, c'est bien, mais il va falloir les faire assez rapidement maintenant. Il faut trouver des leviers assez forts."   Nouvelles pratiques, nouveaux formats Claire Champenois, enseignante-chercheuse à Audencia en entrepreneuriat et management, a expérimenté un tout nouveau format pédagogique avec ses étudiants de dernière année en utilisant le plateau TV du Mediacampus pour présenter les résultats de leur projet. "Il y a avait plusieurs avantages : en terme d'attention [...] et tous les apprentissages que cela peut avoir pour eux en termes de communication en public et communication devant la caméra." En tant que coordinateur du blog Mediafactory, Pierre-Adrien Roux a éprouvé un terrain de jeu numérique qui rassemble les étudiants et les professionnels de la communication et des medias. Son objectif est de "permettre la rencontre entre des professionnels des medias, des communicants, des journalistes, des producteurs de contenu et des étudiants autour d'un objet de travail qui va être travaillé tout au long de l'année entre ces étudiants et ces professionnels." Ce blog leur permet également "de produire des contenus, d'expérimenter et de renforcer, de muscler leurs connaissances de la sphère communication medias, de l'actualité dans cette sphère là." "La Mediafactory, au-delà d'être une expérience professionnelle enrichissante, c'est aussi une expérience humaine.", témoigne Marie Lemaire, étudiante en 1ère année d'Audencia SciencesCom. "J'ai appris comment gérer de A à Z un blog [...] On est en contact permanent avec des professionnels du milieu de la communication et des medias. C'est enrichissant parce qu'on développe nos compétences, mais on développe aussi un réseau." Au sein du Mediacampus, de nombreuses collaborations ont été réalisées avec France Télévision par l'intermédiaire du Studio A, l'un de ses habitants, dont l'enregistrement, le montage son et le mixage du documentaire de France 5 sur Marguerite Duras. Comme le précise Johan Chiron (SCOM 03), co-fondateur et producteur de l'Incroyable Studio, le Studio A, plateau de production de contenus, notamment les podcasts,  est "un espace disponible pour les professionnels en location ou pour s'installer aussi pour accompagner l'une de leur création audiovisuelle."   Des formats engageants "Assez vite le Mediacampus s'est imposé comme un lieu de création qui nous semblait adapté, nous pour nos formats Audencia mais également pour les entreprises qui se sont elles-mêmes tournées naturellement vers le Mediacampus", indique Marion Tardivel, Responsable de communication événementiel. "Une émission comme celle-ci se prépare en amont, elle s'écrit. Ce sont des techniques particulières sur lesquelles TéléNantes vient nous appuyer. On fait aussi parfois appel à des partenaires extérieurs comme des agences événementielles qui viennent aussi apporter leur pierre à l'édifice pour créer une émission à la hauteur des ambitions des entreprises." Robin Behnam, responsable Communication interne Groupe et Communication RH de Manitou Group, confirme ce véritable atout après avoir organisé sa traditionnelle convention annuelle. "Cela a été un succès parce que les équipes du Mediacampus ont été réactives, force de propositions. Elles nous ont accompagnés, conseillés. Et puis le jour J, il n'y a eu aucun couac technique. Tout s'est déroulé comme on l'avait imaginé et on a réussi à embarquer les équipes et à atteindre les objectifs qu'on s'était fixés."    Vous êtes convaincus ? Vous aussi, venez vivre l'expérience Mediacampus !

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    • Le 2 juillet 2021

    Agence de communication et RSE : un combo détonnant ?

    2 écoles, 1 ONG, 1 média : une synergie de talents qui signe le point de départ d’un beau projet solidaire initié par l’agence Antigel ou exerce Stéphanie Gonot (SCOM 18), désormais cheffe de projet. L’idée naît de l’envie d’une agence de communication nantaise d’aider les jeunes talents de la communication dans cette période de crise sanitaire et de se retrouver, d’échanger, autour de thématiques qui donne du sens à cette année chaotique.   Tout commence en 2020, alors que l’agence Antigel se lance le défi de répondre au concours pour jeunes créatifs #STOPAUXINFOX, lancé par l’Union Francophone sur le thème des fausses informations liées au Coronavirus.   « J’ai tout de suite pensé à Audencia SciencesCom pour répondre de manière créative à la campagne #STOPAUXINFOXCOVID19. Mes souvenirs d’études étant ponctués de projets solidaires, de micro-agences où nos énergies étaient mobilisées pendant 1 semaine complète, à fond sur un sujet, à espérer remporter le titre de meilleure campagne. J’adorais ça, et pouvoir être à l’initiative de ce type de format était pour moi très valorisant ! Et malgré la distance imposée par le confinement, ça a été un véritable succès, tant au niveau humain que sur le plan du rendu stratégique et créatif ! Nous avons même eu un prix ! On a donc eu envie de renouveler l’expérience en 2021, mais en montant notre propre projet ».   Premier défi : trouver une ONG pour embarquer une nouvelle promotion de Sciencescomiens dans cette 2ème aventure. PLAN INTERNATIONAL nous accorde ainsi sa confiance pour la création d’une campagne digitale nationale sur le programme Safer Cities. Avec pour but de sensibiliser la jeunesse française aux obstacles majeurs à l’accès à l’éducation pour les jeunes filles dans certains pays du globe, notamment dû à l’insécurité des villes (transports, harcèlement de rues…), le sujet nous semble porteur de sens, et les étudiants sont au rendez-vous. En mode Agence, ils seront encadrés et suivis pour les étapes clés de la réussite du projet pendant 2 mois.     « Pouvoir apporter une expérience professionnelle aux étudiant(e)s de l’école dont je suis diplômée, à un moment où l’accès à celle-ci est plus complexe, a dupliqué l’effet positif du projet. » Stéphanie était motivée pour ouvrir les portes (virtuellement) du monde de l’agence et de montrer le rôle qu’elle peut jouer dans des problématiques sociétales telles que celles que peut traiter Plan International. « Pour moi, malgré tout ce qu’on entend au sujet des agences, participer à un engagement concret en Pro Bono, pendant cette période si particulière a pris un sens particulier. On parle beaucoup de RSE, d’engagement, on l’explicite dans nos communications mais là on a pu le concrétiser ! »   « Revaloriser l’image des métiers de l’agence et de la publicité, qui est pas mal mise à mal, c’est un peu mon cheval de bataille du moment !  Même si je débute dans ma carrière, je suis convaincue par mon métier en agence et du pouvoir créatif qu’elle embarque. Alors si on peut le mettre au service d’une cause, c’est valorisant. » Au fil des rencontres professionnelles accélérées par ce projet, Stéphanie confirme que dans les agences la majorité des collaborateurs pensent les métiers de la communication comme porteurs de messages, au service de causes nobles. « Sans révolutionner le monde, je suis heureuse de faire un métier où on contribue à faire évoluer les choses, à faire comprendre les enjeux contemporains. »   Retrouver bientôt les créations des étudiants sur la campagne Safer cities sur les réseaux Plan International !   Le travail des étudiants sur la campagne « safer cities » a bénéficié du concours de La Croix, journal édité par Bayard et leur a permis de voir leur travail diffusé dans ce Media. À cette occasion, La Croix vous propose de recevoir gracieusement chez vous le journal et d’avoir accès au site la-croix.com durant 3 semaines. Pour en bénéficier, cliquez ici 

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    • Le 1 juillet 2021

    Cybersécurité, l’affaire de tous !

               Le 23 juin dernier, nous avons pénétré, le temps d’une soirée, dans les coulisses de la protection contre les cyberattaques lors d’un table-ronde initiée par la communauté ingénieurs-managers d’Audencia Alumni. Deux experts -et remarquables vulgarisateurs- ont bousculé les idées reçues les plus tenaces et fait connaître des pratiques qui peuvent avoir un impact considérable sur la stabilité d’une entreprise, quelle que soit sa taille et sa nature. Avec en fil rouge : la mise en lumière d’enjeux multiples, tant humains que technologiques et financiers.   Corentin Le Reun (GE 15), spécialiste de la cybersécurité chez Cisco est intervenu depuis son bureau de New-York. En charge de la sécurité des 5 plus grandes banques américaines - qui comptent parmi les sociétés les plus ciblées au monde, il vit au quotidien la prévention de la menace et la gestion des crises cyber. Emerson Gautier a permis aux participants de découvrir les dessous d’une société familière à tous, lui qui est I.T. Operations and Security Manager d’Audencia et à l’origine de la cellule cybersécurité de l'Ecole. C’est à la Londonienne Katia Hérault (GE 01), auteure des portraits "Iconic Alumni", qu’a été confié le soin d’animer les échanges et de poser les questions qui taraudent les novices. Pour placer le sujet dans son contexte, Katia a commencé par partager quelques chiffres. La donnée particulièrement vertigineuse est celle qui évalue l’économie de la cybercriminalité à l’aune des PIB nationaux : si elle était un pays, son PIB la placerait 3ème rang mondial après les US et la Chine !   Corentin a tout de suite posé les jalons en catégorisant les différents types d’attaque et leurs modalités, démystifiant des termes tels que « spear phishing », « ransomware », et « les attaques DDoS ». Emerson a, quant à lui, entrepris un exposé fascinant sur les enjeux auxquels sont confrontées les entreprises. Si on imagine facilement les risques économiques liés à l’interruption forcée d’activité ou les demandes de rançon, on soupçonne peu les risques juridiques encourus par les pertes de données, et encore moins ceux qui impactent l’humain, lorsque des régions entières se voient privées d’électricité, ou que des hôpitaux sont contraints d’annuler des opérations essentielles.  Alors que les auditeurs étaient sur le point de se laisser gagner par l’angoisse d’avoir toujours un train de retard sur les hackers, nos deux experts les ont conquis par leur savoir-faire combiné à une bonne dose d’optimisme. A grand renfort d’exemples personnellement vécus, ils ont présenté tout un panel de mesures que les entreprises peuvent mettre en place pour sécuriser leurs systèmes. A été soulignée l’importance de la sensibilisation des maillons faibles, à savoir les utilisateurs … humains donc faillibles. Emerson a par exemple révélé comment son service met en place des campagnes de prévention anti-phishing, dont la dernière a réussi à piéger pas moins de 40% des utilisateurs d’Audencia ! Les intervenants ont conclu en expliquant comment se profile la vision moderne de la sécurité. Spoiler alert … elle signera bientôt la fin des mots de passe alambiqués notés sur une mosaïque de Post-It.   Replay de la table-ronde - - - Les recommandations de nos experts - - -  Livres :           Film, série télévisée, documentaire :  

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    • Le 28 juin 2021

    #Portrait - Julie Barret (GE 19 ing-man) - industrie du packaging

     L’industrie du packaging innove constamment face aux enjeux RSE*  Curieuse de la vie, Julie Barret (GE 19) aime les défis, qu'ils soient personnels ou professionnels… En parallèle de son double diplôme ingénieur-manager, Julie effectue son premier trek de 4 jours en Argentine avec sa colocataire, 10kg sur le dos chacune, parcourt l’Asie en ‘backpack’ avant de courir le semi-marathon de Paris en mars 2019. Son prochain projet ? Le GR20 en Corse ! C’est précisément après ce dernier exploit parisien que cette acheteuse en packaging intègre MAKE UP FOR EVER (groupe LVMH). Un défi professionnel que Julie nous raconte... 1) Vous avez différentes expériences dans le domaine du luxe (Cartier, Burberry, groupe LVMH). Quelle est votre vision de ce secteur ? Travailler dans le secteur du luxe, c’est tout d’abord être entouré de beaux produits au quotidien ! Le luxe est pour moi un secteur exigeant et très orienté sur l’expérience et la satisfaction du client. C’est un secteur en pleine mutation pour répondre aux nouvelles attentes des consommateurs (RSE* et digitalisation). Il demande une grande rigueur et une polyvalence. 2) Quelles sont les spécificités de votre métier ? Je suis acheteur packaging. Ma mission globale est d’acheter le packaging sur des catégories variées (métal et plastique, carton et verre) avec des objectifs de coût, délai, qualité et RSE*, afin de répondre au brief du marketing et au brief technique du développement packaging. Pour rentrer plus en détails, ma mission principale est de participer aux lancements de nouveaux produits. À la suite du brief fonctionnel du marketing, et du brief technique du développement packaging, j’élabore le panel fournisseurs, je prépare et envoie les appels d’offre aux fournisseurs, j’analyse les offres et négocie les conditions d’achat (coût, délai, qualité, RSE*). Nous validons ensuite un coût d’achat et une rentabilité associée avec le service finance et avec notre direction.  En parallèle, je gère un panel de fournisseurs internationaux, pour lesquels j’effectue un reporting des KPIs achats, et je mets en place des actions afin de sécuriser le business. Enfin, je représente l'équipe Achats dans la task force MAKE UP FOR EVER pour promouvoir la RSE* et l'éco conception.   3) Votre double diplôme vous a-t-il été utile pour mieux appréhender votre poste ? Dans mon poste, je fais beaucoup de gestion de projet et de négociation, compétences que j’ai développées notamment à Audencia. Au quotidien, j’ai aussi de nombreux enjeux marketing et financiers, que j’arrive à mieux appréhender grâce à ma formation en école de commerce.  Mon poste a également un aspect très technique. Ma formation à Centrale (avec une spécialisation en Ingénierie de Produit) m’a permis de mieux comprendre les contraintes techniques liées au développement et à la conception d’un produit. Mon double diplôme m’a permis d’être plus agile et polyvalente.    4) Comment l'industrie du packaging allie efficacité et RSE* ? L’industrie du packaging innove constamment face aux enjeux RSE* et de nombreuses actions sont menées : sourcing de matériaux vertueux (recyclés, biosourcés, compostables), développement de packaging mono-matériaux afin de favoriser le recyclage, études de réduction du poids des packaging, mais aussi production plus « green ».   5) Quel est votre meilleur souvenir à l'Ecole ? Mon meilleur souvenir à Audencia reste bien entendu les campagnes BDE effectuées en première année. Les activités et soirées organisées par chacune des listes étaient toutes plus créatives les unes que les autres. Les campagnes sont vraiment un bon moyen de fédérer tous les élèves et de forger de belles amitiés ! En vraie ‘foodie’**, j’ai d’ailleurs intégré l’association du Banquet. Depuis, je teste tous les nouveaux restaurants et partage mes impressions sur un compte instagram dédié à mes meilleures trouvailles.      *RSE : Responsabilité Sociale des Entreprises **Foodie : passionnée de cuisine

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    • Le 18 juin 2021

    #Iconic_Audencians: Claude-Michel Schönberg, GE 67, music as a raison d'être

    Claude-Michel Schönberg, Grande Ecole 1967, Composer When the world-renowned composer welcomes us to his Chelsea home, his frustration is palpable. We meet during a phase of respite between two lockdowns, but theatres remain closed and he admits to being as restless as a caged tiger. “If I’d have felt tired or if success had started to fade, now would be a good time to call it a day. But last year was one of the best years I’ve ever had!” At 76, Claude-Michel Schönberg still has new shows to bring to the stage, and productions to oversee on all continents. He is an accomplished and revered artist, so it is intriguing to find out exactly what it is that still keeps him going. He wrote a song which has sold over one million copies. He composed Les Misérables – the longest-running musical in the West End (the second longest worldwide), which critics have often cited as one of the greatest musicals ever made. His shows have been produced on Broadway and on hundreds of stages over the world. He has received a Golden Globe, been nominated for an Oscar, and has won every possible accolade in the industry including the Laurence Olivier, Tony and Grammy awards. Millions of people have been moved to tears by his music, and one of his songs has become a protest anthem for oppressed people around the world. But it is not money, fame, or the desire to leave his mark and change the world that drives Schönberg. In the course of this interview, we discover a man wholly consumed by the need to create music, who confesses that he had little merit in choosing his career, because music is the only way he knows how to live.   Read the full article here     Audencia's Iconic Alumni To mark Audencia’s 120th anniversary in 2020, we have launched our very first iconic alumni collection. Each year we will showcase the amazingly diverse profiles and career paths of Audencians from around the globe. The ten alumni that you will discover in the following pages have very generously given up their time for an interview with fellow alumna, Katia Hérault (GE 2001), for which we are immensely grateful.   Discover the first 10 portraits here  

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    • Le 16 juin 2021

    Camille Guezennec ou le voyage d’une goutte d’eau

    La référence à la mini-série écologique pour enfants est assumée : le trajet de Camille Guezennec (GE 16) ressemble à ces gouttes d’eau qui s’unissent pour former les grandes rivières, voguent au gré des épisodes climatiques et se régénèrent dans les rencontres, jusqu’à celle, déterminante, dont est né Little Big Impact.   Il faut dire que la jeune Lot-et-Garonnaise a bien navigué, de Bordeaux à Paris, de Nantes à Seattle, portée par cet attrait pour l’humain, l’environnement, la société qu’elle n’a cessé, depuis, d’aiguiser. « J’ai toujours eu envie de m’engager au service des Hommes et de la société, confie Camille. Dans d’autres écoles, on m’a dit que ce n’était pas un projet de carrière. A Audencia, au contraire, j’ai trouvé une oreille attentive à cette idée et ça m’a mis le pied à l’étrier. En mixant les stages dans des structures RH, le parcours RSE de l’école et la majeure Conseil, je me suis construit un bagage solide mais il faut du temps, de l’expérience et un peu d’introspection pour bien se connaître. Il faut se rencontrer. » La découverte de cette vérité personnelle passe par des choix parfois audacieux, comme celui de s’éloigner des gros cabinets de conseil dans lesquels elle apprécie avantages et qualité de vie au travail mais manque de sens. « Je me sentais seule, un peu décalée, pas dans mon environnement » explique Camille qui recherche alors son équilibre dans le bénévolat. En parallèle, elle découvre l’Économie Sociale et Solidaire qui réconcilie impact et business. Mais le secteur en plein développement est difficile à pénétrer. Alors Camille rejoint Alter&Go, un petit cabinet de conseil faisant la part belle à l’intrapreneuriat et aux enjeux RSE. Pendant deux ans, elle accompagne la dynamique de changement de ses clients, travaillant avec les équipes pour comprendre des politiques venues d’en haut jusqu’à les intégrer dans leurs procédures quotidiennes. « Les fusions ou les rachats sont des moments délicats où chaque collaborateur doit faire sienne une nouvelle culture, s’adapter à de nouveaux modes de management et redéfinir son pacte avec l’entreprise pour laquelle il travaille. Ce n’est jamais simple. » Camille participe aussi à l’élaboration d’une offre destinée aux Directeurs RSE des grandes entreprises et au design d’un programme d’incubation pour les entrepreneurs sociaux, qui sème la graine d’une question désormais au cœur du projet Little Big Impact : comment mieux utiliser les stratégies d’accompagnement du changement sur les enjeux sociaux et environnementaux tant dans les organisations qu’auprès des individus ? C’est en effet poussée par l’inconfort d’une transition professionnelle – le rachat de son cabinet par une grosse structure – que Camille se lance avec trois anciens collègues dans l’aventure entrepreneuriale avec à cœur, l’idée de lier l’humain et les transitions environnementales et sociales. En mars 2020, quelques jours avant le début du premier confinement, naît donc Little Big Impact, nouvel acteur de la transition écologique et sociale qui accompagne les individus et les organisations pour passer à l’action en faveur d’un monde plus responsable. « Chance ou obstacle supplémentaire ? On ne le saura jamais vraiment. Les plus et les moins se mélangent, comme souvent. Les enjeux sur lesquels nous travaillons sont au cœur de toutes les préoccupations dans cette crise mais les budgets des entreprises ont tendance à geler et les individus à patienter. Cela nous oblige à être agiles dans nos propositions. » A travers un bilan de compétence ou des ateliers sur l’impact positif, Little Big Impact aide chaque participant à se découvrir, se libérer d’un contexte anxiogène et identifier son propre terrain d’action et d’engagement. « La crise écologique peut être paralysante tant qu’on n’accepte pas que chaque goutte d’eau est utile. Peu importe la manière dont on l’incarne, on a tous un rôle à jouer. » Le parcours demande le courage d’exposer une part de vulnérabilité et il est accessible à tous les âges. D’ailleurs, beaucoup de trentenaires se tournent vers Little Big Impact à titre individuel : la crise sanitaire n’y est sans doute pas étrangère. « C’est aussi une question de fond, note cependant Camille. La quête de sens est présente très tôt dans les parcours aujourd’hui mais elle tarde à se formaliser. Il faut du temps et une certaine maturité. Le coaching engagé pourrait être plus présent dès l’école, surtout au retour de l’année de césure. Mais il y a peut-être aussi une proposition à formaliser pour les alumni trois à cinq ans après leur diplôme. »   « Si j’avais un conseil à donner ? Je dirais aux étudiants comme aux jeunes diplômés qu’ils ne sont pas seuls à se questionner, conclut-elle. Et que c’est OK de le faire. C’est OK et c’est sain de traverser des périodes d’instabilité et de se montrer plus vulnérable. Ce sont des moments qui permettent d’aller plus vers soi. »  

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    • Le 11 juin 2021

    #Iconic_Audencians: Varsha Manjunatha, MSCPM 12, breaking the mould without burning bridges

    Varsha Manjunatha, MSCPM 2012, Terminal Manager, Austin & Houston, Texas "When I look back over the path I have followed since first leaving my humble community in Bangalore, it feels like nothing short of a miracle”. Varsha’s incredulity about her achievements is touching. But listening to her as she retraces her steps, it is clear that her success is truly of her own making. Within her family, she is a true pioneer: no woman had ever before dared to dream of venturing outside her home city, … let alone exploring other continents. She is thus the first. Today, Varsha works in Houston for a third-party logistics provider that operates in almost 30 countries. She has managed teams of up to 50 people, the vast majority of whom are male. She is driven by the conviction that optimising the supply chain can contribute towards making people’s lives better. Varsha considers that it is her experience at Audencia – where she followed the MSCPM (MSc in Supply Chain and Purchasing Management) programme that provided her with the tools and confidence to succeed in an international environment. Her bubbly, driven and go-getter personality have certainly helped. We meet a determined young woman who has pulled off a remarkable challenge. To pursue her dreams, she has transcended her circumstances and broken away from her background, without ever turning her back on it. She’s one to watch!   Read the full article here     Audencia's Iconic Alumni To mark Audencia’s 120th anniversary in 2020, we have launched our very first iconic alumni collection. Each year we will showcase the amazingly diverse profiles and career paths of Audencians from around the globe. The ten alumni that you will discover in the following pages have very generously given up their time for an interview with fellow alumna, Katia Hérault (GE 2001), for which we are immensely grateful.   Discover the first 10 portraits here  

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    • Le 9 juin 2021

    Anticiper sa reconversion après une carrière dans le sport !

    Parlez-nous de vous, de votre parcours ? Je suis de la région parisienne à la base, très tôt j'ai voulu devenir joueur de rugby professionnel. J'ai tout mis en œuvre pour y arriver, ce qui m'a amené à quitter le domicile de mes parents à l'âge de 15 ans pour le pré centre de formation du CA Brive Corrèze Limousin. A ce moment-là j'ai mis la partie scolaire en second plan pour me consacrer à ma passion. J'ai ensuite réussi à faire un petit bout de chemin dans le rugby en m'engageant au Stade Français Paris, Béziers puis en décrochant un contrat professionnel dans le club de Provence Rugby pour 2 saisons.   C'est à Provence Rugby que j'ai senti le besoin de reprendre mes études. J'ai bénéficié d'un accord avec Provale pour effectuer une formation de 1 an à la TBS. Après avoir obtenu mon diplôme à la TBS j'ai enchainé sur une formation online à la SMS qui ne me convenait pas en termes d'apprentissage. A ce moment-là une blessure est arrivée et j'ai donc opté pour mettre fin à ma modeste carrière de joueur pour reprendre mes études au sein du Mastère Spécialisé Management responsable des Organisations Sportives, l’une des meilleures formations française et mondiale dans le monde du sport.   « 1 semaine après la fin du MS MOS j'ai signé un CDI en tant que coordinateur sportif et administratif du Racing 92. Je suis donc très fier du parcours réalisé jusque-là »   Chaque année les étudiants du MS MOS travaillent sur une étude de terrain, la vôtre était en lien avec la start-up ALKÉ, que pouvez-vous nous dire ? ALKÉ est une marque de foot pensée par et pour les femmes avec une ambition forte, celle de changer le regard sur les femmes dans le football et plus largement dans le sport, grâce à la mode. Nous avons travaillé en groupe sur la façon dont une marque comme ALKÉ peut se faire une place pérenne au sein des équipementiers sportifs et sur la captation des marchés les plus attractifs dans ce cas. Cette étude terrain a été très enrichissante pour moi. Tout d'abord, c'était la première fois que je rentrais vraiment dans le monde de l'entreprise comparé à beaucoup de mes camarades de promo, ce qui m’a permis de m’immerger concrètement dans une vraie problématique du secteur sport. Le sujet correspondait parfaitement avec mes points de vue personnels et le mémoire que j'avais réalisé sur mes précédentes formations. Il était donc intéressant de voir ce qui pouvait être mis en avant ou pas et confronter certaines idées personnelles. Le projet ALKÉ a été très intéressant, c’est d’ailleurs une des études terrains qui a sollicité le plus de questionnements de la part de la promo. Nous sommes ravis d'avoir pu participer à ce projet qui, j'espère, va rapidement prendre son envol dans le monde de la mode.    Alors, sport et études : un duo complémentaire selon vous ? Une façon d’anticiper votre reconversion sur le long terme ? Pour moi c'est maintenant une certitude que le sport et les études sont complémentaires. Nous pouvons voir que les sportifs sont de plus en plus sensibilisés sur leur "après carrière". Les institutions sportives mettent maintenant en place des moyens pour que les jeunes soient très bien accompagnés et puissent être performant sur les deux tableaux.  Je pense qu'il est de plus en plus dur de percer dans le sport de haut niveau et il y'a peu de places. Beaucoup de jeunes issus des centres de formations se retrouvent en difficulté ayant mis leurs études de côté pour se consacrer uniquement à leur sport, sans certitude de réussite.  Personnellement, lors de la saison où j'ai signé mon premier contrat professionnel avec Provence Rugby en ProD2, j'ai voulu reprendre mes études pour assurer mon après carrière. C'est surement la meilleure chose que j'ai faite étant donné qu'une blessure est arrivée et que la poursuite de mes études m'a amené sur d'autres objectifs personnels. Je ne regrette rien au contraire, je suis très fier de mon parcours.  Pour conclure, je pense vraiment qu'un parcours de sportif de haut niveau en suivant des études est maintenant possible. Dans le rugby, le syndicat des joueurs offre aux joueurs la possibilité de finaliser leurs études avec des passerelles très intéressantes et beaucoup de joueurs y bénéficient pour sécuriser leur reconversion à long terme.   Vous faites votre stage au sein de la Ligue Nationale de Rugby, quel est votre rôle, quelles sont vos missions ? J'ai été accepté en stage au sein de la Ligue Nationale de Rugby en tant qu'assistant marketing en début avril. L'accueil et les missions proposées lors de ce début de stage ont été top, mais au bout de 3 semaines j'ai choisi de partir pour rejoindre le Racing92 en tant que coordinateur sportif et administratif sur un poste en CDI.  J'avais postulé quelques semaines avant le début de mon stage à une offre que le Racing92 avait publié puis après j'ai passé les étapes classiques de recrutement avant d'être accepté sur le poste.  Je suis très heureux d'avoir rejoint un des plus grands clubs français de rugby et qui bénéficie, je pense, des plus belles infrastructures dans le sport français. Je reste dans mon sport de prédilection, le rugby, mais cette fois dans les bureaux et c'est une première expérience géniale qui s'offre à moi. En tant que coordinateur sportif et administratif je gère les demandes de visas des joueurs et leurs familles et suis en relation avec les préfectures pour l'introduction de salariés étrangers, je m’occupe également de la gestion de la flotte de logements de la société anonyme sportive professionnelle (SASP), j’organise le suivi médical des joueurs et pour finir, au niveau coordination sportive, je gère les relations avec la Ligue National de Rugby, la Fédération Française de Rugby  et Paris La Défense Arena.   Votre thèse porte sur l’importance du bien être des sportifs dans une structure professionnelle, pourquoi avoir choisi de faire votre recherche sur ce sujet ? Lors de ma courte expérience de joueur, je me suis aperçu que ce sujet était trop souvent mis de côté par certaines structures sportives.  Lors de mes différents changements de clubs, les moments les plus stressants à vivre étaient le déménagement, l’arrivée dans une ville inconnu puis l’intégration dans la vie locale et un nouveau groupe. Dans le sport nous entendons souvent lors du transfert d’un joueur que celui-ci a besoin d’un temps d’adaptation à sa nouvelle vie et au nouveau club où il vient de signer.  Cependant, que mettent en place les clubs pour que le joueur et sa famille s’immergent rapidement dans leur nouvelle vie ? La question est encore plus importante lorsqu’il s’agit de sportif étranger.  Dans les différents clubs où je suis passé j’ai vu des joueurs vivre pendant un certain temps chez leurs coéquipiers ou à l’hôtel, faute de trouver un logement qui leur convient. La situation étant d’autant plus compliquée lorsque ce changement implique également l’ensemble de la famille du sportif. Le transfert vers une nouvelle structure sportive veut également dire déménagement et celui-ci doit généralement être fait rapidement. Le changement de domicile apporte également beaucoup de changements administratifs que plusieurs joueurs et notamment les étrangers ne savent pas gérer eux-mêmes.   Les joueurs ayant des enfants doivent également gérer le changement d’école, la recherche de crèches et probablement un nouvel emploi pour le/la conjoint(e). Un casse-tête pour beaucoup et une phase de stress pour les sportifs qui ne peuvent donc pas se concentrer essentiellement sur leurs performances.   Un club sportif offrant tous les éléments nécessaires aux bien-être de leurs nouveaux joueurs s’assurent que leurs joueurs soient aussi performants que prévu.    Je me suis donc penché, depuis plus d’un an maintenant, sur la question afin de trouver une solution qui pourrait bénéficier aux deux parties : clubs et sportifs.     Autre chose à nous raconter ? Malgré le fait d'avoir fait une grande partie de la formation à distance cette année, j'ai passé une de mes meilleures années scolaires. En termes d'apprentissage je pense qu'il est difficile de trouver une formation dans le sport aussi performante et avec des projets aussi extra que ce que propose le MOS. Je conseille vivement à tous les étudiants ou toutes les étudiantes voulant se spécialiser dans le sport de rejoindre les promos futures. Le réseau Alumni est tout simplement génial.  A mon entrée au MOS j'avais peur de la vie de groupe qui pouvait régner dans ce genre de formation mais je me suis trompé. Vous allez rejoindre une vraie "Team MOS" avec des personnes avec qui vous allez nouer de vrais liens et de vraies relations professionnelles qui vous serviront tout au long de votre carrière.  Pour en savoir plus sur Clément et son parcours, vous pouvez consulter son LinkedIn  

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    • Le 7 juin 2021

    Emission TV "Audencia en immersion"

    Les sujets d'information et communication responsables vous intéressent ? Vous vous demandez comment transformer les pratiques et les formats de communication ?  Quel que soit votre métier… installez-vous confortablement dans votre fauteuil, allumez la chaîne « Audencia en immersion » et c'est parti pour une plongée d’une heure au sein du Mediacampus.   Dernier né des Campus nantais d’Audencia, le Mediacampus est plus qu’un lieu, c’est une dynamique hors du commun où se rencontrent les acteurs de la formation, les chercheurs et les professionnels de la communication et des médias. Découvrez la vidéo :   Inscription   Comment se réinventer et former les acteurs de demain ? Quels sont les leviers d’une information plus responsable ? Comment l’écosystème Mediacampus participe à la transformation des pratiques et des formats de communication ? En compagnie de Sylvie Chancelier, Directrice d'Audencia SciencesCom, et Estelle Prusker, enseignante chercheuse pilote du Mediacampus, venez découvrir la dynamique, les entreprises, les projets qui font la richesse de cet écosystème.   Avec notamment : - Marion Andro (SCOM 99), co-Présidente de l'Agence B Side ; - Robin Benham, responsable communication RH et interne groupe de Manitou Group ; - Johan Chiron (SCOM 03), co-fondateur de l'Incroyable Studio ; - Pierre-Adrien Roux, chargé de communication au CRIJ Pays de la Loire et intervenant coordinateur du blog Mediafactory ; - Florence Touzé, responsable du programme Communication de marque à Audencia SciencesCom, titulaire de la Chaire Impact Positif. - Et plus d’invités à découvrir au cours de l’émission.   Inscription > Venez vous enrichir des expériences de cet univers inspirant de la communication et des médias avec nos invités & vivre l'expérience Mediacampus !   

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    • Le 4 juin 2021

    #Iconic_Audencians: Nicolas de Villiers, GE 03, running the show and making history

    Nicolas de Villiers, Grande Ecole 2003, President of the Grand Parc du Puy du Fou Nicolas de Villiers, the third of seven siblings, was raised in a conservative family in Vendée, western France. His father Philippe is a public figure: he was a candidate in the 1995 and 2007 French presidential elections, and in 1989, he founded the Puy du Fou, a historical theme park with a unique creative concept. In 2004, aged 24, just one year after graduating from Audencia, Nicolas received the keys to the Park and became its president. Other heirs in his position would have let qualified staff do the hard work, so they could rest on their laurels, cash in the dividends, and enjoy an idle and carefree lifestyle. Except this is a far cry from what Nicolas stands for. Immersed in the Puy du Fou’s culture since birth, he spent his childhood in the arena or backstage and therefore knows the park inside out. A hands-on leader and workaholic who never takes holidays, he declares: “I eat Puy du Fou, I dream Puy du Fou!” Unflagging faith in the mission of the park, total dedication, and always setting his sights on the next ten years, has allowed him to grow the annual turnover from €18M when he joined, to €125M today. Thanks to its awe-inspiring shows and unusual hotels which propel visitors back in time, the Puy du Fou has established itself as a global reference in the performance industry. It is now the nation’s number one park after Disney, and is regularly voted “best theme park in the world” by professionals and visitors alike. Nicolas de Villiers opens up with candour and simplicity about his aversion to school, his relationship with his father, and why his pursuit “goes far beyond entertainment”.   Read the full article here     Audencia's Iconic Alumni To mark Audencia’s 120th anniversary in 2020, we have launched our very first iconic alumni collection. Each year we will showcase the amazingly diverse profiles and career paths of Audencians from around the globe. The ten alumni that you will discover in the following pages have very generously given up their time for an interview with fellow alumna, Katia Hérault (GE 2001), for which we are immensely grateful.   Discover the first 10 portraits here  

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